vendredi, 24 novembre 2006
Philippe Noiret s'en est allé au "cinéma paradiso"
Peu d’acteurs doivent leur talent à une voix
Hors du commun, il l’était, il nous enchantait.
Issu d’une génération d’acteurs de choix
Le vieux fusil, déplorons le, s’en est allé.
Immense acteur césarisé à deux reprises
Parfait pourri dans les trois titres en verlan
Pitoyable veuf se vengeant des Allemands,
Excellent et naturel dans toutes les prises.
Nul n’oubliera cette apparence débonnaire
Offrant à tous le portrait du français moyen.
Il caressa les cuisses d’Isabelle Huppert,
Rassembla père et fils en excellent doyen
Et anticipa en allant au paradis.
Tout le septième art regrettera ton génie.
Poème de Stéphane Verger
http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre6627-page1.html#...
11:15 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Commentaires
Merci pour lui.
dominique
Écrit par : dmerlen | vendredi, 24 novembre 2006
un beau poème pour un acteur si généreux .
sa disparition m'a beaucoup touchée ; c'était un de mes acteurs préférés . Sa voix , surtout , après son humanité !
Sylvie
Écrit par : syl | dimanche, 26 novembre 2006
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