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mercredi, 26 décembre 2007

Qu'est ce t'as eu ?

Qu'est ce t'as eu ? des cadeaux !

 

 

 

 

 

Qu'est ce t'as eu ? un tricycle

Qu'est ce t'as eu ? un gros camion !

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Qu'est ce t'as eu ? un train en bois !

Qu'est ce t'as eu ? des livres d'images !

Qu'est ce t'as eu ? je sais plus !!!! y'en a trop !!!

lundi, 24 décembre 2007

Black Christmas

 Par Alphonse ALLAIS

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I - PROLOGUE

Je veux bien encore, malgré mon extrême lassitude, malgré mon écoeurement de tout ce qui se passe en ce moment, malgré mille déceptions de toutes sortes, je veux bien vous dire un conte de Noël.

Oui, mais pas un conte de Noël comme tous les autres.

Dans les coutumiers contes de Noël, il tombe de la neige, comme si le bon Dieu plumait ses angelots.

S'il ne neige pas, dans les contes de Noël, au moins le sol est durci par le froid et le talon des passants résonne joyeusement sur les pavés.

Dans mon conte de Noël de cette année, si ça ne vous fait rien, nous jouirons d'une chaleur de tous les diables, phénomène peu étonnant quand vous saurez que la chose se passe dans une plantation de La Havane.

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dimanche, 27 mai 2007

Arènes sanglantes

16b4b936ff9730bf69ef62a465bf5f5f.jpg"Pendant que le public envahissait tumultueusement la place, et que le vaste entonnoir des gradins se noircissait d’une foule de plus en plus compacte, les toreros arrivaient les uns après les autres par une porte de derrière dans l’endroit qui leur sert de foyer, et où ils attendent l’heure de la funcion.

C’est une grande salle blanchie à la chaux, d’un aspect triste et nu. Quelques petites bougies y font trembloter leurs étoiles d’un jaune fade devant une image enfumée de Notre-Dame suspendue à la muraille ; car, ainsi que tous les gens exposés par état à des périls de mort, les toreros sont dévots, ou tout au moins superstitieux ; chacun possède une amulette, à laquelle il a pleine confiance ; certains présages les abattent ou les enhardissent ; ils savent, disent-ils, les courses qui leur seront funestes. Un cierge offert et brûlé à propos peut cependant corriger le sort et prévenir le péril. Il y en avait bien, ce jour-là, une douzaine d’allumés, ce qui prouvait la justesse de la remarque de don Andrès sur la force et la férocité des taureaux de Gaviria qu’il avait vus la veille à l’Arroyo, et dont il décrivait avec tant d’enthousiasme les qualités à sa fiancée Feliciana, médiocre appréciatrice de semblables mérites.

Il vint à peu près une douzaine de toreros, chulos, banderilleros, espadas, embossés dans leurs capes de percaline glacée. Tous, en passant devant la madone, firent une inclinaison de tête plus ou moins accentuée. Ce devoir accompli, ils allèrent prendre sur une table la copa de fuego, petite coupe à manche de bois et remplie de charbon, posée là pour la plus grande commodité des fumeurs de cigarettes et de puros, et se mirent à pousser des bouffées en se promenant ou campés sur les bancs de bois le long du mur.

Un seul passa devant le tableau révéré sans lui accorder cette marque de respect, et s’assit à l’écart en croisant l’une sur l’autre des jambes nerveuses que le luisant du bas de soie aurait pu faire croire de marbre. Son pouce et son index, jaunes comme de l’or, sortaient par l’hiatus de son manteau, tenant serré un reste de papelito aux trois quarts consumé. Le feu s’approchait de l’épiderme de manière à brûler des doigts plus délicats; mais le torero n’y faisait pas attention, occupé qu’il paraissait d’une pensée absorbante.

C’était un homme de vingt-cinq à vingt-huit ans. Son teint basané, ses yeux de jais, ses cheveux crépus démontraient son origine andalouse. Il devait être de Séville, cette prunelle noire de la terre, cette patrie naturelle des vaillants garçons, des bien plantés, des bien campés, des gratteurs de guitare, des dompteurs de chevaux, des piqueurs de taureaux, des joueurs de navaja, de ceux du bras de fer et de la main irritée.

Il eût été difficile de voir un corps plus robuste et des membres mieux découplés. Sa force s’arrêtait juste au point où elle serait devenue de la pesanteur. Il était aussi bien taillé pour la lutte que pour la course, et, si l’on pouvait supposer à la nature l’intention expresse de faire des toreros, elle n’avait jamais aussi bien réussi qu’en modelant cet Hercule aux proportions déliées.

Par son manteau entrebâillé, on voyait pétiller dans l’ombre quelques paillettes de sa veste incarnat et argent, et le chaton de la sortija qui retenait les bouts de sa cravate ; la pierre de cet anneau était d’une assez grande valeur, et montrait, comme tout le reste du costume, que le possesseur appartenait à l’aristocratie de sa profession. Son moño de rubans neufs, lié à la petite mèche de cheveux réservée exprès, s’épanouissait derrière sa nuque en touffe opulente ; sa montera, du plus beau noir, disparaissait sous des agréments de soie de même couleur, et se nouait sous son menton par des jugulaires qui n’avaient jamais servi ; ses escarpins, d’une petitesse extraordinaire, auraient fait honneur au plus habile cordonnier de Paris, et eussent pu servir de chaussons à une danseuse de l’Opéra.

Cependant Juancho, tel était son nom, n’avait pas l’air ouvert et franc qui convient à un beau garçon bien habillé et qui va tout à l’heure se faire applaudir par les femmes : l’appréhension de la lutte prochaine troublait-elle sa sérénité ? Les périls que courent les combattants dans l’arène, et qui sont beaucoup moins grands qu’on ne pense, ne devaient avoir rien de bien inquiétant pour un gaillard découplé comme Juancho. Avait-il vu en rêve un taureau infernal portant sur des cornes d’acier rougi un matador embroché ?"

Théophile gautier (Militona)


950600abc28da3a403970c8ff5d3ac53.jpgCe week-end, c'est la féria de Nîmes, véritable institution pour la ville : Pendant quelques jours la ville prend des accents espagnols et la fièvre s'empare de la population qui vit au rythme du flamenco, entraînée par la musique des penas ! On célèbre un animal élevé au rang d'un dieu, le Taureau que l'homme défie lors de courses effrénées et de corridas.

J'aime les animaux et la corrida devrait me révulser et pourtant j'avoue qu'elle me fascine depuis l'enfance. Sans doute le souvenir des arènes en bois du Bouscat, près de Bordeaux, qui furent détruites par un incendie en 1961, à quelques centaines de mètres de chez mes grands parents. Les camions, après avoir déchargé les taureaux, venaient se garer dans la rue, devant la maison, et je me souviens d'avoir vu (et senti !) les bêtes mortes mais encore chaudes que l'on ramenait vers l'abattoir. Ma ville natale avait d'ailleurs une forte tradition tauromachique puisqu'elle possédait aussi autrefois 2 autres arènes à La Benatte et à Talence, tradition glorifiée par Francisco Goya qui réalisa pendant son exil aquitain un recueil de lithographies intitulé Les Taureaux de Bordeaux.

be2f2b201d39662f977d675a00525800.jpgAutre souvenir qui m'a marquée, le premier film que j'ai vu au cinéma, 2 ou 3 ans avant l'incendie du Bouscat : j'étais en vacances au Pays basque, un petit village appelé Estérencuby, et c'était jour de fête : pelote basque, danses, chants... et le soir, pour finir en beauté, quelques parents avaient décidé d'emmener les enfants au cinéma à Saint Jean Pied de Port. Refus de mes parents qui estimaient que le film n'était pas pour les enfants, et déception de voir partir mes copains. J'ai dû pleurer à chaudes larmes, ce qui a dû amadouer mon père ! Alors course folle pour parcourir la dizaine de kilomètres et finalement j'ai rejoint mes copains; le film était déjà ancien et s'appelait Arènes sanglantes, je me souviens encore de Tyrone Power endossant l'habit de lumière …

samedi, 26 mai 2007

Le roi de la contrebande

8c1c451fafa4ba6a18b03f185510992b.jpgNous étions vingt ou trente,

Brigands dans une bande,

Tous habillés de blanc,

A la mode des...

Vous m'entendez ?

Tous habillés de blanc

A la mode des marchands.

 

La première volerie

Que je fis dans ma vie

C'est d'avoir goupillé,

La bourse d'un...

Vous m'entendez ?

C'est d'avoir goupillé

La bourse d'un curé.

 

J'entrai dedans sa chambre

Mon Dieu, qu'elle était grande !

J'y trouvai mille écus,

Je mis la main...

Vous m'entendez ?

J'y trouvai mille écus,

Je mis la main dessus.

 

J'entrai dedans une autre,

Mon Dieu, qu'elle était haute !

De robes et de manteaux

J'en chargeai trois...

Vous m'entendez ?

De robes et de manteaux,

J'en chargeai trois chariots.

 

Je les portai pour vendre

A la foire en Hollande.

J' les vendis bon marché,

Ils n' m'avaient rien...

Vous m'entendez ?

J' les vendis bon marché,

Ils n' m'avaient rien coûté.

 

Ces Messieurs de Grenoble

Avec leurs longues robes,

Et leurs bonnets carrés,

M'eurent bientôt...

Vous m'entendez ?

Et leurs bonnets carrés

M'eurent bientôt jugé.

 

Ils m'ont jugé à pendre,

Ah ! c'est dur à entendre !

A pendre et étrangler,

Sur la place du...

Vous m'entendez ?

A pendre et étrangler,

Sur la place du Marché.

 

Monté sur la potence

Je regardai la France,

J'y vis mes compagnons,

A l'ombre d'un...

Vous m'entendez ?

J'y vis mes compagnons,

A l'ombre d'un buisson.

 

Compagnons de misère,

Allez dire à ma mère,

Qu'elle ne me reverra plus,

Je suis un enfant...

Vous m'entendez ?

Qu'elle ne me reverra plus,

Je suis un enfant perdu !

 

La complainte de Mandrin

 

Il y a un peu plus de 250 ans, le 26 mai 1755, ce bandit de grand chemin qui volait les riches pour en faire profiter les pauvres, était exécuté sur une place de Valence. Depuis 1755, l’histoire de Mandrin a été colportée de génération en génération.

 

Cette complainte, datant de l'année même de sa mort, est chantée sur un timbre tiré d’un air de l’opéra comique de Favart, Acajou (1744) , qui est lui-même une parodie en mode majeur d’un intermède instrumental de l’opéra de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie (1733), et que ce dernier avait lui-même tiré de la musique traditionnelle ... Les paroles quant à elles, sont assez proche de d’autres chansons de brigands de la fin du XVIème siècle.

mercredi, 25 avril 2007

Il va y avoir une bousculade aux portes du Paradis

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« Gare à vous âmes noires !

N’espérez point de jamais voir le ciel :

A l’autre bord je viens pour vous mener,

Dans la nuit éternelle, et le feu, et la glace »

Chant III de l’Enfer de Dante

 

Les idées que les hommes se font de la mort et de la vie éternelle ou des souffrances dans l'au-delà sont à l'origine de mythes et de croyances aussi abondants que variés.

