dimanche, 07 mai 2006
Et vous, quel est votre niveau en géographie ?
Au total, environ 3000 personnes ont été interrogées de juin à juillet 2002. Les Suédois se placent en tête, talonnés par les Allemands. L'Italie est en troisième position et s'est considérablement améliorée. Lors de la première étude semblable de la NGS, il y a quatorze ans, elle était classée cinquième. La France progresse aussi dans le classement, de la sixième place à la quatrième place. Elle est suivie par le Japon, la Canada et l'Angleterre. Enfin les États-Unis sont avant derniers, et le Mexique obtient les moins bons résultats.
Certains résultats sont surprenants! Ainsi, 30% des jeunes Français ignorent que c'est en Afghanistan que les Talibans et Al Qaida étaient basés, alors que 88% savent que le Moyen-Orient est le plus grand exportateur de pétrole.
C'est encore pire pour les jeunes Américains. Malgré les événements du 11 septembre et leur écho dans les médias, 83% d'entre eux n’ont pas trouvé l'Afghanistan sur une carte du monde, et alors que des soldats américains se trouvent en Irak depuis mars 2003 et que ce pays fait la Une des médias américains depuis maintenant plus de trois ans, 63% des jeunes américains interrogées sont incapables de situer ce pays sur une carte. L’idée reçue selon laquelle les Américains ne savent pas où se situe la France s'est vérifiée. En effet, un peu moins de la moitié d'entre eux a trouvé notre pays sur la carte d’Europe. Par contre ils sont nombreux à savoir que l’émission télévisée "Survivor", diffusée pendant la période de l’enquête, se déroulait dans le Sud du Pacifique ...
Et vous, quel est votre niveau en géographie ?
Pour vous confronter au test utilisé dans cette étude, aller à l’adresse Internet suivante :
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vendredi, 03 mars 2006
"Le chemin entre l'indifférence et le mépris n'est pas bien long, il est le même entre le mépris et le racisme." (Solidarité Guyane)
Les explorations de la blogosphère ont du bon, elles permettent de s'informer sur un tas de sujets que notre presse, avide de scandale plutôt que d'information, nous passe sous silence. Bien sûr il faut garder un œil critique, tout ce qui s'écrit sur Internet n'est pas à prendre comme argent comptant, et une vérification est toujours nécessaire.
Un exemple me touche puisqu'il concerne la Guyane. En allant sur le site (excellent) de "Réac de Gauche" qui s'indignait justement dans une note de l'uniformité de l'information et de la presse dite de gauche " qui se couche devant la loi des marchés qu'elle considère comme inéluctable.", j'ai appris qu'en Guyane sévissaient la maladie de Chagas, dont je n'avais jamais entendu parler malgré mes nombreux voyages professionnels là-bas ! La dengue, sorte de grippe tropicale due à des virus qui sont transmis par un moustique (Aedes aegypti).ainsi que la leishmaniose cutanée et cutanée américaine, transmise par le phlébotome, petit insecte ressemblant à un moustique, sont également présentes en Guyane, la Brucellose y est courante, ainsi que l'Hépatite A, et les Hépatites B et D y sont hautement endémiques.
Selon l'OMS les maladies infectieuses constituent la cause de 43% des décès dans les pays pauvres pour 1% dans les pays riches, les 4 facteurs influant étant l'hygiène, la nutrition, la vaccination et l'accès aux soins
Pour ce qui est de l'accès aux soins, les liens entre pauvreté et santé sont clairs dans le département français de Guyane, et l'état des lieux de la santé y est donc particulièrement calamiteux, avec une espérance de vie en moyenne 4 ans inférieure à la moyenne nationale. Bien sûr le dispositif de couverture maladie universelle assure aux plus modestes la prise en charge de la plupart des soins. Mais en Guyane le taux de CMU n’a rien à voir avec l’Hexagone, de 7.5% en métropole on passe à 42% voire 70% dans certaines communes, ce département connaît également une très forte immigration et beaucoup d'étrangers en situation irrégulière, et au final la consommation médicale moyenne d’un Guyanais est 4 fois moindre que celle d’un habitant de l’hexagone (environ 500 euros en Guyane pour 2000 euros en métropole) alors que tous les indicateurs sanitaires sont dans le rouge !
Une étude publiée par les syndicats de médecins de Guyane montre aussi que le nombre de praticiens y est 3 fois plus faible qu'en métropole. A cette pénurie s'ajoute la difficulté pour le personnel médical de couvrir l'ensemble du territoire. De plus les médicaments efficaces, en particulier contre le paludisme, traînent à obtenir les autorisations de l'administration sanitaire française, alors qu'ils sont déjà en circulation dans les pays limitrophes comme le Surinam (voir le site Tamanoir)
Mais une des solutions efficaces serait sans aucun doute la prévention des maladies infectieuses. Et les vaccins constituent de puissants outils de prévention !
Ainsi pour le paludisme qui tue 1 million de personnes dans le monde chaque année, la revue britannique The Lancet, a publié en novembre 2005 des résultats sur le vaccin RTS, S/AS02A, fruit d’un partenariat entre le laboratoire GlaxoSmithKline et l’Initiative pour un vaccin contre le paludisme (Malaria Vaccine Initiative) lancée par l’organisation humanitaire américaine Path. Testé sur 2022 enfants âgés de 1 à 4 ans en zone rurale au Mozambique, ce vaccin a permis de retarder ou d’éviter chez 30% des sujets testés un premier accès palustre. Six mois après la vaccination, la présence de parasites dans le sang était de 37% inférieure dans le groupe vacciné, et la fréquence des formes sévères de la maladie, en particulier la malaria cérébrale, réduite de 58% ! Reste à vérifier que le vaccin protège de manière durable et qu’il n’exige pas trop de rappels : les chiffres montrent que 21 mois après la vaccination, la protection des enfants traités est resté supérieure à 38,8% pour les formes sévères de paludisme. Le Dr Pedro Alonso de l’université de Barcelone qui a dirigé l'étude au Mozambique, pense donc qu'il serait "possible de mettre au point un vaccin capable de maîtriser la pandémie de paludisme". Mais d’autres professionnels sont quant à eux beaucoup plus sceptiques sur le sujet et estiment que l'efficacité est insuffisante. Le principal problème reste en effet le prix du vaccin, 5 dollars minimum... Nous voilà replongés dans l’éternel affront entre les industries pharmaceutiques et les pays pauvres, et face à cela une question : à quand l’accès aux médicaments des pays en voie de développement ?
Il est donc plus que temps de souligner le caractère particulièrement scandaleux du silence des bonnes consciences dans les pays industrialisés, où sont produits des médicaments efficaces contre la quasi totalité de ces fléaux endémiques qui continuent d'anéantir les forces vives dont les pays en développement ont tant besoin. Apparemment, les grands groupes pharmaceutiques n'éprouvent aucun intérêt à commercialiser leurs produits, à prix modéré et donc accessible, sur le marché des pays les plus pauvres !
Mais si nous n'avons pas réussi jusqu'ici à mobiliser suffisamment la conscience internationale sur les ravages de tous ces fléaux, n'est ce pas parce que, de notre côté, nous avons tendance à considérer ces maladies comme inévitable, comme une forme de fatalité sous les tropiques, et à adopter une attitude de laisser-aller, jusqu'à ce que le chikungunya fasse rage à la Réunion et s'étende dans les zones touristiques de l'océan Indien, menaçant nos vacances et le cours des valeurs hôtelières à la Bourse de Port-Louis !!!
18:55 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 27 février 2006
Passer l'hiver à Rome, le printemps en France ...
Ce matin, j'ai trouvé la première pâquerette de l'année dans ma pelouse. Chic, le printemps revient! Déjà les perce-neige sont en fleur, mais les pâquerettes, ça, c'est la fin de l'hiver pour moi !!!
Je n'aime pas trop l'hiver, le manque de lumière sans doute, du moins ici … Parce qu'à Rome, en hiver la lumière est magnifique en fin d'après midi et donne à la ville une belle couleur ocre.
Lorsqu'ils venaient pour la première fois, j'aimais amener mes visiteurs vers 17h sur les hauteurs du Janicule, pour découvrir la ville "de haut" depuis la piazzale Garibaldi et l'allée bordée par les bustes garibaldiens. Avec un plan à la main, je leur montrais tous les monuments de la ville, avec bien sûr celui à mon avis le plus laid, mais le plus présent "visuellement", dédié à Vittorio Emanuele et surnommé par les romains "la machine à écrire"!
J'ai encore mon vieux plan, tout déchiré et rafistolé, mais je n'ai jamais pu en trouver un plus pratique.
Une autre caractéristique "climatique" de l'hiver à Rome, ce sont les orages violents. Pour moi, je ne concevais les orages qu'en plein été dans le sud-ouest, vers 22h après une journée de canicule. A Rome, je n'ai jamais eu de tels orages en été, par contre je me souviens de retours épiques vers ma maison de Rocca di Papa l'hiver juste après la tombée de la nuit, avec des éclairs qui illuminaient les hauteurs des castelli comme en plein jour et des torrents de boue qui dévalaient la route, ou encore de la foudre tombée sur l'église Sainte Agnès vers 17h une veille de Noël et du paratonnerre devenu tout d'un coup rouge vif !
Mais pour en revenir au printemps, c'est une saison qui m'a manqué lorsque j'habitais à Rome; la végétation passe trop brutalement de l'hiver à l'été. En fait l'hiver là bas est trop vert, il y a trop d'arbres qui ne perdent pas leurs feuilles et on ne voit pas bien cette montée de sève et l'éclatement soudain des bourgeons, ces couleurs jaunes ou rose tendre qui ponctuent tout d'un coup la campagne. La différence était flagrante lorsque je venais en déplacement en France pour quelques jours en mars ou avril ! mais bien vite à mon retour en Italie, ma nostalgie s'effaçait devant le ciel toujours bleu ...
12:20 Publié dans Bavardage, souvenirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
jeudi, 16 février 2006
"Le sel vient du nord, l'or du sud et l'argent de la terre des Blancs, mais le royaume de Dieu, les choses illustres, les histoires et les contes de fées nous les trouvons seulement à Tombouctou." (Proverbe soudanais du XVIe siècle)
Et à Tombouctou, le Nord blanc rencontre le Sud noir …
Pour les Dogons des falaises nigériennes de Bandiagara, avant le commencement des choses apparaît Amma. Amma, dieu créateur, omnipotent et immatériel, lance le système planétaire, boulettes de terre transformées en étoiles que les femmes, par la suite, cueilleront au ciel pour les remettre à leurs enfants.
Amma fait le soleil-femelle, la lune-mâle, et la terre, boudin de glaise qu'il a serré dans sa main et qui, dans l'espace, s'étale, gagne au Nord, s'allonge au Sud, s'étend à l'Orient et à l'Occident, étire sa chair, sépare ses membres, comme le ferait un fœtus dans la matrice. La terre devient une femme, à plat dos, orientée Nord-Sud.
Source : http://classes.bnf.fr/dossiecr/my-afriq.htm
Est-ce la raison de l'orientation nord-sud des togounas?
- sur l'artisanat africain (masques, …) avec de belles photos de masques
- un site sur l'art et les coutumes africaines, avec de nombreux liens vers d'autres sites
Et surtout un document très intéressant sur l'astronomie dogon
La musique de Mory Kante
Et un proverbe dogon : "Un seul pied ne crée pas le chemin "
13:35 Publié dans Bavardage, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mardi, 07 février 2006
Une idée à exploiter !!!
Savez vous ce qu'est un togouna? Au pays des Dogons, cela signifie espace de dialogue, de réflexion et d’échanges. En fait c'est aussi le nom de la construction qui abrite les discussions des sages du village, où sont débattus les sujets d’intérêt collectif. La "case à palabres" occupe toujours une position stratégique. Orientée dans le sens nord–sud, elle a des formes diverses: carrées, rondes, rectangulaires, losangiques, etc.
Elle est constituée de 8 piliers en bois sur lesquels reposent jusqu'à huit couches de chaume. Le nombre 8 fait référence au nombre des premiers ancêtres dogons. Des symboles dogons sont sculptés sur les piliers. L’unique mobilier, pour s’asseoir ou s’allonger, consiste en de grosses pierres ou des planches posées à même le sol.
Mais pourquoi, me direz-vous, est-ce que je m'intéresse aus togounas? eh bien parce que le plafond y est volontairement bas, à environ 1,20m du sol, pour que les hommes y règlent les problèmes assis, et si l'un d'entre eux vient à s'emporter en se levant pour mieux se faire entendre, il est rapidement calmé en se cognant le crâne au plafond. Gare donc aux coléreux...
Une idée à exploiter !!!
02:10 Publié dans à méditer, Bavardage, Voyage | Lien permanent | Commentaires (8) | Facebook |
dimanche, 05 février 2006
Bouteille à la mer ou poubelle à la mer?
Le capitaine Harvey Bennett, 55 ans, qui vit à Long Island, près de New York avait lancé cinq bouteilles à la mer en août 2005, en espérant qu'elles seraient découvertes sur des rivages lointains.
Mais en lisant la lettre qui accompagnait la bouteille l'excitation du capitaine Bennett s'est rapidement transformée en douche froide, selon le journal local East Hampton Star.
La missive signée Henry Bigglesworth de Bournemouth (Dorset, sud de l'Angleterre) disait: "J'ai récemment trouvé votre bouteille en me promenant au bord de la mer sur la plage à Poole Harbour. Il est possible que vous considériez tout ceci comme une expérience importante sur le parcours et la vitesse des courants océaniques. Mais moi je considère que cela revient à balancer des ordures".
Et pour enfoncer le clou l'irrascible anglais terminait: "Vous les Américains, vous n'êtes jamais content tant que vous ne mettez pas la pagaille quelque part".
Bennett, qui s'affiche volontiers comme un spécialiste des bouteilles à la mer, a confié au journal que c'est la première fois qu'il recevait une réponse de ce genre. (AFP) -
Les photos viennent du site "bleu planète"
00:50 Publié dans Bavardage, rire, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
vendredi, 02 décembre 2005
Non, je ne déménage pas !!!
Téléchargé l'outil de Google earth pour visiter le monde ! j'ai repéré tous mes "endroits".
Retourné par la pensée à Rome, poussé jusqu'à Rocca di Papa … la cartographie doit être récente, j'ai trouvé ma maison et j'ai vu que les 2 arbres que j'avais plantés juste avant de rentrer en France ont poussé, on voit leur ombre sur l'image. On devine aussi les lauriers roses de la terrasse!
Alors avec ma fille, on a cherché tout autour : la boutique où on achetait nos glaces, celle où on trouvait la meilleure mozarella (di buffala bien sûr), les maisons des "francese" de l'équipe VEGA. J'ai refait par la pensée mes balades journalières dans les bois avec mes chien, on voit tous les détails, les petits sentiers, le carrefour avec la voiture abandonnée !!! encore un peu de progrès pour nos satellites, et dans quelques années je pourrai voir les fleurs des cyclamens qui doivent entièrement recouvrir la colline en cette saison.
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