lundi, 04 mars 2013
Vague blanche pour la Syrie
Le 15 mars prochain marquera les deux ans du début de la révolution syrienne.
En deux ans, selon les Nations unies, plus de 70 000 personnes ont été tuées des dizaines de milliers d’autres sont blessées, disparues ou emprisonnées des milliers de Syriens sont victimes d’actes de torture, de mauvais traitements, de violences sexuelles, de pillages, des millions ont été déplacés à l’intérieur et des centaines de milliers sont réfugiés à l’extérieur.
Pour dire « Stop » aux crimes contre les civils, pour réclamer que justice soit rendue en faveur des victimes, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul, "Vague blanche pour la Syrie" lanceun appel à une manifestation internationale, en solidarité avec le peuple syrien se tiendra le 15 mars 2013.
avec AMNESTY INTERNATIONAL FRANCE, la FEDERATION INTERNATIONALE DES LIGUES DES DROITS DE L’HOMME (FIDH) , HUMAN RIGHTS WATCH, la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME (LDH), L’ORDRE DES AVOCATS DE PARIS, RESEAU EUROMED POUR LES DROITS DE L’HOMME, SOURIA HOURIA, LA DECLARATION DE DAMAS, LE COLLECTIF URGENCE SOLIDARTE SYRIE, L’APPEL D’AVIGNON, REPORTERS SANS FRONTIERES, LE COLLECTIF DU 15 MARS POUR LA DEMOCRATIE EN SYRIE, L’ACAT, L’UNEF, L’ORGANISATION MONDIALE CONTRE LA TORTURE (OMCT) et le soutien de l’agence TBWA/Paris
A cette occasion des vidéos 2 minutes pour la Syrie ont été réalisées par Béatrice Soulé et Sarah Moon qui ont demandé à 20 personnalités de commenter les images de reporters-citoyens du réseau Shaam News Network, afin d’accompagner le regard du téléspectateur sur une réalité souvent insoutenable.
2' pour la Syrie - Emily Loizeau par vagueblanchepourlasyrie
Il était un homme libre qui disait
tenir debout dans le vent
Comme elle belle la lune quand elle se lève
rejoindre la rumeur du printemps
Mon poème n'a pas de mot
Il va au rythme du flot
du sang qui coule sous ta peau
Je prendrai des bouts de bois entre mes doigts
je les porterai en flambeau
je réchaufferai la terre
et cueillerai les chagrins d'hivers, les oiseaux
mon poème n'a pas de mots
il va au rythme du flot
du sang qui coule sur ta peau
Vole le chagrin des oiseaux
vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
quand l'hiver enneige nos plateaux
Comme elle est raide la corde,
comme elle est haute
la cime de l'arbre dans le ciel blanc
Si ta douleur est profonde quand la nuit tombe
Moi je m'allongerai dedans
Je coucherai sous la terre, à l’abri de la lumière
des larmes qui rejoindront la mer
Il était un homme libre qui disait
tenir debout dans le sang
D’attraper la foi sauvage des sorciers
la rage pour tenir longtemps
Mon poème n'a pas de mot
Il a le son du tonnerre
et de son éclat sur la pierre
Vole le chagrin des oiseaux
vers la ville de Homs et ses lambeaux
Vole le chagrin des oiseaux
quand l'hiver enneige nos plateaux
Emily Loizeau
16:21 Publié dans chronique à gauche, militance | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |