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samedi, 01 janvier 2011

Vous prendrez bien une petite verveine ?

Jouets-etrennes_Cheret1891.jpgDepuis quelques jours, une partie de mes occupations est liée à ces étranges coutumes des étrennes et des cartes de vœux. Je prépare avec soin les enveloppes destinées à mes éboueurs et à mon jardinier, j'écris maintes cartes, envoyées par la poste ou, de façon plus moderne et aussi plus rapide, par internet.

Mais voyons d'abord d’où vient la coutume des étrennes.

Un tour sur google m'apprend qu'un certain Jacob Spon, médecin et érudit lyonnais écrivit un petit livre qu'il intitula "De l’origine des étrennes" et qu'il offrit en 1674 comme étrennes à un conseiller du duc de Wurtemberg.

Cet homme était un érudit, un "curieux" comme on disait à cette époque. Un autre érudit de son époque, Charles César Baudelot de Dairval disait de lui "Lyon est tout plein d'habiles curieux, et quand ce ne seroit que M. Spon, il en vaut bien une douzaine d'autres", auquel il répondait : "Il est bien juste que je sois aussi un peu curieux, puisque je connois presque tous ceux de Lyon qui le sont ; et l'on sçait que cette maladie est contagieuse, quoy qu'elle ne soit pas mortelle". Bref, Jacob Spon avait étudié le grec ancien et le latin nécessaires à l'époque aux études de médecine et s'était passionné pour l'antiquité. Et en 1973, il s'était déjà fait remarquer par sa première publication, Recherche des antiquités et curiosités de la ville de Lyon, qui l'avait installé dans le cercle de la République des Lettres.

Pour son petit livre sur les étrennes, c'est Symmachus qui a fourni à Spon ses informations. Symmachus est surtout connu pour être le champion du Sénat romain païen opposé aux mesures prises par les empereurs chrétiens contre la vieille religion d'État vers la fin du IVe siècle. De lui nous sont parvenus 9 livres d'Épîtres, ainsi que deux lettres tirées du dixième livre, publiées juste après sa mort par son fils, soit environ 900 lettres, la plupart d'un intérêt relatif ... C'est à partir des informations du Liber X, épître 28 que Spon raconte que l’usage des étrennes fut introduit sous les premiers rois de Rome.

Symmachus y rapporte en effet que Tatius Sabinus, contemporain et adversaire de Romulus, aurait reçu comme augure des branches de verveine (verbena) dans un bois consacré à Strenia, déesse sabine de la force et de l'endurance : "qui verbenas felicis arboris ex luco Streniae anni novi auspices primus accepit.” Un  temple dédié à Strenia se dressait en effet au bout de la Via Sacra, près du Colisée, et était entouré d’un bois sacré à l’image de tous les temples dédiés à la guérison, les Asklépeïon.

Cette légende est cependant à prendre avec beaucoup de réserve car Symmachus ne cite pas ses sources. Et il est parfois considéré comme "un sot" par les historiens, comme Ferdinand Lot qui disait de lui : "Il a été considéré de son temps comme un fin lettré et révéré des païens, ses coreligionnaires, même des chrétiens. Saint Ambroise, Prudence n'osent s'égaler à son éloquence. Quand on lit ses œuvres, elles nous donnent l'impression que l'auteur était un honnête et digne homme, ami des belles-lettres, très poli dans les discussions, un homme de bonne société, mais d'une nullité intellectuelle affligeante. Il y a peu à tirer de sa correspondance." De quoi éveiller notre méfiance en effet ! Même si le "grand dictionnaire historique sur le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane" par Mgr Louis Morery, Prêtre et Docteur en Théologie, paru à Lyon à partir de 1674, reprend l'histoire écrite par Spon.

Ce qui est sûr, c'est que plus de 700 ans après Romulus et Tatius Sabinus, en 46 Av. J-C, quand Jules César établit le Calendrier Julien, le 1er janvier représente alors le jour du Nouvel An. Ce jour consacré à Janus est aussi la date d'élection des Consuls de Rome et on y échange des présents

La lecture d'Ovide nous indique en effet que la période du tout début de l'année est intimement liée à Janus, divinité aux deux visages regardant l'un l'année passée et l'autre la prochaine. Strenia, la déeese, strena,ae, l’étrenne, strenuus,a,um, fort, forte auraient, d’après de nombreux latinistes la même éthymologie ... Le mot "étrenne" vient-il donc bien de la légende rapportée par Symmachus, ou plus prosaïquement d'une association erronée entre Janus dieu des commencements, et Strenia-Salus, déesse de la santé et de la force, souvent évoqués ensemble ?

Et si le mot étrenne vient bien de Rome, il n’en va pas de même pour cette coutume sylvestre (tiens, encore une association avec le saint du jour ...) elle-même qui a toujours existé un peu partout. Sur nos vieux terroirs francais, ça n’est pas la verveine latine, mais le gui que les druides allaient cueillir pour l’an neuf !

Mais voyons ce qu'écrit Ovide dans son très long et magnifique poème Les Fastes, paru vers 15 ap. J.-C., portant sur le calendrier romain et les fêtes religieuses qui l'accompagnent. Ovide invoque Janus, qu'on représentait à deux visages, l'un devant et l'autre derrière, comme regardant l'année passée et la prochaine et donc patron du premier mois de l'année, en faveur des princes, du Sénat et du Peuple romain. Le premier janvier est marqué par l'ouverture des temples, par l'échange de voeux et de paroles de paix, par des sacrifices et des offrandes dans une atmosphère paisible et joyeuse, par une procession en vêtements blancs emmenant les nouveaux magistrats vers le mont Tarpée, où Janus avait un autel.

Germanicus, voici qu'il vient t'annoncer une année heureuse,

Janus, le premier dieu présent dans mon poème.

Janus aux deux visages, toi qui commences l'année au cours silencieux,

toi, le seul des dieux d'en haut à voir ton propre dos,

sois propice à nos princes dont le labeur apporte

la paix à la terre féconde et la paix à la mer.

Sois propice à tes sénateurs et au peuple de Quirinus,

et d'un signe de tête fais ouvrir les temples éclatants.

Un jour béni se lève : faites silence et recueillez-vous !

En ce beau jour, il faut prononcer des paroles de bonheur.

Que les oreilles soient exemptes de débats, et que d'emblée s'éloignent

les querelles insanes : diffère ton oeuvre, langue envieuse.

Vois-tu comment le ciel resplendit de feux parfumés,

et comment crépite le safran de Cilicie dans les foyers allumés ?

L'éclat de la flamme se reflète sur l'or des temples

et répand au sommet du sanctuaire sa lueur tremblante.

En vêtements sans taches, on se rend à la citadelle tarpéienne

et le peuple lui aussi porte la couleur qui s'accorde à sa fête.

Et en tête avancent les nouveaux faisceaux, la pourpre nouvelle brille

et, sur la chaise curule d'ivoire éclatant, siège un nouveau personnage.

De jeunes taureaux, ignorant les travaux et nourris d'herbages

dans les champs falisques, tendent leur cou au sacrificateur.

il ne peut rien apercevoir qui ne soit romain.

Salut, jour heureux, reviens-nous toujours meilleur,

digne d'être célébré par le peuple qui gouverne le monde !

 

Plus loin, Ovide tente d’expliquer pourquoi le premier janvier est le commencement de l’année :

"Allons, dis-moi pourquoi l'an neuf commence avec les frimas :

Ne devait-il pas de préférence débuter au printemps ?

