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mercredi, 10 janvier 2007

Les vieilles douleurs

Reprise difficile, trop d'excès à Noel, épidémie de gastro … bref les vieilles douleurs sont là, mais au moins elles prouvent qu'on est bien vivants !


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samedi, 06 janvier 2007

L'hiver

Pour Papydom : Toujours le largo de l'hiver de Vivaldi par l'Amsterdam baroque orchestra


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lundi, 11 décembre 2006

Love story (suite)


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"Un amour comme le notre"

Créée par Lucienne Boyer en 1935

Chanté ici par Jean et Germaine Sablon en 1935 également

Paroles: Axel Farel. Musique: Ch.Borel-Clerc

© 1935 Nouvelles Editions Meridian

vendredi, 08 décembre 2006

Rap rural

En ce moment, on parle beaucoup de Kamini et de sa chanson "Marly-Gomont", un rap qui parle de sa vie dans son village, un rap rural donc ...



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mercredi, 22 novembre 2006

Le 22 novembre 1928, le Boléro fait crier "au fou!"

 

"Mon Boléro, disait Ravel, devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête!".

medium_IR_1928_w2.jpgIl expliquait alors:

"En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein , j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le "crescendo" orchestral."

Ou encore :

medium_Ida_Rubinstein1917_par_romaine_brooks.jpg« Je souhaite vivement qu'il n'y ait pas de malentendu au sujet de cette œuvre. Elle représente une expérience dans une direction très spéciale et limitée, et il ne faut pas penser qu'elle cherche à atteindre plus ou autre chose qu'elle n'atteint vraiment. Avant la première exécution, j'avais fait paraître un avertissement disant que j'avais écrit une pièce qui durait dix-sept minutes et consistant entièrement en un tissu orchestral sans musique — en un longcrescendo très progressif. Il n'y a pas de contraste et pratiquement pas d'invention à l'exception du plan et du mode d'exécution. Les thèmes sont dans l'ensemble impersonnels — des mélodies populaires de type arabo-espagnol habituel. Et (quoiqu'on ait pu prétendre le contraire) l'écriture orchestrale est simple et directe tout du long, sans la moindre tentative de virtuosité. (…) C'est peut-être en raison de ces singularités que pas un seul compositeur n'aime le Boléro — et de leur point de vue ils ont tout à fait raison. J'ai fait exactement ce que je voulais faire, et pour les auditeurs c'est à prendre ou à laisser. »

 

medium_Ida_Rubinstein_venus_triste_par_romaine_brooks.jpg

Ce morceau symphonique répétitif, inspiré par la belle Ida Rubinstein et créé le 22 novembre 1928 au palais Garnier, dure 17 minutes !!! On rapporte que lors de la première, une dame cramponnée à son fauteuil s’écriait : « Au fou! Au fou! ». A son frère lui racontant la scène, Ravel aurait dit : « Celle-là, elle a compris ! »

Il faut lire l'intéressant article que wikipedia consacre à ce morceau

J'ai également trouvé un site où on peut écouter le boléro (et +) … et un autre où on peut télécharger un clip en écran de veille sur votre ordinateur sur la musique du Boléro

Et pour écouter les archives musicales de la BBC, il suffit de cliquer ici

 

Le boléro est une ballade romantique, qui se développe en Espagne vers la fin du XVIIIe siècle. Il dérive du fandango, joué par les troubadours à la guitare sur un rythme tantôt binaire tantôt ternaire, qui accompagnent un couple de danseurs jouant des castagnettes

Il y a d'autres boléros célèbres comme Besame Mucho, composé par Consuelo Velasquez en 1941, et interprété entre autres par Joséphine Baker, les Beatles, Plácido Domingo, Diana Krall, João Gilberto, Cesaria Evora, Rosa Passos... ou encore Quizás, quizás, quizás, écrit en 1947 par le cubain Osvaldo Farrés et adaptée ensuite en anglais en 1958 par Nat "King" Cole, sous le titre Perhaps, Perhaps, Perhaps. Ici je ne connais pas l'interprète féminine ...


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samedi, 04 novembre 2006

"Nuages d'automne" meutriers à Gaza

 

medium_nuages_d_automne2.JPG

Les enfants de Palestine

De Christian Pierredon

 
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Des enfants sont allés tout près de la frontière

Narguer les militaires par quelques jets de pierre

Pour crier cette haine qu‚ils ont de cette guerre

Et de ces répressions toujours plus sanguinaires

 

Faisant face à Gavroche la machine militaire

Protège les colonies qui ont pillé leur terre

Les hommes sont puissants, très finement armés

Et sur tous ces enfants, n’hésitent à tirer

 

On dit de ces gamins mais quelles sont leurs mères

Qui ont laissé leurs enfants aller jeter ces pierres

Sont-elles encore humaines, comment peuvent-elle faire

Pour les laisser ainsi mourir dans cette guerre

 

C‚est oublier que ces gosses depuis qu‚ils sont nés

Ils n‚ont jamais vécu dans un pays en paix

Leurs dix années sont faites de tant et tant de morts

De maisons écrasées comme unique décor

 

Dites-moi quel espoir peut naître de ces cendres

De ces années perdues qu’ont-ils donc à attendre

Un jour ils ont assez de cette vie qui gronde

Pour finir ils attachent à leur ventre une bombe

 

C’est un peuple prisonnier dans son propre pays

Durant toute l’année ils sont à la merci

Des humeurs des geôliers qui leur barrent l’accès

Aux vivres, aux hôpitaux, et à leur dignité

 

L’olivier, on le sait est un arbre de paix

L’armée sans retenue les a tous arrachés

Comme elle a arraché tous les rêves aux enfants

Il ne leur reste que la rage dans le coeur maintenant

 

Il faudra bien du temps pour soigner leurs blessures

Car ces enfants meurtris ont perdu leur âme pure

Toi l’enfant, la victime de la folie des hommes

Permets-moi de te dire ce simple mot : shalom.

 

L'armée israélienne a lancé mercredi une vaste opération contre Beit Hanoun appelée "nuages d'automne" … La plus importante depuis plusieurs, et qui s'annonce déjà très meurtrière.

 

vendredi, 08 septembre 2006

Le Brésil qui a enchanté ma jeunesse

Vinicius, Toquinho et Baden Powell ...



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vendredi, 19 mai 2006

" Ut queant laxis

medium_cantiga_12.jpg"Ut queant laxis

Resonare fibris

Mira gestorum

Famuli tuorum

Solve polluti

Labii reatum

Sancte Johannes"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

medium_cantiga_7.jpg

 

Que tes serviteurs chantent

d'une voix vibrante

les admirables gestes

de tes actions d'éclat.

Absous des lourdes fautes,

de leurs langues hésitantes

nous t'en prions, saint Jean.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce chant grégorien, hymne à Saint Jean-Baptiste écrit par Paul Diacre au VIIIème siècle, et chanté lors de sa fête le 24 Juin, est à l'origine de notre solfège! En effet, 2 siècles et demi plus tard, le moine Guido d'Arezzo met au point une méthode qui permet de retenir facilement un chant, et de le chanter rapidement sans faire d'erreur. Cette méthode utilise des mnémoniques pour nommer les notes, et un système d'hexacordes qui permet de retrouver très facilement quand est-ce qu'il y a un ton, et quand est-ce qu'il y a un demi-ton, la confusion entre ces deux écarts étant la source la plus fréquente de fausses notes. Avant pratiquement la seule façon d'enseigner à de jeunes choristes les airs à chanter au cours des diverses cérémonies religieuses, c'est l'imitation de vive voix : le maître chante, les élèves répètent, et ce le nombre de fois nécessaire pour que les élèves retiennent correctement le chant. Ca marche mais c'est long !

 

Autre précurseur, Guillaume de Machaut, à la fois l'un des plus grands poètes du Moyen Âge et un grand musicien, auteur de mélodies, mais aussi de motets, et de la première messe polyphonique. Il est de ce fait le premier à dissocier musique et poésie … Son "grand succès" : Douce Dame Jolie !

 

 

 

 

medium_johannes.jpg

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dimanche, 02 avril 2006

A lire et à écouter sans modération ...

 

SANS PAPIER

J’ai pas de papier

D’après ce qu’on dit

Je vais me faire expulser

Vers ce maudit pays

J’entends même dire

Je vous jure c’est vrai

Que j’allais mourir

Si je résistais

Mettront sur le nez

Un de leur coussin

Voudront m’étouffer

Mais y sont pas bien

Pas de risque que je crie

M’auront bien scotché

La bouche et puis

Les mains les pieds

 

Tu sais d'où je viens

Y’a pas que des manchots

Ça frappe du poing

Même sur les marmots

Si tu gueules « j’ai faim »

On te coupe la langue

Si c’est « mort aux chiens !»

On te fou la sangle

Je croyais qu’ici

Les bras ouverts

On m’aurait dit

Respire le grand air

Je croyais qu’ici

Finis les cauchemars

Qui me réveillent la nuit

Maman !

J’ai peur dans le noir

 

Me voilà par terre

Dans cette église

C’est pas l’enfer

Mais ça s’éternise

Paraît que dehors

Y’a des uniformes

Qui veulent ma mort

En bonne et due forme

J’ai pas de papier

D’après ce qu’on dit

Je vais me faire expulser

Vers ce maudit pays

J’ai pas de papier

Et je sais même pas

Si je vais me faire tuer

Ici ou là-bas….

 

Gavroche

 

La rue est son univers. Guitare en bandoulière, Gavroche dénonce les injustices sociales et la part d'ombre de l'existence. La poésie de Gavroche est libre et rebelle, parfois teintée d'humour, et se déploie en chansons festives, rock, reggae et tzigane.

Deux de ses chansons à écouter : "Kouleur de la terre" et "sans papiers"

mardi, 14 février 2006

Message perso ...


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