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dimanche, 30 décembre 2007

Heure exquise qui nous grise

Heure exquise, qui nous grise lentement

La promesse, la caresse du moment

L'ineffable étreinte de nos désirs fous

Tout dit: Gardez-moi puisque je suis à vous

 

Sanglots profonds et longs des tendres violons

Mon coeur chante avec vous à casse-coeur, casse-cou

Brebis prends bien garde au loup

Le gazon glisse et l'air est doux

Et la brebis te dit; je t'aime loup

 

Heure exquise, qui nous grise lentement

La promesse, la caresse du moment

L'ineffable étreinte de non désirs fous

Tout dit: Gardez-moi puisque je suis à vous

 

b218432fa18a9029b8ad153a8f3ac313.jpgPeut-être mes grands-parents ont-ils assisté à une de représentations de "La veuve joyeuse" au théâtre Mogador avec Marcel Merkès, ou bien ont-ils acheté le disque avec André Dassary (et, je crois, Mado Robin), toujours est-il que toute mon enfance j'ai entendu ma grand-mère chanter cet air à longueur de journée !

 

La première représentation de l'opérette de Franz Lehar avait eu lieu le 30 décembre 1905 à Vienne. Le livret mettait en scène le Paris frivole et galantdes années 1900, ville cosmopolite où le champagne coule à flot, avec ses bulles aussi légères que le french cancan, lieu mythique où tout est possible, même le sauvetage d’un pays en faillite grâce au mariage d’une riche veuve, arrangé au cours d’une grande fête donnée par l’ambassade du Pontevedrino.

Le succès est immédiat : Berlin le 1° novembre 1906, Londres le 8 juin 1907, New York le 20 octobre 1907, en 2 ans, l'opérette sera jouée dans 30 pays, totalisant plus de 18 000 représentations.

La première parisienne a lieu le 28 avril 1909 au théâtre de l’Apollo. La Veuve Joyeuse fait courir tout Paris et en janvier 1914, le théâtre fête la 1000ème représentation. La Veuve Joyeuse se joue aussi partout en province, mais avec la 1ère guerre mondiale l’œuvre devient indésirable en France et ne réapparaitra à Paris qu'en 1925 ...

 

 

"air de Vilya" par Felicity Lott, soprano, avec l'Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Michel Plasson, Théâtre des Champs-Elysées le 14 mai 1990

 

 

et par June Anderson, New York Philharmonic New Year's Eve Gala sous la direction de Zubin Mehta, 31 December 1990

 

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