mercredi, 10 janvier 2007
Les vieilles douleurs
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samedi, 06 janvier 2007
L'hiver
Pour Papydom : Toujours le largo de l'hiver de Vivaldi par l'Amsterdam baroque orchestra
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lundi, 11 décembre 2006
Love story (suite)
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vendredi, 08 décembre 2006
Rap rural
En ce moment, on parle beaucoup de Kamini et de sa chanson "Marly-Gomont", un rap qui parle de sa vie dans son village, un rap rural donc ...
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mercredi, 22 novembre 2006
Le 22 novembre 1928, le Boléro fait crier "au fou!"
"Mon Boléro, disait Ravel, devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête!".
"En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein , j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le "crescendo" orchestral."
Ou encore :
« Je souhaite vivement qu'il n'y ait pas de malentendu au sujet de cette œuvre. Elle représente une expérience dans une direction très spéciale et limitée, et il ne faut pas penser qu'elle cherche à atteindre plus ou autre chose qu'elle n'atteint vraiment. Avant la première exécution, j'avais fait paraître un avertissement disant que j'avais écrit une pièce qui durait dix-sept minutes et consistant entièrement en un tissu orchestral sans musique — en un longcrescendo très progressif. Il n'y a pas de contraste et pratiquement pas d'invention à l'exception du plan et du mode d'exécution. Les thèmes sont dans l'ensemble impersonnels — des mélodies populaires de type arabo-espagnol habituel. Et (quoiqu'on ait pu prétendre le contraire) l'écriture orchestrale est simple et directe tout du long, sans la moindre tentative de virtuosité. (…) C'est peut-être en raison de ces singularités que pas un seul compositeur n'aime le Boléro — et de leur point de vue ils ont tout à fait raison. J'ai fait exactement ce que je voulais faire, et pour les auditeurs c'est à prendre ou à laisser. »
Ce morceau symphonique répétitif, inspiré par la belle Ida Rubinstein et créé le 22 novembre 1928 au palais Garnier, dure 17 minutes !!! On rapporte que lors de la première, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou! Au fou! ». A son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris ! »
Il faut lire l'intéressant article que wikipedia consacre à ce morceau
J'ai également trouvé un site où on peut écouter le boléro (et +) … et un autre où on peut télécharger un clip en écran de veille sur votre ordinateur sur la musique du Boléro
Et pour écouter les archives musicales de la BBC, il suffit de cliquer ici …
Le boléro est une ballade romantique, qui se développe en Espagne vers la fin du XVIIIe siècle. Il dérive du fandango, joué par les troubadours à la guitare sur un rythme tantôt binaire tantôt ternaire, qui accompagnent un couple de danseurs jouant des castagnettes
Il y a d'autres boléros célèbres comme Besame Mucho, composé par Consuelo Velasquez en 1941, et interprété entre autres par Joséphine Baker, les Beatles, Plácido Domingo, Diana Krall, João Gilberto, Cesaria Evora, Rosa Passos... ou encore Quizás, quizás, quizás, écrit en 1947 par le cubain Osvaldo Farrés et adaptée ensuite en anglais en 1958 par Nat "King" Cole, sous le titre Perhaps, Perhaps, Perhaps. Ici je ne connais pas l'interprète féminine ...
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samedi, 04 novembre 2006
"Nuages d'automne" meutriers à Gaza
Les enfants de Palestine
De Christian Pierredon
Des enfants sont allés tout près de la frontière
Narguer les militaires par quelques jets de pierre
Pour crier cette haine qu‚ils ont de cette guerre
Et de ces répressions toujours plus sanguinaires
Faisant face à Gavroche la machine militaire
Protège les colonies qui ont pillé leur terre
Les hommes sont puissants, très finement armés
Et sur tous ces enfants, n’hésitent à tirer
On dit de ces gamins mais quelles sont leurs mères
Qui ont laissé leurs enfants aller jeter ces pierres
Sont-elles encore humaines, comment peuvent-elle faire
Pour les laisser ainsi mourir dans cette guerre
C‚est oublier que ces gosses depuis qu‚ils sont nés
Ils n‚ont jamais vécu dans un pays en paix
Leurs dix années sont faites de tant et tant de morts
De maisons écrasées comme unique décor
Dites-moi quel espoir peut naître de ces cendres
De ces années perdues qu’ont-ils donc à attendre
Un jour ils ont assez de cette vie qui gronde
Pour finir ils attachent à leur ventre une bombe
C’est un peuple prisonnier dans son propre pays
Durant toute l’année ils sont à la merci
Des humeurs des geôliers qui leur barrent l’accès
Aux vivres, aux hôpitaux, et à leur dignité
L’olivier, on le sait est un arbre de paix
L’armée sans retenue les a tous arrachés
Comme elle a arraché tous les rêves aux enfants
Il ne leur reste que la rage dans le coeur maintenant
Il faudra bien du temps pour soigner leurs blessures
Car ces enfants meurtris ont perdu leur âme pure
Toi l’enfant, la victime de la folie des hommes
Permets-moi de te dire ce simple mot : shalom.
L'armée israélienne a lancé mercredi une vaste opération contre Beit Hanoun appelée "nuages d'automne" … La plus importante depuis plusieurs, et qui s'annonce déjà très meurtrière.
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vendredi, 08 septembre 2006
Le Brésil qui a enchanté ma jeunesse
23:30 Publié dans musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 19 mai 2006
" Ut queant laxis
Resonare fibris
Mira gestorum
Famuli tuorum
Solve polluti
Labii reatum
Sancte Johannes"
Que tes serviteurs chantent
d'une voix vibrante
les admirables gestes
de tes actions d'éclat.
Absous des lourdes fautes,
de leurs langues hésitantes
nous t'en prions, saint Jean.
Ce chant grégorien, hymne à Saint Jean-Baptiste écrit par Paul Diacre au VIIIème siècle, et chanté lors de sa fête le 24 Juin, est à l'origine de notre solfège! En effet, 2 siècles et demi plus tard, le moine Guido d'Arezzo met au point une méthode qui permet de retenir facilement un chant, et de le chanter rapidement sans faire d'erreur. Cette méthode utilise des mnémoniques pour nommer les notes, et un système d'hexacordes qui permet de retrouver très facilement quand est-ce qu'il y a un ton, et quand est-ce qu'il y a un demi-ton, la confusion entre ces deux écarts étant la source la plus fréquente de fausses notes. Avant pratiquement la seule façon d'enseigner à de jeunes choristes les airs à chanter au cours des diverses cérémonies religieuses, c'est l'imitation de vive voix : le maître chante, les élèves répètent, et ce le nombre de fois nécessaire pour que les élèves retiennent correctement le chant. Ca marche mais c'est long !
Autre précurseur, Guillaume de Machaut, à la fois l'un des plus grands poètes du Moyen Âge et un grand musicien, auteur de mélodies, mais aussi de motets, et de la première messe polyphonique. Il est de ce fait le premier à dissocier musique et poésie … Son "grand succès" : Douce Dame Jolie !
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dimanche, 02 avril 2006
A lire et à écouter sans modération ...
SANS PAPIER
J’ai pas de papier
D’après ce qu’on dit
Je vais me faire expulser
Vers ce maudit pays
J’entends même dire
Je vous jure c’est vrai
Que j’allais mourir
Si je résistais
Mettront sur le nez
Un de leur coussin
Voudront m’étouffer
Mais y sont pas bien
Pas de risque que je crie
M’auront bien scotché
La bouche et puis
Les mains les pieds
Tu sais d'où je viens
Y’a pas que des manchots
Ça frappe du poing
Même sur les marmots
Si tu gueules « j’ai faim »
On te coupe la langue
Si c’est « mort aux chiens !»
On te fou la sangle
Je croyais qu’ici
Les bras ouverts
On m’aurait dit
Respire le grand air
Je croyais qu’ici
Finis les cauchemars
Qui me réveillent la nuit
Maman !
J’ai peur dans le noir
Me voilà par terre
Dans cette église
C’est pas l’enfer
Mais ça s’éternise
Paraît que dehors
Y’a des uniformes
Qui veulent ma mort
En bonne et due forme
J’ai pas de papier
D’après ce qu’on dit
Je vais me faire expulser
Vers ce maudit pays
J’ai pas de papier
Et je sais même pas
Si je vais me faire tuer
Ici ou là-bas….
Gavroche
La rue est son univers. Guitare en bandoulière, Gavroche dénonce les injustices sociales et la part d'ombre de l'existence. La poésie de Gavroche est libre et rebelle, parfois teintée d'humour, et se déploie en chansons festives, rock, reggae et tzigane.
Deux de ses chansons à écouter : "Kouleur de la terre" et "sans papiers"
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mardi, 14 février 2006
Message perso ...
16:45 Publié dans messages perso ..., musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |