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jeudi, 02 février 2006

Don Camillo et Peppone à Cuges-les-Pins

medium_5934.jpgLe tribunal d'instance d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) a tranché mardi un litige entre le curé et le maire communiste du village provençal de Cuges-les-Pins. Le tribunal a en effet ordonné l'inscription sur les listes électorales du père Francis Bagnéris, curé de Cuges et de Gémenos (Bouches-du-Rhône), deux petites communes situées près d'Aubagne.

Le curé a assigné en justice l'édile qui refuse de considérer qu'il vit "à temps plein" sur sa commune.

Depuis un an, le curé partage son ministère entre Gémenos et Cuges-les-Pins, deux villages distants d'une dizaine de kilomètres, au pied du massif de la Sainte-Baume.

Il loge habituellement au presbytère de Gémenos mais, n'ayant pas de permis de conduire, il s'installe trois jours par semaine dans la sacristie de l'église de Cuges-les-Pins.

Le logement de fonction destiné au prêtre du village est aujourd'hui jugé insalubre et des travaux, financés par la mairie, devraient commencer en 2007.

Le maire estime donc que le curé n'est pas nommé à "plein temps" à Cuges-les-Pins et ne peut donc être inscrit sur les listes électorales.

La justice a estimé que les justificatifs produits par le curé dans le cadre de la procédure -documents postaux, attestations sur l'honneur de résidants- mais aussi le fait que le curé reçoive dans son bureau au presbytère de Cuges et y entrepose ses archives, étaient suffisants pour faire de Cuges son logement principal.

Les 3.700 habitants du village observent cette joute d'un oeil surpris. D'un côté, certains estiment qu'un curé ne doit pas "semer la zizanie chez ses ouailles". De l'autre, les plus pratiquants dénoncent une "coup de force politique", un siècle après la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"C'est une décision de justice, nous nous y conformerons puisque qu'elle n'est pas suspensive", a déclaré le maire, commentant l'arrêt rendu par le tribunal. Il n'exclut toutefois pas de se pourvoir en cassation.

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Commentaires

Miss Kittin à Sonar, un cauchemar. M'a donné le cafard. Tout le monde sous le chapiteau. Des couleurs. Des grosses lunettes. Des déhanchés de fou.

La suite sur http://hirsute.hautetfort.com

Écrit par : Andy Verol | jeudi, 02 février 2006

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