jeudi, 21 septembre 2006
La vie en rose
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vendredi, 15 septembre 2006
Vous vous appelez comment ?
"- vous vous appelez comment ?
- lieutenant Colombo.
- je veux dire, votre petit nom...
- lieutenant"
Un écrivain annonce à son collègue qu'il désire faire mourir l'héroïne grâce à qui tous deux gagnent leur vie. L'autre, n'ayant jamais écrit une seule ligne de sa vie, décide de tuer son associé afin de toucher l'assurance-vie. Pour ce faire, il l'emmène dans une petite maisonnette isolée...Cela fait exactement 35 ans que l'inspecteur à l'imperméable miteux et au cabriolet 403 ne lâche sa proie qu'après l'aveu final, sans jamais la moindre trace de sang ni de coup porté.
Au fait vous le connaissez, vous, son petit nom?
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mardi, 12 septembre 2006
Nostalgie
10:30 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 01 septembre 2006
c'est la rentrée ...
Le cancre
Je vis tout seul au fond d'la classe
Je dis je vis mais pas vraiment
J'ai pas d'cervelle, j'ai que d'la crasse
Faut s'faire tout p'tit, petitement
Et pendant que les purs, les vrais intelligents
Vous savez ceux qui sont toujours au premier rang
Pendant qu'ils vivent la vie des autres
La vie des bons auteurs, la vie des douze apôtres
Moi j'vis la mienne, et vive le naufrage
Moi j'vis la mienne, et vive le voyage
Un bout d'soleil tombé du ciel au creux d'ma main
Et je voyage
Un chant d'oiseau qui s'est perdu parc'que personne l'a entendu
Et je voyage
Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir et vous serez de bon adultes
Et mon frère corbeau à l'autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps
Le professeur m'a dit que j'étais intelligent, mais pas comme il le faudrait,
C'est pas d'la bonne intelligence
Je suis ce qu'on ne doit pas faire
L'exemple à ne pas retenir
Qui rit quand il faudrait se taire
Et mon avenir, ils disent que j'ai pas d'avenir
Et pendant que les autres font des sciences naturelles
Moi je pense à Margot, Margot, qui est si belle
Qui ne sait rien du tout, ni d'Iena, ni d'Arcole
Mais qui à la peau douce et douce la parole
Qui se fout du génie
Et vive le naufrage
Et qui aime la vie
Et vive le voyage
Un grand loup bleu danse dans ses yeux quand je le veux
Et je voyage
Puis il me mord au creux des reins c'était hier je m'en souviens
Et je voyage
Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir et vous serez de bon adultes
Et mon frère corbeau à l'autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps
Apprendre à lire et à écrire, pour moi aussi c'est important
Mais après pour lire quoi, écrire quoi, ce qui les arrange les grands
Le jour de ma naissance, je suis venu dans le tumulte
Sans doute pour m'avertir que je venais dans un monde occupé par les adultes
Ca s'rait bien l'école, si au lieu de toujours parler d'hier
On nous parlait un peu d'aujourd'hui, de demain
Mais d'quoi j'me mêle moi, j'y connais rien
Pourtant j'ai l'impression que j'apprendrais mieux
Ce qui me touche un peu, ce que j'aime bien
C'est peut-être pour demain, qu'est-ce que ça s'ra chouette
Maintenant il faut qu'je rentre, la cloche à sonner
Composition d'histoire, j'aurais dû réviser
Et moi j'suis là à parler, j'perd mon temps oui
Vous savez peut-être, il y a eu un coup d'Etat au Chili
On y assassine pour un non, pour un oui
Au Portugal, il y en a eu un aussi
Au petit matin, c'était la fin de la nuit
Et il paraît qu'en Espagne, on recommence à chanter dans les rues
Mais je n'suis sur de rien, j'ai seulement entendu dire
il vaut mieux que je rentre, la cloche à sonner
Ah, composition d'histoire et j'ai encore oublié
Et pourtant c'est facile, et puis c'est important
Mais.. Mais j'm'en rappelle jamais la date de la bataille de
Marignan
Mais je sais qu'c'est facile, mais j'ai encore oublié, ah merde !
Dimanche j'vais encore être collé
Mais pourtant c'est facile, et puis c'est important, la date de la bataille
De Marignan
C'est ça qu'y est important, la date de la bataille de Marignan
Paroles: Leny Escudero. Musique: Thierry Fervant 1974 "Le Voyage"
© Créon Music
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mardi, 29 août 2006
The last concert
Cette soirée du 29 août 66, les vingt-quatre mille spectateurs du Candlestick Park de San Francisco n'ont pas réalisé que les Beatles ne pourraient plus s'entendre assez pour chanter en public, et que ce serait leur dernier concert !
Question: "Paul, many of the top artists and musicians in the Pop field today have said the Beatles have been a major influence in their music. Are there any other artists who have an important influence on you and the music you have created?"
PAUL: "Oh yes. Nearly everyone, you know. We pinch as much from other people as they pinch from us."
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mercredi, 26 juillet 2006
Ca fait un fameux bail ...
23:40 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
lundi, 19 juin 2006
Salut l'artiste !
"Habité par les gens", Raymond Devos se définissait lui-même comme "un conteur et non comme un comédien ou metteur en scène". En 1991, Patrick Poivre d'Arvor l'avait interviewé en lui posant la question : "Après votre mort, que pensera-t-on de vous?" .... "On dira, c'était un gars bien" répondait-il! Le "roi de l'absurde" s'en est allé ... l'humoriste est enterré aujourd'hui à Saint Rémy-lès-Chevreuse.
C'est au hasard d'une tournée théâtrale qu’il avait découvert l'absurde et le comique de situation. Interrogeant un maître d'hôtel, "Je voudrais voir la mer", il se voit répondre "Vous n'y pensez pas, elle est démontée". "Quand la remontera-t-on ?" insiste-t-il. "C'est une question de temps"... Ces quatre répliques lui donnent la matière à un sketch, la Mer, puis bientôt à un autre, le Car pour Caen, et finalement à un style devenu inimitable.
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jeudi, 01 juin 2006
La fête de notre quartier
Mardi on a invité les voisins à faire la fête
J'ai pu obtenir quelques photos de l'événement !!
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Le matin la fanfare a fait le tour du quartier,
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Zezette et Mimille se sont mis sur leur 31
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La famille Péchu était au complet
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Fanfan a amené sa bicyclette,
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Titine sa poupée,
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Et monsieur Firmin son chien …
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Les mamis du club étaient au rendez-vous
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Même monsieur le curé est venu faire un petit tour!
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On a mangé et bu ...
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Et fait la sieste au soleil ...
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Et puis l'orchestre s'est mis à jouer
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Et on a dansé …
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Dansé …
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14:20 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
samedi, 18 mars 2006
Histoire d'eau
Le Forum mondial sur l'eau se tient à Mexico du 16 au 22 mars et Action contre la faim veut que l’on s’interroge sur une réalité : "Pourriez-vous vivre avec 5 litres d’eau par jour?". Samedi, à Paris et dans 5 villes de France (Brest, Bordeaux, Lille, Lyon et Montauban), seront organisés de grands rassemblements afin de rappeler la grande inégalité qui existe dans l’accès à une eau potable en quantité et de qualité suffisante. L’idée : créer un "choc visuel". Des dizaines de seaux seront posés sur une immense bâche, d’un côté les 600 litres consommés en moyenne par un Américain, les 150 litres consommés par un Français, … et de l’autre côté les 5 ou 10 litres consommés par un Ethiopien ou encore un Afghan.
Dans nos pays civilisés nous faisons couler cette eau sans restriction dans nos cuisines et nos salles de bain, nous l'utilisons pour arroser nos plantes ou laver nos voitures, souvent nous la gaspillons jusqu'à ce que des épisodes de sécheresse viennent nous rappeler que c'est un bien précieux qu'il fait préserver.
Du plus loin que je me souvienne, nous avons toujours eu l'"eau courante" et les "commodités" à la maison. Mais je me souviens de la maison de mes grands parents paternels où l'eau n'arrivait que dans la cuisine. La "salle de bain" était une petite pièce avec une bassine et un broc, et mes grands parents allaient donc se laver aux "bains-douches" municipaux, jusqu'à ce que, sous la pression de mon père et de mes oncles, ils se décident à faire installer une baignoire! Dans les campagnes, ces commodités sont arrivées encore plus tard, et nous avions des copines de classe, sûrement plus fortunées que nous, qui n'avaient toujours pas l'eau courante à l'intérieur de leur maison au milieu des années 60, et ceci pourtant dans de riches propriétés viticoles, des "châteaux" à quelques kilomètres de Bordeaux. Quand j'avais onze ans, du fait de l'absence de mes parents j'ai été quelques mois pensionnaire, et nous nous lavions dans un bidet, derrière un rideau. Durant ces quelques mois, je n'ai pas dû prendre un seul bain ou une seule douche, sauf les week end où j'allais chez mes grands parents maternels.
Bien que nous fussions une famille aisée et plutôt moderne, mes parents ont acheté leur première machine à laver en 63 ou 64, et encore nous n'y lavions pas les grosses pièces de "blanc". A cette époque, nous avions une employée, Madame Matthieu, qui venait deux fois par mois pendant 3 jours faire la grande lessive : une journée pour le trempage, une journée de lavage puis une dernière journée pour le rinçage et le "tordage" du linge pour lequel elle mettait toute la famille à contribution.
J'ai toujours connu Madame Matthieu; avant de venir chez nous et chez mes oncles et tantes, elle travaillait déjà chez mes grands parents. C'est sans doute parce que nous l'avions comme laveuse que mes parents ont tardé un peu pour acheter une machine à laver.
Le premier jour, elle mettait les draps, les nappes et les serviettes dans un grand évier dans la buanderie au sous sol de la maison. Elle attrapait ensuite chaque pièce de linge pour la frotter avec une brosse de chiendent sur une planche en bois. L'eau était froide et ses main rapidement violacées. Elle disposait au fur et à mesure le linge décrassé dans une grande lessiveuse, sortes de récipient en tôle galvanisée, muni d'un couvercle, où l'on faisait bouillir le linge en le disposant autour d'un tube central avec un embout en forme de champignon qui permettait une sorte d'arrosage automatique.
Le lendemain la maison ressemblait à un sauna. Avec ma mère, elle hissait la lessiveuse sur une cuisinière, puis la remplissait d'eau, un seau, deux seaux... sans doute une dizaine. Les lessives "tide" ou "ariel" existait déjà depuis quelques années et d'autres marques faisaient leur apparition, mais à la maison on continuait à acheter en pharmacie du perborate de soude pour blanchir - une célèbre marque, Persil, en a d'ailleurs gagné son nom (pour Perborate et Silicates) - et du bicarbonate de soude pour assouplir …
Puis, comme un volcan, la lessiveuse se mettait en activité et bouillait pendant des heures. Comme un jeyser, des jets bouillants sortaient du champignon central de la lessiveuse et éclaboussaient la cuisinière. L'odeur de lessive s'infiltrait partout, et une sorte de brouillard remplissait tous les étages. Madame Matthieu en profitait pour faire quelques travaux de couture, et ce jour là elle avait le droit à une petite pose pour le goûter. En fin d'après midi, il fallait encore pousser la lessiveuse sur le côté, mais il fallait attendre le lendemain pour descendre la lessiveuse encore chaude.
Tôt le matin du troisième jour, Madame Matthieu empoignaient la lessiveuse et la descendaient avec précaution de la cuisinière, aidée par ma mère. Puis de nouveau elle brossait, savonnait, pétrissait, malaxait …Au rinçage, elle lançait chaque pièce comme un filet de pêcheur, le reprenait, le relancait pour bien extraire toute la lessive des fibres puis expédiait chaque pièce avec dextérité sur des tréteaux où elle s'égoutait un peu.
Puis venait l'essorage, auquel nous participions tous. Il fallait travailler à deux : nous prenions chacun une extrémité du drap et debout, les jambes bien campées, nous le tordions, les mains cramponnées au tissu qui nous échappait. Nous faisions naître des cataractes d'eau, puis quand le drap était bien essoré, l'un de nous criait "Attention je lâche" et la toile se dévissait puis nous secouions le drap en son milieu pour le défroisser un peu. Ensuite il fallait encore sortir le linge au jardin, puis l'étendre en évitant les plis qui ne partiraient plus au repassage ...
01:10 Publié dans Bavardage, souvenirs | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 10 mars 2006
Il y a 20 ans, Philippe Brocard
01:36 Publié dans chronique à gauche, souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |