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vendredi, 22 septembre 2006

il n'y a pas que le TGV !!!

medium_tgv1981b.jpgIl y a 25 ans le TGV Paris-Sud-Est était inauguré en fanfare. Cet anniversaire est également l'occasion de réjouissances avec animations et feu d’artifice au Trocadéro, ou de cadeaux, avec des billets à 5 euros qui se sont arrachés comme des petits pains …

Bien sûr pour des milliers de voyageurs, Lyon est maintenant à 2 heures de Paris, Marseille à moins de trois heures, les distances entre Paris (toujours !!!) et les capitales régionales ont fondu. Mais l'impact sur l'aménagement du territoire se fait surtout en faveur des territoires déjà peuplés. Et encore pas tous, puisque de grandes agglomérations comme Clermont-Ferrand attendront encore longtemps des liaisons satisfaisantes …

Obnubilée par la vitesse, la SNCF a sacrifié le réseau secondaire, dont un récent rapport montre l’état de délabrement. Le développement coûteux du TGV (en vingt-cinq ans, 23 milliards d’euros investis en infrastructures et en matériel) s'et fait au détriment des trains Corail, des trains de banlieue et du fret, moins rentables, et pas seulement dans les régions traversées par le TGV, comme certaines villes du couloir rhodanien qui ont vu régresser leurs conditions de transports avec des trains moins nombreux, moins rapides et moins confortables … mais aussi dans d'autres régions qui n'ont pas la "chance" de bénéficier du TGV. Ainsi, Cahors, simple étape des trains Paris-Toulouse où les dessertes font aussi de plus en plus rare après la suppression du Capitole ...

Ainsi depuis plusieurs décennies, la désertification rurale et le développement de l'automobile prévalent dans les "hautes" sphères parisiennes de la pensée libérale. Sans parler de la logique de démantèlement des services publics. Or au regard de l’environnement et de l’aménagement de tout le territoire, la primauté du chemin de fer sur d’autres moyens de transports plus polluants est avérée. Le même constat peut être fait en terme d'économie des ménages, et l'augmentation du prix du pétrole est là pour nous rappeler que la priorité, c’est de mettre en place des réseaux de proximité ou de moyenne distance pour que chacun puisse aller travailler sans polluer et sans dépenser la moitié de son salaire en carburant.

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