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vendredi, 16 janvier 2009

Difficile de faire le pont à Bordeaux !

Je suis née à Bordeaux, et lorsque j'étais enfant, un seul pont routier enjambait la Garonne, le "Pont de pierre", que je prenais tous les jeudis pour aller voir ma grand-mère qui habitait sur la rive droite. Quand aux trains, ils empruntaient la "passerelle Eiffel" qui, avec ses 2 voies, était déjà insuffisante et constituait un étranglement. Une légère passerelle pour piétons y était accrochée, qui a été supprimée en 1981 car elle était trop dangereuse. C'est dire s'il était difficile de passer sur l'autre rive !

galerie-membre,france-bordeaux,pont-de-pierre.jpgEn fait Bordeaux n’a eu un pont qu’en 1822 avec la construction du "Pont de Pierre". Certes, la variation des marées (le "marnage") est importante let a Garonne est large (500 mètres), mais pourtant avant cette époque la technique permet déjà de construire des ponts importants dans des conditions identiques.

En fait, Bordeaux n’avait pas besoin de ponts puisque la vie de la ville se résumait à la Garonne, son cabotage, et non à son franchissement. De plus, Bordeaux, c’était la ville de la rive gauche, et uniquement cette rive. Il fadra attendre Napoléon, qui veut faire passer ses garnissons par Bordeaux pour atteindre l’Espagne, pour voir la construction de ce premier pont. Les travaux commencent en 1810, mais la chute de l'Empire en 1814 les arrête jusqu'en 1816, faute d'argent. Finalement de riches négociants et armateurs bordelais, dirigés par Balguerie-Stuttenberg dont un "cours" porte le nom, avancent la plus grande partie des capitaux, à condition de percevoir, pendant quatre-vingt-dix neuf ans, un droit de péage, et ils créent La Compagnie du pont de Bordeaux le 18 avril 1818. L'inauguration a lieu le 25 août 1821 et le 1er mai 1822, il est livré à la circulation, moyennant péage. Bien sûr je n'ai jamais vu ce péage, qui a pris fin en 1863, donc bien avant la fin des 99 ans !

Eiffel_Passerelle.jpgEn 1860, à ce premier pont, s’ajoute donc la passerelle Eiffel ... ensuite la ville se recroqueville sur sa rive gauche pendant plus d'un siècle. Bordeaux est la seule ville française qui reste 140 ans avec un seul et unique pont, quand, dans le même temps, Paris en compte une vingtaine, Lyon et Nantes une douzaine. Le manque de pont est une histoire du non-intérêt entre les deux rives de Bordeaux.

 

33BdxPontTransbordeur05.jpgPourtant de nombreux projets dormaient dans des cartons. Au début du XXème siècle, on débute même la construction d'un pont transbordeur de 1910, interrompue par la guerre 14-18; seuls les pylônes seront terminés, que les allemands bombarderont en 1942.

Ensuite dans les années 1930, sous la houlette du maire Adrien Marquet, Jacques Boistel d’Welles, l’architecte en chef de la ville, engage la ville dans une politique de grands travaux connue sous le nom de "plan Marquet". Leur objectif ? Doter Bordeaux des infrastructures indispensables à son développement, mais aussi redonner du travail à ceux de ses habitants que la crise de 1929 a plongés dans les affres du chômage. Jacques d’Welles construit ainsi la Piscine de la rue Judaïque et la Bourse du Travail cours Aristide Briand, des monuments art déco tous deux classés monuments historiques, ainsi que le stade Lescure, aujourd'hui stade Chaban-Delmas, ou encore le stadium de l'université à Pessac. Evidemment il prévoit aussi de nouveaux ponts dans son plan d’urbanisme, dont un franchissement amont de la Garonne, un autre en aval de la Garonne, et entre les deux, il souhaite un doublement du pont de Pierre, ainsi qu’un tunnel au niveau des Quinconces. Il envisage également un pont depuis Bacalan et un autre sur les rives d’Arcins.

PtFMitterand.jpgLes ouvrages nés de cette réflexion seront le pont Saint Jean inauguré le 4 avril 1965, le pont d’Aquitaine, pont autoroutier inauguré le 6 mai 1967, et enfin en 1993 le pont François Mitterrand que les bordelais appellent toujours Pont d’Arcins. Bordeaux possède enfin 4 ponts routiers permettant de traverser la Garonne, dont 2 urbains ! Et dernier en date, 2008 a vu la mise en service d'un nouveau pont ferroviaire, dont on prévoit déjà le doublement des voies, la fin du projet étant programmée pour 2015.

 

Tout va bien, Bordeaux comble son retard me direz-vous ? Oui, mais il y a encore un Schmilblick ! La ville de Bordeaux, classée en 2006 au patrimoine de l'Unesco, risque de perdre son label ... à cause de ses ponts ! mais ça, je vous le raconterai demain ...

 

lundi, 28 janvier 2008

Ballade à l'étang des Noës

Week-end ensoleillé qui donne envie de se balader ... direction l'étang des Noës !

 

218148c6532a8f6b6eb70822121d8454.jpgCréé par Vauban en 1684, il fait partie d’un ensemble de lacs et d'étangs qui permettaient, jusqu'en 1977, de récupérer les eaux de pluie de Rambouillet à Trappes pour alimenter les fontaines et bassins du parc du château de Versailles.

Son rôle était de collecter les eaux du plateau de Maurepas et d’une partie de celui de Coignières. En amont, le réseau comprenait les étangs de Saint-Hubert, Pourras, Corbet, de Hollande, de la Tour et du Perray. Le drainage s’effectuait grâce à des rigoles, et ce chapelet d’étangs était relié par un “grand lit de rivière”, collecteur permettant d’alimenter l’étang de Trappes et, de là, les réservoirs de Montbauron. L’ensemble des étangs supérieurs comprenait 15 étangs, soit près de 200 km de rigoles et 25 aqueducs recueillant les eaux de surface de près de 13 000 hectares. Il était même prévu de prolonger ce système jusqu’à l’Eure par Maintenon, mais les travaux ne furent jamais achevés à cause des guerres et de la fin du règne de Louis XIV.

Un peu d'histoire

ea1a4d818f5f773278c695da8d7cf771.jpgQuand, en 1661, Louis XIV âgé de vingt-trois ans accède enfin au trône, son choix est de transporter sa cour à Versailles, où ses parties de chasse l'ont souvent amené à se reposer dans un petit château de briques construit par son père en plein marais. Décision est prise d'y construire un nouveau château, mais aussi des jardins à la française, avec jeux de fontaines, de cascades et de jets d’eau ! mais Versailles est située dans un fond de vallon et ne bénéficie que du mince apport hydraulique du rû de Clagny. La course à l’eau est donc lancée et elle mobilisera pendant environ trente ans les savants, les ingénieurs et les techniciens les plus brillants de l’époque.

7ea52182ed79a75954249704ed0e8fa1.jpgColbert se mit donc à la tâche, de grands travaux sont lancés pour collecter, amener, stocker et même pomper par des moulins à vent les eaux des alentours. Mais cela ne suffisait pas, et le surintendant porta son attention à différents projets qui promettaient d’apporter une quantité plus importante d’eau. Parmi tous ces projets gigantesques, Ricquet, célèbre par la création du canal du Midi, proposa d’amener la Loire à Versailles. Colbert fut séduit et les travaux allaient être exécutés, moyennant la somme de deux millions quatre cent mille livres quand l'abbé Picard, brillant astronome membre de l'académie des sciences, affirmaque la chose était impossible, qu'il avait nivelé le terrain fort légèrement à la vérité, mais suffisamment pour pouvoir assurer qu'il n'y avait pas assez de pente pour amener l'eau jusqu'à Versailles. Colbert, prudent, fit donc réaliser une vérification par l’abbé Picard, qui avait créé des instruments de précision permettant des observations astronomiques et géodésiques, en particulier un niveau à lunettes pour la mesure des hauteurs du sol, avec précision de l’ordre d’1 cm par km.

L’abbé Picard alla calculer la pente qu’il pouvait y avoir de la Loire à Versailles. Les opérations eurent lieu en 1674 et démontrèrent que le niveau de la Loire au-dessus de Briare où Ricquet pensait le drainer était plus bas que celui du parc de Versailles et ce projet fut abandonné. Colbert demande alors à l'abbé Picart de faire des nivellements sur les plateaux environnants. Celui-ci découvre que les plaines de Trappes et Bois-d'Arcy sont à cinq mètres au-dessus du niveau du plus haut réservoir du château, situation permettant de collecter et d'acheminer de nouvelles quantités d'eau. Colbert donne l'ordre de commencer les travaux en 1677. ...

Une formidable réserve écologique

6dbd43eb1703ea3fd4fddff8398ad14e.jpgL’étang est une réserve écologique qui abrite 266 espèces de plantes et 96 espèces d’oiseaux (sur 354 en Ile-de-France). C'est pour cela qu'il est classé Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF)

On y observe des milieux très variés : bois et lisières, prairies et roselières, mares, fossés et eaux libres.

Sur la rive sud de l'étang, on trouvent 270 espèces végétales, dont deux protégées au niveau régional, le Pâturin des marais et la Stellaire glauque.

d94f39e1046d58ef1f19efec207e5e49.jpgL'étang accueille 96 espèces d'oiseaux en quête d'alimentation, des oiseaux nicheurs sédentaires et des migrateurs et 14 espèces de libellules ...

On peut observer notamment la Rousserolles effarvattes, Phragmites des joncs, Bouscarles de Cetti et Grèbes Huppés qui résident et nichent dans les roselières de l'étang. Le cri de ces derniers annonce dès le mois de février le début des parades amoureuses qui l'entraînent dans d'étonnantes cérémonies avec sa nouvelle compagne. Le couple fabrique le nid flottant dans la roselière, couve en alternance et promènera à tour de rôle les grébetons cachés sous les plumes du dos.

c457f452a99aa479c6bfe199361244c3.jpgD'autres espèces comme la Foulque macroule, le Bruant des roseaux et la Fauvette babillarde ont élu domicile aux Noës, rejoints à l’automne par le Canard souchet.

Plus communs, des canards Colvert et même un grand cygne blanc sont venus à ma rencontre, histoire de voir si je n'avais pas un peu de nourriture à leur donner ...

Malgré sa faible profondeur (87cm en moyenne) l'étang abrite aussi un grand nombre de poissons : brèmes, gardons, carpes, goujons, tanches, rotengles, perches, sandres, brochets et silures ... qui satisfont l'appétit des oiseaux et la passion des pêcheurs !

Le sentier PR 19 longeant l’étang au sud et à l’est, emprunte une remarquable allée plantée de pins noirs et pins sylvestres.

jeudi, 03 janvier 2008

Le ciel sur la baie

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Petite ballade en baie de Somme en photos et en musique sur une chanson de jean-francois barrez avec cette vidéo trouvée sur dailymotion (réalisation Philippe Chauchoy)

 

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jeudi, 11 octobre 2007

Versailles off... ou la Nuit Blanche au château

4a4073738b921d09c4035be28b31d2c2.jpgA Versailles, la Nuit Blanche durait deux nuits !

 

 

Alors, dimanche soir, repas rapide, bon pull (en fait il ne fait pas trop froid ...) et chaussures plates, et en avant pour un Versailles by night !

 

 

A l'entrée, sur la façade du château, on projette un film "À toutes les gloires de la France" … ou plutôt à la gloire de Zidane, il fallait y penser en pleine période de rugbymania !

 

 

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Nous délaissons d'abord le château, bonjour la queue ! Nous reviendrons plus tard et direction le Parc ...

 

 

 

 

 

  

 

 

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La plupart des statues et les façades sont éclairées, je n'avais pas l'habitude de les voir de nuit.

 

Cela donne une certaine magie.

 

 

 

 

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L'orangerie, que je n'avais jamais visitée auparavant même quand j'habitais à quelques centaines de mètres, est métamorphosée par des boules à facettes. A la sortie, on peut même boire une petite coupe de champagne ou déguster des macarons ... payants bien sûr, alors ne nous attardons pas.

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Dans la salle de Bal, l'un des plus beaux bosquets du parc habillé pour l'occasion de 900 ampoules violettes, deux chanteurs décalés (Olivier Hussenet et Serge Hureau), un pianiste dégingandé (Cyrille Lehn) et un guitariste déchaîné (Claude Barthelemy) proposent des textes tour à tour burlesques, nostalgiques, réalistes, surréalistes, poétiques ou parodiques pour une revisite originale des chansons et airs de l'époque de Versailles, du XVIème siècle à (presque) nos jours. Ne les manquez pas dans le spectacle musical "Au banquet d’Arcimboldo" que le Sénat propose autour de l'exposition Arcimboldo qui a lieu en ce moment !!!

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4221a137a70590f294095c322d28e8ac.jpgMaintenant qu'il se fait tard, direction le château où il y a un peu moins de monde ... un portrait géant de reine nous accueille dans le grand escalier, et plus loin on distribue de curieux ballons à l'effigie du Roi Soleil.

Nous parcourons au pas de course l'enfilade de salons, pour arriver dans la Galerie des glaces où tous les lustres éclairent les peintures récemment restaurées.

984dd7d573ec21c71ad117990c5cf2a3.jpgOn y trouve même la source d'inspiration de notre premier ministre !!! En sortant, on rencontre un squelette de verre suspendu dans le vide, peut être celui de Louis XIV, quelques visiteurs n'ont pas l'air d'apprécier ...

Cette année, rien dans la Chapelle Royale. On se souvient que l'an dernier le couturier Christian Lacroix y exposait des robes de mariées et que le samedi, une cinquantaine d'intégristes avaient réussi à en bloquer l'accès devant une douzaine de fonctionnaires de police inactifs, puis à forcer le passage, blessant légèrement une des gardiennes. Selon Libé qui relatait l'affaire, un intégriste aurait même expliqué très sérieusement qu'il était prévu dans la chapelle «un défilé de mode et, ensuite, une messe noire», c'est dire !!! Libé nous assurait que les robes baroques que les visiteurs n'avaient pas pu voir étaient pourtant plus que conformes à la qualité de l'édifice ... mais cette année, les organisateurs ont préféré ne pas prendre de risque ...

f61d2f784f41cbb162a826d47f264cdc.jpgLe "clou" de ces Nuits blanches, c'est le "Calamita Cosmica", (traduire par aimant cosmique et non calamité !!!) de Gino De Dominicis, un squelette humain géant, avec nez géant d’oiseau, à moins que ce ne soit de Pinocchio, et une hampe dorée sur la main droite comme un raccordement entre la vie et la mort, la terre et le cosmos, étendu devant le château, entre les bassins du parterre d’eau.

J'avoue ne pas trop comprendre ce que signifie cette grande et terrifiante sculpture ! Et les articles trouvés sur cette sculpture et son auteur (le plus complet est en Italien, que je comprends assez bien ...) me laissent un peu sur ma faim ... même les envolées lyriques de son mentor Italo Tomassoni, décrivant l'œuvre, ne me sont pas d'un grand secours : “Senza scampo la commozione suscitata da questo che è uno dei testi più impressionanti ed ermetici dell’arte del XX° secolo, frutto di un genio insuperabile che testimonia la percezione dell’assoluto e chiude il secondo millennio con un sigillo rovente. L’arte del XX° secolo ne conserverà il ricordo con la piena coscienza di non reggerne la portata. [...]In Calamita Cosmica, il riferimento mesopotamico sprofonda dentro una antropologia dove l’ordine anatomico dello spazio corporale evoca il tempo del sovrumano. Cupa e impassibile, la perfezione formale dell’opera è attraversata dalle onde magnetiche di cui è strumento e protagonista. Al centro del campo indotto dall’asta puntata sulla falange distale della mano destra (obelisco, arnese apotropaico o gnomone, segno di raccordo tra microcosmo e macrocosmo, di sintonia interplanetaria e di collegamento tra gli stati dell’essere), il colosso celebra l’eroismo titanico di chi si è avventurato in spazi inaccessibili al dominio dell'esplorazione tecnologica. Rien que ça !!! Je vous épargne la traduction, trop ésotérique pour mon petit cerveau. Ce squelette fait déjà hurler les Versaillais "bien pensants"

J'apprends tout de même que ce géant 24 mètres et 8 tonnes, fut exposé pour la première fois en 1990 au musée d'Art contemporain de Grenoble "Magazin", où l'artiste l'avait placé dans une aile isolée, loin des autres œuvres, et de manière telle que le public ne pouvait pas l'approcher mais seulement l'observer de loin et de derrière son crâne.

La même année, Gino De Dominicis, invité à la XiVème Biennale de Venise où il disposait d'une salle personnelle dans le Pavillon l'Italie, avait imaginé de faire arriver sa sculpture depuis la mer dans les Jardins sur un radeau. Mais comme le Pavillon ne disposait pas de salle capable de la contenir, il en présenta seulement le crâne en le mélangeant à d'autres œuvres réalisées les années précédentes dans un complexe articulé intitulé "Macchina del Tempo".

La sculpture fut ensuite remiséée à Rome jusqu'à qu'en 1996 elle réapparaisse à Naples au Palais royal de Capodimonte. De nouveau oubliée au Castel Sant'Elmo à Naples, elle ne revit la lumière qu'après la disparition de l'artiste en 1998, dans la cour du Mole Vanvitelliana d'Ancône en 2005, avant de connaître les honneurs du palais royal de Milan, place du dôme (il y a même une vidéo) en juin de cette année, au pied de la majestueuse cathédrale, dans le cadre d'une exposition "Aller et Retour" qui visitera les plus importants Musées de l'Europe (Hambourg, Bruxelles, Paris ...) et se terminera à la fin de 2008 par retour de l'œuvre en Italie où elle "reposera", seule, dans un musée qui lui sera uniquement consacré à Foligno.

Cette œuvre reste exposée dans le Parc du Château de Versailles jusqu'au 15 octobre, Si vous aimez, courrez-y !

Allez aussi visiter le site de Sophie Le Ray sur les jardins de Versailles ou encore un site sur le Château qui vous propose une visite libre ou guidée du Parc, à votre choix, et où a la rubrique "actualité", on trouve une foule d'informations et de photos ...

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mardi, 26 juin 2007

Des clochers pour Framboisine

Retour d'un week end lotois, pour le baptème de Julie

 

Et pour Framboisine, et aussi pour Hélène, quelques clochers de la région

 

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 Carnac-Rouffiac, notre village ...

 

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 Cambayrac et l'un des clochers_murs typiques du coin

 

 

 

 

 

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Montcuq, un peu plus au sud

 

 

 

 

 

 

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ou Les Arques (et les sculptures de Zadkine ...) plus au Nord !

 

 

 

 

 

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Et bien sûr la Cathédrale de Cahors

00:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | |

mardi, 29 mai 2007

Fête des parcs et jardins en Yvelines

La chronique fargusienne de ma "presque voisine" vous en avait déjà parlé, jusqu'au 30 juin, venez découvrir 51 lieux magiques des Yvelines sur le thème "Histoire(s) de jardins". Week-end en famille, promenade d’une journée, laissez-vous enchanter par un programme toujours inédit !

 

b7fba26cca0e3108675a3283973e6a87.jpgEt si vous voulez enchanter vos enfants, inscrivez-les à la ferme de Gally, où la "ferme ouverte" leur offre un parcours didactique, écolo, rigolo ou gourmand... avec entre autre son "Jardin des 5 sens", aménagé dans un décor paysager de 400 m² au fond de la pépinière de la jardinerie de Saint Cyr l'Ecole. Vos petits naturalistes pourront découvrir les traces des pattes d'animaux de la ferme, et ramener un moulage en plâtre d'une trace d'un animal, découvrir la passionnante organisation de la société des abeilles et le métier d'apiculteur en fabricant des bougies ou extrayant du miel, transformer la riche crème en beurre dans la baratte.

Et le dimanche 10 juin à Sartrouville, lors de la Fête du potager, vous apprendrez avec eux à semer et repiquer les légumes puis découvrirez comment pousse une plante, planterez votre fraisiers ou votre aromatique, dans un pot biodégradable, découvrirez le compostage des déchets verts, l’intérêt du paillage et des engrais verts, observerez les insectes des bois et ceux utiles au jardin et fabriquerez du papier recyclé

 

a6df5ce06427a753267897a807c1b97c.jpgEmmenez-les au château de Breteuil, où un jeu de piste pour les enfants leur fera découvrir les contes de Charles Perrault, et, où, le 10 juin, Mousquetaires du Roi et Grenadiers de Napoléon de la troupe Dauphin Dauphine donneront un spectacle d'enfants, avec calèches, poneys, maquillage, conteuse et gourmandises. Entrée gratuite pour tous les enfants costumés en personnage de conte.

Vous en profiterez pour arpenter le parcours balisé à travers son parc de 75 ha classé "Jardin Remarquable" par le Ministère de la Culture et ses "arbres remarquables", du cyprès chauve au tulipier de Virginie, en passant par le cèdre du Liban ou les châtaigniers plantés sous Louis XIV; neuf de ces arbres sont eux même classés "arbres remarquables" et font partie des 210 plus beaux arbres de France. L'autre nouveauté de l'année est le

 

8ec6cd704a55706c7266e997849cde30.jpgOu encore le château de Monte-Cristo, demeure et parc d'Alexandre Dumas, sur la colline de Port-Marly, entre Marly-le-Roi et Saint-Germain-en-Laye où ils pourront participer à une chasse au trésor organisée les mercredis 6 et 13 juin, à un spectacle "Contes de cape et d'effets" le mercredi 20 juin, un conte très animé, visuel et mouvementé où alternent suspense et humour, par Jean DONAGAN, conteur, ou enfin à un "spectacle en bac à sable" original et amusant avec une comédienne marionnette, des chansons , par la compagnie "le TOA", Théâtre d'Opération Ambulant, le mercredi 27 juin. Pour les plus grands, une balade dans le parc et une visite du château vous feront découvrir tout l'univers de l'écrivain à travers une collection de gravures, peintures et reproductions. Et le samedi 16 juin, danseurs aux costumes multicolores, musiciens orientaux, échassiers, bretteurs, comédiens... vous plongeront dans une atmosphère orientale dépaysante; la soirée se clôturera par un magnifique spectacle de feu, une création originale de la compagnie Nagarythe pour Monte-Cristo ....

 

4a6def7cd1478ea92e2e480c99432028.jpgLes 2 et 3 juin, ne ratez pas le programme spécial : « Magie de l’Eau à Versailles » : entre fontaines et bassins, au fil de ballades contées, de visites- conférences et d’autres animations, vous naviguerez du Grand Canal aux océans, sur les traces de Louis XIV et du corsaire Jean Bart.

 

Il y a encore plein d'autres lieux dont je vous reparlerai peut être ...

vendredi, 25 mai 2007

Le plus grand ensemble de percussions du monde

 

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Ce vendredi, un groupe de 10.000 tambours tente de battre le record du monde du plus grand ensemble de percussions du monde lors d'un festival de musique en Haïti à Jacmel, à 116 kilomètres au sud-est de Port-au-Prince dans le sud du pays. Des percussionnistes de ce pays des Grandes Antilles et au-delà doivent s'atteler à un record du monde inscrit dans le Guinness Book qui a été établi en Inde l'an dernier -7.951 personnes avaient joué sans interruption du tambour pendant cinq minutes. "Avec ces tambours", l'établissement d'un nouveau record "enverra au monde un nouveau message d'un Haïti uni", précisent les organisateurs du festival sur le site web.

Damian et Stephen Marley, les fils de la légende du reggae, Bob Marley, seront les têtes d'affiche de ce festival Mizik Jakmel qui se tiendra sur trois jours du 25 au 27 mai. 24 groupes de diverses tendances musicales vont également y participer, dont Les Nubians (Cameroun), Simbi (Suède), Les Reggae Cowboys (Dominique), Muta Baruka (Jamaïque), Bruce ‘SunPie’Barnes (New Orleans, USA), MC Red1 (Canada). "Cet évènement culturel sera l'occasion pour les mélomanes de tout horizon de venir savourer la diversité musicale d'Haïti", a indiqué Patrick Boucard, l'un des organisateurs du festival. "Nous voulons ainsi émanciper la culture haïtienne à travers la musique et reconnecter le pays avec le reste du monde", a t-il ajouté. "Nous voulons démontrer que Haïti peut réussir à être hôte d’un événement de cette envergure, d’un événement si ambitieux. Nous voudrions que ce festival commence à devenir une nouvelle voie positive pour Haïti". Les organisateurs de la manifestation espèrent en faire un rendez-vous annuel.

A noter qu'en 2005, dix percussionnistes, neuf Kenyans et un Nigérian, ont battu le tambour sans discontinuer pendant près de 100 heures, en se relayant par équipe de trois. C’était leur façon d’annoncer l’ouverture du festival de cirque acrobatique de Nairobi, au Kenya !

 

 

photo http://www.azurs.net/

 

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mardi, 12 décembre 2006

Voyages en train

medium_2102006_direction_versailles_rive_gauche.JPGEn ce moment c'est la galère ! Au mieux des trains vétustes et bondés, mais de plus en plus souvent ils ne s'arrêtent plus dans certaines gares, ou sont "provisoirement" supprimés, pourquoi, mystère?
 

Et si on en profitait pour se sourire, se parler ?

 

Dessin de Virginie qui habite "à quelques blouzes de chez moi", passez la voir sur son blog, ses dessins valent le détour !!!

 

 

 

 

 

 


podcast
 

 

et slam de Grand Corps Malade

mardi, 14 novembre 2006

Arrivederci Roma

medium_rome948.jpgRentrée de Rome épuisée mais contente d'avoir de nouveau déambulé dans cette ville qui me prend aux tripes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 


podcast
 

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lundi, 08 mai 2006

Un voyage à Versailles en 1842

medium_meudon.jpgLe 8 mai 1842 à 17 h 58 se produit le premier accident grave de chemin de fer. Le drame survient sur la ligne Paris-Versailles dans la tranchée de Bellevue près de Meudon (Hauts-de-Seine).et fait 55 morts. Il se produit dans un train qui ramène des Parisiens venus passer la journée à Versailles pour le spectacle des grandes eaux. Les dix-huit voitures en bois déraillent et prennent feu. Les voyageurs succombent sans pouvoir sortir des compartiments, fermés à clé de l'extérieur selon l'usage de l'époque. Sur 750 voyageurs, 100 sont gravement brûlés, et 55 périssent carbonisés Parmi les victimes figurent le navigateur Dumont d'Urville, découvreur de la terre Adélie, ainsi que sa femme et son fils.

L'accident a un retentissement particulier qui renforçe la méfiance à l'égard de la locomotive et fait naître un courant critique à l'égard du progrès technique. La sécurité ainsi que les moyens d'assurer la régularité du service deviennent une priorité absolue pour le chemin de fer naissant.

Dans “Archives du Nord”, Marguerite Yourcenar évoque, d’après les brefs souvenirs qu’aurait rédigés son grand-père (Michel-Charles), ce dimanche 8 mai 1842, funestement célèbre dans l’histoire des chemins de fer français.

“Pour ajouter aux plaisirs de la journée un plaisir plus neuf, on a décidé d’aller à Versailles et d’en revenir par chemin de fer. La ligne du Nord n’étant encore que projetée, c’est la première fois que Charles de Keytspotter, venu à Paris par la diligence, aura l’occasion de voir une locomotive. La ligne Meudon-Versailles ne fonctionne que depuis dix-huit mois ; même pour les Parisiens du petit groupe, rouler sur rails est encore une espèce de nouveauté. On a quelque mal à trouver place dans les wagons, déjà fort remplis. Ida, ou Coralie, a peur, ou fait semblant par coquetterie. Ces messieurs la rassurent en se portant garants de la sécurité des chemins de fer. Durant le trajet, les frères de Keytspotter commettent l’erreur d’engager avec Michel-Charles une conversation sur les grands petits événements de Cassel ; les deux Parisiens parlent politique. Les jeunes personnes qui s’ennuient un peu, s’entretiennent de chiffons et de leurs amoureux de l’an dernier, rient beaucoup, et trouvent que le train va moins vite qu’on n’avait dit. Michel-Charles aide galamment Blanchette à sortir de dessous sa paupière une escarbille, à vrai dire invisible, mais qui, dit-elle, lui fait mal. Le spectacle des Grandes Eaux est un triomphe. [...]. L’après midi se passe très agréablement et il faut penser au retour.

[...] Michel-Charles fait remarquer qu’on n’a que le temps de regagner la Gare, si l’on veut être à Paris pour souper à La Chaumière, où il a retenu une table, et voir ensuite sur la Seine les feux d’artifice. Une atmosphère de fête foraine et d’émeute bon enfant règne à la gare de Versailles. Michel-Charles lui-même conseille d’attendre le train suivant, ce qui après tout les retardera très peu : pour accommoder la foule des voyageurs, des convois partent maintenant toutes les dix minutes. Un train tiré par deux locomotives entre en gare ; des couples bourgeois endimanchés, mais que débraillent la poussière et la chaleur précoce, des lycéens, des ouvriers en casquette, des femmes traînant des enfants et tenant des brassées de jonquilles qui, déjà, commencent à se faner, se ruent sur les hauts marche-pieds. [...] Aidées par leurs messieurs, les grisettes font l’escalade du compartiment, protégeant de leur mieux leurs volants et leurs bonnets. On s’assied ou reste debout faute de place, un peu haletant, [jusqu’au] moment où les employés font claquer les portières et leur donnent un tour de clef, histoire d’empêcher les malins, qui voyagent sans billet, de fausser compagnie avant l’entrée en gare. Paul de Drionville, assis en face de Michel-Charles, s’inquiète un peu : sa mère lui a fait promettre de ne jamais monter dans un wagon de tête. Michel-Charles le rassure : on est dans le second wagon. Il ajoute qu’on va décidément très vite. [...]”

Puis c’est la catastrophe, le déraillement dans la tranchée de Bellevue, à Meudon, l’incendie, les voyageurs brûlés vifs dans des compartiments qu’ils ne peuvent quitter, et, la leçon de cette tragédie, les voitures à voyageurs ne seront plus fermées à clef.

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