Alors, tout fleurit, alors, c'est la saison nouvelle :

sur le sarment fécond le jeune bourgeon se gonfle,

et l'arbre se couvre de feuilles à peine formées ;

l'herbe aussi, sortie de la graine, pointe sa tige au ras du sol,

et les oiseaux de leurs concerts agrémentent la tiédeur de l'air,

tandis que les troupeaux jouent et s'ébattent dans les prairies.

Alors le soleil est doux ; l'hirondelle, oubliée, reparaît

et façonne son nid de boue à l'abri d'une haute poutre ;

alors le champ labouré souffre, la charrue le rend neuf.

C'est cette période qui méritait d'être appelée nouvel an".

Ma question avait été longue ; lui, sans beaucoup attendre,

concentra sa réponse dans ces deux vers :

"Le solstice d'hiver marque le premier jour du soleil nouveau

et le dernier de l'ancien : Phébus et l'an ont même commencement".

Après quoi, je m'étonnais du fait que ce premier jour

ne fût pas exempté de procès. Janus dit : "Apprends-en la cause !

J'ai confié à l'année naissante l'activité judiciaire, par crainte de voir

l'année tout entière dépourvue d'activité, à cause d'un tel auspice.

Pour la même raison, chacun s'adonne à ses activités propres,

ne faisant rien d'autre que témoigner de son travail habituel".

 

Si ce jour-là, les activités judiciaires et autres ne sont pas suspendues, c'est que le premier janvier est un jour faste, garantissant que l'année entière sera vouée à l'action ... A cette époque, il n'est donc pas question que le Jour de l'An soit férié !!!

Par ailleurs, l'échange ce jour-là de douceurs (datte, figue, miel) augure une année douce.

Aussitôt j'interviens : "Pourquoi, lorsque j'honore d'autres dieux,

dois-je commencer par t'offrir à toi, Janus, de l'encens et du vin ?"

"Pour que tu puisses, dit-il, grâce à moi, gardien des seuils,

accéder à ton gré auprès de tous les dieux".

"Mais pourquoi prononçons-nous des paroles joyeuses à tes Calendes,

et pourquoi faisons-nous cet échange de voeux ?"

Alors le dieu, appuyé sur le bâton qu'il tenait de la main droite, dit :

"D'habitude, les commencements comportent des présages.

À la première parole, vous tendez une oreille craintive

et c'est le premier oiseau entrevu que consulte l'augure.

Les temples des dieux sont ouverts, de même que leurs oreilles ;

nulle langue ne formule en vain des prières ; les paroles ont leur poids".

Janus en avait fini ; je ne gardai pas longtemps le silence,

et mes mots suivirent aussitôt ses dernières paroles :

"Que veulent dire la datte et la figue ridée", dis-je,

"et le miel qu'on offre, contenu dans une jarre blanche ?" Il dit :

"C'est pour le présage, pour que leur saveur s'attache aux choses

et que l'année achève son voyage en douceur comme il a commencé".

"Je vois pourquoi on offre des douceurs ; dis-moi aussi le pourquoi

de la pièce de monnaie, pour que rien ne m'échappe de ta fête".

Il rit et dit : "Combien tu es abusé sur les temps où tu vis,

si tu penses qu'il est plus doux de recevoir du miel qu'une obole !

Au temps où régnait Saturne, j'avais peine déjà à trouver quelqu'un

dont l'esprit n'appréciait pas les douceurs du profit.

Avec le temps grandit le désir de posséder, qui actuellement culmine ;

à peine est-il possible d'aller plus loin en cette voie.

Les richesses sont plus prisées maintenant que dans les premiers temps,

quand le peuple était pauvre, quand Rome était dans sa nouveauté,

quand une humble cabane accueillait Quirinus, le fils de Mars,

et quand les roseaux du fleuve lui servaient de petite couchette.

Jupiter tenait difficilement debout dans son temple étroit,

et en sa main droite, le foudre était d'argile.

On ornait le Capitole de feuillages, des gemmes aujourd'hui,

et le sénateur menait lui-même paître ses brebis ;

il n'était pas honteux de prendre un paisible repos sur une paillasse

ni de poser sous sa tête un coussin de foin.

Le préteur, sa charrue à peine posée, rendait la justice au peuple

et on pouvait vous faire grief de posséder une mince lame d'argent.

Mais lorsque la Fortune de ce lieu eut relevé la tête,

et que Rome du haut du front eut touché les demeures des dieux,

les richesses s'accrurent, de même qu'une furieuse envie de richesses ;

et, tout en possédant quantité de biens, on en réclama davantage.

On rivalisa pour gagner de quoi dépenser, et regagner sa dépense,

et cette alternance même alimenta les vices :

ainsi en va-t-il de ceux dont le ventre est gonflé par l'hydropisie,

plus ils ont bu d'eau, plus ils sont assoiffés.

Actuellement la valeur réside dans l'argent : le cens procure les honneurs ;

il procure aussi les amitiés ; le pauvre, où qu'il soit, reste sur le carreau.

Tu te demandes pourtant ce que peut valoir le présage d'une obole,

et pourquoi nous aimons tenir en mains de vieilles monnaies de bronze.

Jadis on offrait du bronze : maintenant, en or, le présage est meilleur

et l'antique monnaie, vaincue, a cédé le pas à la nouvelle.

Nous aussi, même si nous prisons les temples anciens, nous les aimons

quand ils sont dorés : cette majesté sied à un dieu.

Nous louons les temps révolus, mais nous vivons à notre époque :

de toute façon les deux coutumes méritent un égal respect".

 

Comme on peut le lire, ces douceurs ont été depuis toujours concurrencées par des pièces de monnaie. Après une évocation des temps anciens, où l'on vivait heureux dans la simplicité et la pauvreté, avant l'afflux des richesses et le règne de la cupidité, le dieu explique que, à cause de cette évolution, une pièce d'or est souvent préférée à une obole, mais que les deux coutumes sont défendables et qu'il faut vivre avec son temps ... Comme quoi la débauche de victuailles et de dépenses que nous voyons en cette période de l'année ne date pas d'hier !

 

Les présents habituel étaient des figues, des dattes et du miel. On envoyait ces douceurs à ses amis, pour leur témoigner qu'on leur souhaitait une vie douce et agréable. Les figues et les dattes étaient ordinairement couvertes d'une feuille d'or, ce qui n'était néanmoins que le présent des personnes les moins riches: Martial en parle ainsi dans ses Epigrammes :

Aurea porrigitur Jani car jota Calendis:
 Sed tamen hoc munus pauperts ejfe folet.

On y joignait aussi quelque petite pièce d'argent.

Sous l'Empire d'Auguste, le peuple, les Chevaliers, et les Sénateurs lui présentaient des étrennes; et lorsqu'il était absent, ils les portaient dans le Capitole. L'argent de ces étrennes était employé à acheter des statues de quelques divinités, l'Empereur ne voulant pas utiliser à son profit particulier les libéralités de ses sujets.

"Omnes ordines in lacum Curti quotannis ex voto pro salute eius stipem jaciebant, item Kal. Jan. strenam in Capitolio etiam absenti, ex qua summa pretiosissima deorum simulacra mercatus vivatim dedicabat, ut Apollinem Sandaliarium et Jovem Tragoedum aliaque." "Chaque année, tous les ordres de l’État jetaient dans le gouffre de Curtius des pièces d’argent pour son salut. Aux calendes de janvier, lors même qu’il était absent, on lui portait des étrennes au Capitole. De cet argent il achetait les plus belles statues des dieux, et les faisait élever dans les divers quartiers de Rome, comme l’Apollon des Sandales, le Jupiter Tragédien et quelques autres".( Suétone, Auguste, chapitre 57)

Tibère désapprouva cette coutume, et fit un édit par lequel il défendait les étrennes, passé le premier jour de l'année, parce qu'auparavant le peuple s'occupait à ces cérémonies pendant huit jours.

"Cotidiana oscula edicto prohibuit, item strenarum commercium ne ultra Kal. Jan. exerceretur." "Il abolit par un édit l’usage de s’embrasser tous les jours, et défendit de prolonger l’échange des étrennes au-delà des calendes de janvier". (Suétone, Tibère, 34)

Mais Caligula fit savoir au peuple que lui accepterait les étrennes qu'on lui présenterait, contrairement à son prédécesseur tandis que Claude son successeur défendit qu'on l'importunât de ces présents ...

Les Grecs empruntèrent cet usage des Romains, mais ils n'avaient pas de mot pour qualifier ces étrennes. Mais les chrétiens s'élèvent contre cette coutume. Tertullien dans son livre de l'Idolâtrie en parle : "Mon âme, dit-il, a en horreur vos Sabbats, Nouvelles Lune et solennités. Comment pouvons-nous frequenter les fêtes Saturnales célébrer les Calendes de Januier, le solstice d'hiver, la fête des matrones, donner des présents ces jours-là, faire des étrennes, des jeux et banquets ..."

En 313, l'édit de Milan marque la reconnaissance quasi officielle du christianisme comme religion de l'Empire. Dès lors, encouragées par les faveurs du pouvoir, les troupes de choc de la nouvelle foi s'attaqueront avec zèle à la conversion des villes et des campagnes et à l'éradication des coutumes païennes ... ou plutôt, pure tartufferie, des fêtes chrétiennes remplaceront les joyeusetés idolâtres !

Pourtant dans les premiers siècles de l'Eglise, l'habitude d'envoyer des étrennes aux magistrats et aux Empereurs perdure. D'après Ferdinand Lot dans "La Fin du monde antique et les débuts du moyen âge" paru en 1951 (p.509), jusqu'en début du Vème siècle, l'aristocratie païenne fait servir, aux fins de sa propagande, l'habitude très ancienne d'offrir en cadeau, le jour de l'An, de vieilles pièces de monnaie (des "contorniates") représentant des empereurs païens restés populaires, ou Alexandre le Grand, le conquérant victorieux, par dérision contre le faible empereur chrétien. On en trouve même jusque sous le règne d'Anthémius (467-472), représentant l'empereur régnant avec des allusions politiques

Vers 515-520, saint Césaire (470-543), évêque d'Arles, fulmine dans un sermon contre les coutumes du jour de l'An : («... les uns ne revêtent que la peau d'un animal, d'autres en prennent la tête, d'autres se déguisent en femmes... ") et contre les pratiques de la fête des Morts du 22 février (« ... ils portent des mets et du vin sur les tombeaux des défunts... »). En 524,  le concile d'Arles condamne les rites observés lors du jour de l'An. En 578, le concile d'Auxerre réitère l'interdiction de se déguiser en vaches et en cerfs à l'occasion des fêtes du jour de l'An. Le VIe concile oecuménique (7 novembre 680-16 septembre 681) qui met fin à la querelle monothélite condamne aussi ces fêtes.

En fait, ce sont plutôt les rites liés aux "saturnales" qui sont condamnés, cette succession non interrompue de réjouissances et de cérémonies qui commençait mi décembre, embrassait tout l'intervalle compris entre Noël et l'Epiphanie et qui s'est ensuite et progressivement étendue jusqu'au jour des cendres. Et l'église a toléré les étrennes à condition qu'elles ne soient plus que des marques d'amitié ou de soumission et que l'on s'abstienne des cérémonies païennes, comme d'offrir de la verveine ou certaines branches d'arbres (le gui ?), de mettre le jour des flambeaux allumés sur la table où l'on faisait des festins, de chanter et de danser dans les rues ...

A SUIVRE ... peut être ...

 

sources : http://www.france-pittoresque.com/traditions/58.htm et http://bcs.fltr.ucl.ac.be/fastam/f1-plan.html

 

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