lundi, 30 janvier 2006
Bloody Sunday
Le 30 janvier 1972, au cours d'une émeute à Derry, en Irlande du Nord, treize civils sont abattus par des parachutistes de l'armée britannique. En réponse, le 22 février, l'Armée républicaine irlandaise (IRA) fera exploser le mess des officiers parachutistes d'Aldershot en Angleterre, provoquant la mort de six civils et d'un militaire.
La musique de U2 "Sunday, bloody Sunday" devient un hymne officieux de l’Irlande.
Jeudi dernier le Premier ministre britannique Tony Blair et son homologue irlandais Bertie Ahern appellaient à la reprise le 6 février des négociations sur le partage du pouvoir en Irlande du Nord DUBLIN afin de tenir compte de la décision de l'IRA de désarmer et de rendre permanent son cessez-le-feu de 1997. S'exprimant côte-à-côte lors d'une rencontre à Dublin, ils se sont tous deux prononcés pour une relance, d'ici la fin de l'année, de l'administration mixte nord-irlandaise, pierre angulaire de l'accord du Vendredi-Saint de 1998 prévoyant une répartition du pouvoir entre catholiques et protestants.
On ne peut qu'espérer une même évolution en palestine ... voir l'interview de Raji Sourani, défenseur des droits humains en Palestine occupée, qui répond au journal Le Temps.
«Too long a sacrifice
Can make a stone of the heart.
Oh when may it suffice ?»
Yeats, Easter 1916
«Un trop long sacrifice
Peut transformer le cœur en pierre.
Ô, quand donc cela suffira-t-il ?»
Yeats,Pâques 1916
21:05 Publié dans Bavardage, musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
A bord de challenger ce 28 janvier 1986
Dieu qu'il fait froid en Floride, ce mardi matin !
Toute la nuit, à Cap Canaveral, le mercure s'est maintenu sous le point de congélation. De nombreux ingénieurs s'en inquiètent: la Navette spatiale n'est pas conçue pour un tir «au Canada»! En dépit de leurs vives protestations, les responsables de la mission STS-51L décident quand même de poursuivre les préparatifs.
D'abord prévu pour le 22 janvier, le départ de Challenger a déjà été reporté à quatre reprises. La veille, les sept membres de l'équipage, sanglés cinq heures d'affilée à leurs sièges, ont de surcroît attendu que les techniciens réussissent à enlever la poignée de l'écoutille. La cinquième tentative de décollage est à présent fixée à 9h38 (heure locale), malgré le fait que la tour de lancement soit couverte de glace.
En effet, des guirlandes de glaçons dont certains font plus de cinquante centimètres pendent de toutes parts. Il est à craindre que, sous le choc du décollage, quelques-uns n'aillent heurter le vaisseau et endommage alors les fragiles tuiles thermiques de l'orbiteur. D'ailleurs, à trois reprises, une équipe d'inspection est dépêchée sur les lieux afin de jauger la situation.
La suite, ce sera le drame : A 11h38, la navette spatiale américaine "Challenger" explose, une minute trente après son décollage. Les spectateurs présents à Cap Canaveral ainsi que des millions de téléspectateurs assistent en direct à la catastrophe. Les sept astronautes présents à bord de "Challenger" dont deux femmes périssent dans l'explosion.
Voir aussi :
Report of the Presidential Commission on the Space Shuttle Challenger Accident
• Sequence of Major Events of the Challenger Accident
• The transcript from the mission's voice recorder.
• The fate of Challenger's crew: Dr. Joseph P. Kerwin's investigation report
00:40 Publié dans espace | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 28 janvier 2006
Il y a 250 ans ... Mozart !
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vendredi, 27 janvier 2006
Les "folles" de la place de Mai marchent pour la dernière fois pendant 24 heures
Les Mères de la Place de Mai, dont les enfants ont "disparu" pendant la dictature militaire en Argentine (1976-82), ont marché jeudi à Buenos Aires pour la dernière fois 24 heures d'affilée devant "la casa rosada", le palais présidentiel, mais sans pour autant renoncer à leur combat. Quelque 25 Mères ont commencé mercredi leur marathon à 18H00, au son de l'Internationale, autour de l'obélisque de la place de Mai, qui, depuis plus d'un quart de siècle, voit ces femmes manifester inlassablement contre toutes les injustices. A 07H00 jeudi matin, la plupart étaient toujours là, marchant et se reposant à tour de rôle.
C'est le 25ème, et donc l'ultime grand défilé pour réclamer justice pour les disparus sous la dictature. Hebe de Bonafini la fondatrice du mouvement, explique la décision des Mères : "C'est la dernière marche parce que l'ennemi n'est plus à la casa rosada".
L'ennemi, c'était la junte militaire qui entre 1976 et 1983 a fait disparaître 30 000 opposants à la dictature. Mais aujourd'hui, l'actuel président Nestor Kirchner est considéré comme un ami par les "Mères".
Les "folles" de la place de Mai, comme les ont surnommées les militaires argentins, ne désarment pas pour autant. Ces femmes ont entre 74 et 93 ans, elles ne sont plus qu'une quarantaine et certaines sont malades, mais elle continueront malgré tout à manifester. Chaque jeudi depuis 1977, elles marchent pendant une demi-heure autour de l'obélisque de la place de Mai et elles ont bien l'intention de continuer comme elles le font depuis presque 30 ans, pour leurs disparus, "jusqu'à ce que la dernière Mère puisse marcher", assure leur présidente.
00:09 Publié dans chronique à gauche, coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 26 janvier 2006
à écouter
13:40 Publié dans musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
Le produit
Qui a sa photo sur l'affiche?
Une femme.
Qui se pavane toute nue?
Une femme.
Qui est recouverte des pieds à la tête?
Une femme.
Qui a mille manières de se coiffer?
Une femme.
Qui met de la couleur sur son visage?
Une femme.
Qui a besoin de bijoux sur le nez, aux oreilles?
Une femme.
Qui porte sur le dos les marques de coups de fouets?
Une femme.
Qui a les larmes aux yeux?
Une femme.
Qui a été tuée en pleine nuit?
Une femme.
Qui sourit sur la photo?
Une femme.
Ce poème est paru dans "Femmes, poèmes d'amour et de combat" de Talisma Nasreen, aux éditions Librio (seulement 2€)
Née en 19962 au Bangladesh, Talisma Nasreen s'est rapidement révoltée contre le "cercle rouge des interdits" infligé aux femmes au nom de la tradition et de l'Islam. Issue d’une famille aisée et cultivée, elle écrit ses premiers poèmes à 14 ans. Elle fait des études de médecine et devient gynécologue. En 1990, elle publie des articles dans des journaux dont le sujet central est la critique de l’organisation patriarcale de son pays et la soumission dont la femme est victime. Très vite, ses écrits dérangent et elle ne tarde pas à être la cible des fondamentalistes et du gouvernement.
Elle ne s’arrête pas pour autant et publie un roman en 1992, intitulé « Lajja » (la honte) qui condamne les affrontements entre musulmans et hindous. Le gouvernement interdit la vente de ce livre pour « incitation à la haine interconfessionnelle ».
Un an plus tard, un groupe fondamentaliste (Le Conseil des soldats de l’Islam) émet une fatwa qui promet une prime à qui assassinera la jeune femme. Talisma Nasreen ne plie pas et continue à publier ses écrits. Le gouvernement lance un mandat d’arrêt contre elle.
Les manifestations de ses détracteurs se multiplient jusqu’à atteindre un mouvement de 100 000 personnes qui scandent « À mort Nasreen » le 29 juillet 1994.. Elle doit plonger dans la clandestinité dont elle ne sortira en août 94 que pour être expulsée après d'âpres négociations de plusieurs pays interpellés par des groupes humanistes et féministes. Elle entame alors une longue errance en occident qui débutera en Suède puis en Allemagne. Elle vit aujourd’hui à Berlin.
À propos de ses écrits, elle déclare « Il y a beaucoup de gens qui font de la littérature ; aussi je crois que je dois utiliser la littérature comme un moyen pour transmettre un message, pour dire quelque chose de plus. »
01:30 Publié dans à méditer, coup de coeur, coup de gueule, poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 18 janvier 2006
Je vais devenir une mami gate...use !
11:10 Publié dans coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 17 janvier 2006
Julie est née !!!
"Les enfants martyrs sont ceux qu'on embrasse trop. Les grand-mères sont particulièrement recherchées pour cette tâche de tortionnaire." (Henry de Montherlant)
Eh bien à partir d'aujourdh'hui, je deviens tortionnaire, pardon …. grand-mère !!!
Dansez, les petites filles,
Toutes en rond.
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront.
Dansez, les petites reines,
Toutes en rond.
Les amoureux sous les frênes
S'embrasseront.
Dansez, les petites folles,
Toutes en rond.
Les bouquins dans les écoles
Bougonneront.
Dansez, les petites belles,
Toutes en rond.
Les oiseaux avec leurs ailes
Applaudiront.
Dansez, les petites fées,
Toutes en rond.
Dansez, de bleuets coiffées,
L'aurore au front.
Dansez, les petites femmes,
Toutes en rond.
Les messieurs diront aux dames
Ce qu'ils voudront.
23:45 Publié dans coup de coeur, Hugo...mania, messages perso ..., poèmes | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
lundi, 16 janvier 2006
Deux sites coup de coeur
le site "Entre-deux" est magnifique ... belles photos de Paris (et d'ailleurs) à ne pas manquer.
Merci à une "japonaise à Paris" de regarder notre pays avec autant de talent !!!
et "au fil de soi" avec plein de poèmes et de photos ...
23:10 Publié dans coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Starry, starry night !
Van Gogh en images et en musique ...
Il faut absolument aller voir le site de l'école élémentaire André Moncond'huy de Villers-Cotterêts !!! j'y ai trouvé un dossier Van Gogh et un diaporama de quelques unes de ses œuvres sur une chanson de Don Mclean tirée de son album starry, starry night. Un régal !!!
18:05 Publié dans coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |