jeudi, 30 novembre 2006
Le 30 novembre 1786 la Toscane abolit la peine de mort
Le "Rousseau des Italiens" inspire les réformes judiciaires menées en France (1780) et en Suède (1772) instaurant l'abolition de l'emploi de la torture. Les cas passibles de peine de mort sont drastiquement réduits partout en Europe entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, avant une abolition logique au XXe siècle. Beccaria est publié en 1777 aux États-Unis, où il inspire Thomas Jefferson.
543 villes de 51 pays des cinq continents, dont 34 capitales, ont illuminé ce soir un monument ou un bâtiment symbolique pour manifester leur opposition à la peine de mort dans le cadre d'une campagne intitulée "Villes pour la vie, villes contre la peine de mort" qui a lieu le 30 novembre de chaque année, et qui participe d’une stratégie d’information et de sensibilisation et même de plaidoyer pour faire cesser à terme dans tous les pays, l’existence et l’application de la peine capitale. Cette initiative, dont c'est cette année la quatrième édition, est promue par la Communauté catholique de Sant'Egidio, basée à Rome. Elle est soutenue par les principales associations internationales de défense des droits humains réunies au sein de la « World Coalition Against the Death Penalty », dont Amnesty International, Ensemble contre la Peine de Mort, International Penal Reform et la Fédération Internationale de l'Action des Chrétiens contre la Torture (FIACAT).
En France les villes qui participent sont : Paris, Ajaccio , Arnage, Arras, Besançon, Bobigny, Brest, Chaumont, Erstein, Gap, Givors, Grenoble, Jouy le Poitier, La Rochelle, Le Puy en Velay, Lille, Lyon, Millau, Montaigu, Rennes, Stains, St-Sulpice La Forêt et Tarbes
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