mercredi, 13 décembre 2006
On s'approchera de la lumière...
ce que la main recueille et la paume
deux yeux lumière rejoint sa source
il y a un mur blanc
ce mur est blanc il
serait noir que pareil ce serait
ce mur est un mur
ce mur arrête la lumière
qu’il soit blanc ou noir n’importe pas
ce mur est un mur parce qu’il arrête la lumière
qu’il fasse nuit ou jour n’importe pas
le mur arrête la lumière
c’est sa définition première identité même du mur
l’un dit je prends une massue
l’autre dit lève la massue
et le troisième la massue frappe le mur
le mur s’effondre
la lumière est nue
plus barrage et plus retenue
vue lumière fleuve changeant en avant de
l’action ce qui nous porte
Benoit Conort
Une salve d'avenir. L'espoir, anthologie poétique
Gallimard Mars 2004
13 décembre, Sainte Lucie, sa fête coïncidait avec le solstice d'hiver et le moment où commencaient à rallonger les jours. En Scandinavie, où l'on apprécie plus qu'ailleurs l'allongement de la journée, ce phénomène astronomique joint à l'étymologie de Lucie (le nom vient du latin lux, lumière), est devenu de la sorte à la fin du Moyen Âge le prétexte à des réjouissances familiales. Aujourd'hui encore, à cette occasion, les jeunes filles de la maison sont parées d'une couronne de bougies et de fleurs
J'ai eu envie de choisir le poème Lux de Victor Hugo, et puis j'ai pensé à tous ces murs que nous construisons entre nous ...
et puis toujours Grand corps malade
16:10 Publié dans poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
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