Dans la tradition biblique où les morts seront appelés à l'ultime résurrection, les justes jouiront de la lumière de Dieu tandis que les damnés seront voués aux souffrances éternelles. Le baptême étant essentiel dans la religion catholique pour laver du péché originel et ouvrir les portes du Ciel, d’innocents nourrissons morts sans baptême se retrouvaient de facto en enfer. Gênante contradiction pour une religion qui se réclame d’un Dieu infiniment miséricordieux…

 

 

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 Aussi, devant l'angoisse des parents sur le devenir de leurs enfants morts prématurément, saint Augustin avait tenté au Vème siècle de répondre à la quadrature du cercle : puisque l'âme des petits enfants décédés sans baptême n'a pas été lavée du péché originel, ils ne peuvent accéder au paradis. Mais comme ils n'ont encore rien fait de mal, ils n'ont pas leur place en enfer ! Le concept de limbe allait faire son chemin, un endroit où ils n'encoureraient pas les souffrances de l'enfer mais seraient privées de la béatitude du paradis, un état intermédiaire et flou !

Bien sûr ce concept était sorti peu à peu des croyances, principalement avec le recul de la mortalité infantile, mais le sujet était considéré depuis quelques temps comme un sujet brûlant pour l'Église catholique, confrontée à la pratique de l'avortement et à la baisse constante du nombre de baptêmes d'enfants ! Cette semaine l'Eglise catholique a enterré de facto cette croyance dans un document de 41 pages qui présente les limbes comme une "vue excessivement restrictive du Salut". Puisque Dieu est miséricordieux, il "veut le salut de tous les êtres humains" et il y a des fondements théologiques et liturgiques pour "espérer que les enfants non baptisés soient sauvés et bénéficient de la vision béatifiante de Dieu", estiment les théologiens. Ils ont cependant souligné que leur avis se fonde «sur une pieuse espérance» plus que sur «une certitude avérée» ... de quoi empêcher de dormir des âmes bien pensantes mais tourmentées !

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samedi, 30 décembre 2006

La chanson du gui

Le soir étend sur les grands bois

Son manteau d'ombre et de mystère ;

Les vieux menhirs, dans la bruyère

Qui s'endort, veillent et des voix

Semblent sortir de chaque pierre.

L'heure est muette comme aux temps

Où, dans les forêts souveraines,

Les vierges blondes et sereines

Et les druides aux cheveux blancs

Allaient cueillir le gui des chênes.

 

Réveillez-vous, ô fiers Gaulois,

Jetez au loin votre suaire

Gris de la funèbre poussière

De la tombe et, comme autrefois,

Poussez votre long cri de guerre

Qui fit trembler les plus vaillants,

Allons, debout ! brisez vos chaînes

Invisibles qui vous retiennent

Loin des bois depuis deux mille ans.

Allez cueillir le gui des chênes.

 

Barde, fais vibrer sous tes doigts

Les fils d'or de la lyre altière,

Et gonfle de ta voix de tonnerre

Pour chanter plus haut les exploits

Des héros à fauve crinière

Qui, devant les flots triomphants

Et serrés des légions romaines

Donnèrent le sang de leurs veines

Pour sauver leurs dieux tout puissants

Et le gui sacré des grands chênes.

 

Envoi :

 

Gaulois, pour vos petits-enfants,

Cueillez aux rameaux verdoyants

Du chêne des bois frissonnants

Le gui aux feuilles souveraines

Et dont les vertus surhumaines

Font des hommes forts et vaillants.

Cueillez pour nous le gui des chênes.

 

Gaston COUTÉ

mercredi, 06 décembre 2006

C'est la fête des enfants ...

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Aujourd'hui, c'est la Saint Nicolas, le papi du père Noel !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 
podcast

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lundi, 04 décembre 2006

Aujourd'hui Sainte Barbe

Bien que je sois maintenant complètement athée, je garde de ma jeunesse catholique de nombreuses traditions de cette période de l'avent, et chaque fête, pour moi devenue "païenne" est une source de souvenirs.

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La première de cette période est la sainte Barbe, patronne des artificiers, des artilleurs et des mineurs, comme des Sapeurs Pompiers. Et les pompiers, les enfants adorent, si bien que le Père Noel distribue même aux tout petits une flopée de camions bien rouges!

