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samedi, 27 mai 2006

La fin d'un rêve

medium_proces_babeuf.jpg" Reste le dénouement, qui n'est qu'un cri d'horreur. Ses lettres cachetées, Babeuf sort un objet d'une cachette, un morceau de bougeoir affûté sur les dalles pendant des semaines. Il l'examine. Il vérifie du doigt la pointe et le fil de son arme. Il ouvre sa chemise... Il s'est raté. Ecroulé sur le sol, il perd beaucoup de sang. Le jour baisse, un gardien pousse la soupe par le guichet sans remarquer ce qui se passe. Voici la nuit. Que la mort est longue à venir ! Il s'évanouit, reprend connaissance, s'évanouit de nouveau. Quand les hommes viennent le chercher, un peu avant l'aube, ils découvrent du sang, un corps inerte ; embarrassés, ils hésitent. Mais dans le couloir, une voix gronde et les presse. Ils empoignent le corps et l'emportent vers l'échafaud. "

Je t'écris au sujet de Gracchus Babeuf

de Jean Soublin, Editions Atelier du Gué

 

Le 8 prairial an V (27 mai 1797), Gracchus Babeuf était guillotiné à Vendôme, en compagnie de Darthé. Ils figuraient parmi les quarante-sept inculpés dans le procès qui est resté dans l’histoire sous l’appellation de « Conjuration des égaux », autrement dit la tentative de renverser le Directoire au moment où celui-ci remettait ouvertement en cause le processus ouvert par la Révolution de 1789. Procès politique - le premier à faire l’objet d’un compte rendu in extenso -, le procès Babeuf fut délibérément organisé loin de Paris pour éviter des manifestations populaires. D’autant que l’un des accusés, Drouet, député aux Cinq-Cents, était celui-là même qui reconnut et fit arrêter Louis XVI à Varennes, lors de sa fuite...

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