 

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La légende raconte que Barbara ou sainte Barbe aurait vécu au milieu du IIIe siècle à Nicomédie en Asie mineure, aujourd'hui Izmit, un port de Turquie, sur la mer de Marmara. Son père, un riche païen, un satrape du nom de Dioscore, voulut protéger sa virginité et l'enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais au retour d'un voyage, Barbara lui apprit qu'elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu'elle était chrétienne. Furieux, le père la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna à d'affreux supplices. Comme la fille refusait d'abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Dioscore la décapita le 4 décembre 235. Il alla ensuite à la cour, triomphant et fier de son zèle à servir l’Etat. C'est alors que la foudre vint le frapper et le réduisit en poussière, le consuma sans laisser de cendres. Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune fille, ils ne purent la nommer que comme «une jeune femme barbare». Et la tour, au cours des âges, a fini par se confondre avec une poudrière.

C'est donc la patronne de ma profession, fêtée surtout dans les endroits qui ont été confrontées à des catastrophes, les pays miniers du nord de la France en particulier. Et si quelques "anciens" rappelaient qu'autrefois cela donnait lieu à un jour de congé, cela n'était plus depuis les années 70 qu'un lointain souvenir dans mon entreprise. Mais lorsque j'ai travaillé en Italie il y a peu de temps encore, j'ai pu constater que cette tradition y était restée vivace dans l'usine de Collefero, qui est principalement une poudrerie, et dont l'existence a été ponctuée de plusieurs accidents mortels, dont le plus important en janvier 1938 couta la vie à 60 personnes et en blessa 1500 autres, ce qui est énorme pour cette ville de moins de 9000 habitants … Le jour de la Sainte Barbe, toute la ville se rassemble donc dans un même élan pour se souvenir des morts et des blessés de cette explosion encore dans tous les esprits.

medium_ble_de_la_sainte_barbe.jpgHeureusement les traditions autour de cette journée ne sont pas toutes si tristes, et le 4 décembre, en Provence, on plante "Lou blad de santo Barbo" Cela représente les prémices de la moisson. Les soucoupes (1, 3, ou multiples de 3) orneront la table du gros souper de Noel, et doivent se conserver jusqu'à la Chandeleur. Si la germination se fait bien et si le blé est bien vert, l'année sera "granado".

En Alsace, on coupe des branches d'arbres fruitiers, en particulier de cerisiers, qui sont placées dans un vase empli d'eau. À partir de là il faut quotidiennement couper un petit bout du pied de la tige et renouveler l'eau. Si on observe bien ces recommandations, les branches fleurissent vers Noël et une belle floraison est signe d'abondance.

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Mais puisse sainte Barbe mettre rapidement fin à l'œuvre de notre pompier pyromane national ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et comme tout finit par des chansons ...


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vendredi, 01 décembre 2006

C'est bientôt Noël

Attention, le Père Noël a quitté le Pôle Nord pour faire route vers le sud !!! les radars du NORAD l'ont aperçu … cliquer ici pour voir les premières images  de son voyage !

02:25 Publié dans traditions | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |

dimanche, 24 septembre 2006

Branle bas dans les jardins !!!

medium_ortie2.jpgLa Loi d'orientation agricole (prenant effet en date du 01 juillet 2006) a provoqué l'émoi de milliers de jardiniers car elle prévoit que « toute publicité commerciale et toute recommandation (…) ne peuvent porter que sur des produits bénéficiant d'une autorisation de mise sur le marché », ce qui n'est évidemment pas le cas des recettes millénaires de mixtures que se transmettent les mains vertes. Interdit de divulguer les recettes permettant de traiter naturellement les jardins et balcons. Interdit de dire que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées. Interdit de dire que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux. Interdit de donner la recette séculaire d’un extrait d’ortie, appelé purin !

Mais aujourd'hui les Amis de l'ortie peuvent être rassurés, le ministère de l'Agriculture admet dans un communiqué que « les préparations effectuées par un particulier pour une utilisation personnelle, telles que le purin d'orties, ne rentrent pas dans le cadre d'une mise sur le marché. En conséquence, la promotion auprès des particuliers de procédés naturels ou le fait de donner la recette de telles préparations ne sont pas interdites. Les produits naturels traditionnels, élaborés à la ferme ou au jardin, peuvent continuer à l'être sans obligation d'autorisation préalable ». Ouf, on respire !!!

medium_bouton_d_or.JPGQuoique ? L’ambiguïté demeure; ainsi, lorsqu’il dit : « En revanche, les agriculteurs et les jardiniers ne sont pas autorisés à commercialiser, ou à distribuer même gratuitement ces produits », il n’échappe à personne qu’un jardinier, même amateur, ou un agriculteur ne peut pas distribuer même « généreusement » un produit naturel de sa composition. Pas question donc de donner à votre voisin un peu de votre préparation miracle qui rend vos salades si pommelées, vos tomates si gouteuses ou vos pommes exemptes de petits vers, car dans ce cas il vous faudra demander à l'AFSSA une autorisation, comme pour les  médicaments vétérinaires ou humains …

 

 

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Bien sûr certains produits naturels (ciguë, belladone, nicotine…) sont dangereux pour l'utilisateur, et il faut faire preuve de prudence, mais faut-il pour cela bannir la magnifique digitale pourpre, les boutons d'or mais aussi la clématite, le pied d'alouette et l'aconit de nos jardins, supprimer l'anthurium ou le philodendron de notre appartement, interdire la vente du brin de muguet du premier mai ou encore arracher tous les marronniers de nos villes sous le prétexte qu'ils contiennent des substances toxiques?

Et puis quand donc va-t-on aussi nous interdire de livrer à nos amis une partie de notre production de confiture maison sous le prétexte que l'on favorise ainsi l'obésité ? Ou de leur offrir ce petit foie gras maison qui risque de boucher leurs coronaires?

En attendant que le ridicule ne tue nos technocrates, jardiniers faites couler le bon jus d’ortie dans vos jardins à la santé de vos légumes.

 

Recette du Purin d’ortie

A disséminer dans tous les foyers, dans tous les jardins

Elaboration.

Au printemps, dès que les orties poussent et avant qu’elles ne fleurissent, récoltez 1 kilo de feuilles fraîches et mettez à macérer dans 10 litres d’eau de pluie pendant 8 jours. La fermentation est alors terminée. Filtrez avec un tissu, mettez en bouteille et stockez au frais pour utiliser au fur et à mesure des besoins. Ce purin très concentré ne doit jamais être utilisé pur.

Dilutions.

fortifiant : A 5% en pulvérisation sur toutes vos plantes, tous les 10 à 15 jours, durant toute la croissance. Utilisé de cette façon, il fortifie, vivifie et protège les plantes des pucerons et des maladies.

engrais : A 20 % en arrosage une fois tous les 10 à 15 jours. C’est un excellent engrais et régénérateur du sol.

Qu’il soit pulvérisé ou utilisé en arrosage, le purin d’ortie est un produit indispensable au jardin. Il donne de la saveur aux légumes et de l’éclat aux fleurs, lorsqu’il est utilisé régulièrement et bien dosé. C’est un produit naturel, efficace et économique.

C’est aussi le désespoir des marchands d’engrais et de pesticide pour notre plus grand bonheur et celui de la Terre.

 

Et pour finir, ne pas oublier de boire du jus de betterave, dont je rappelle qu'il est (le vrai, pas celui de la Bourrique !!!) riche en glucides et pauvre en matières grasses, contient du phosphore, du sodium, du magnésium, du calcium, du fer et du potassium, ainsi que de la fibre, des vitamines A et C, de la niacine, de l'acide folique (bon pour la fertilité …) et de la biotine. Je vous livre donc l'adresse du site de France 5 où vous pourrez trouver une recette de Bertrand Barbier "Filets de turbot au jus de céleri branche, déclinaison autour des légumes oubliés et cappuccino de betterave chiogga"… à préparer avec les légumes de votre jardin boostés au jus d'ortie bien sûr !