mardi, 29 août 2006
Ah, si Pluto s’appelait Wimpy le hamburger !!!
Pluton (Pluto en latin et en anglais …), la seule planète découverte par un américain, Clyde Tombaugh, a été déchue la semaine dernière de son statut, et rétrogradée au rang de sous-planète-naine car elle n’a pas "une masse suffisante pour que sa gravité l'emporte sur les forces de cohésion du corps solide et la maintienne en équilibre hydrostatique, sous une forme presque sphérique". Un comble pour un pays où l’obésité est une catastrophe nationale... Souhaitons que Bush, au discours résolument plutonien, n’envoie pas les membres de l'Union astronomique international dans les abîmes du Tartare et ne demande pas à ses Marines de leur faire subir de nombreux supplices !
Au fait, comment les astrologues vont-ils faire maintenant leurs thèmes astraux avec une planète qui répond aux abonnés absents ?
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The last concert
Cette soirée du 29 août 66, les vingt-quatre mille spectateurs du Candlestick Park de San Francisco n'ont pas réalisé que les Beatles ne pourraient plus s'entendre assez pour chanter en public, et que ce serait leur dernier concert !
Question: "Paul, many of the top artists and musicians in the Pop field today have said the Beatles have been a major influence in their music. Are there any other artists who have an important influence on you and the music you have created?"
PAUL: "Oh yes. Nearly everyone, you know. We pinch as much from other people as they pinch from us."
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dimanche, 27 août 2006
Saga rochelaise
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vendredi, 25 août 2006
Un an après, qu’est ce qui a changé ?
26 août 2005: 17 morts, dont 14 enfants, dans l'incendie d'un immeuble vétuste à Paris hébergeant des familles africaines.
29 août 2005: Sept personnes, dont quatre enfants, trouvent la mort dans l'incendie d'un immeuble squatté par des familles africaines à Paris.
4 septembre 2005 : Un incendie dans une tour d'habitation de 18 étages à L'Hay-les-Roses (Val-de-Marne), fait 12 morts et 15 blessés.
En 2005, plusieurs dizaines de personnes périssaient dans l'incendie de leurs immeubles vétustes. Parfois, comme dans l’immeuble du boulevard Vincent-Auriol dans le 13e arrondissement de Paris, des travaux étaient prévus mais pour cela "l'évacuation d'une partie des familles était nécessaire", expliquait alors le président de la société privée France Europe Habitat qui gérait le bâtiment, et les pouvoirs publics avaient répondu qu'il y avait "une pénurie de logements"! Toutes les familles touchées attendaient donc un relogement, certaines depuis plus de deux ans. Et pour eux, le choix, c'était ces immeubles insalubres ou la rue !
Cet hiver, les tentes de Médecins du monde fleurissaient dans les rues de la capitale pour alerter les pouvoirs publics sur la situation de l’hébergement des sans-abri.
Cet été, l’évacuation de Cachan …
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jeudi, 24 août 2006
comptine
Un pou une puce
Sur un tabouret
Qui se disputent
En jouant au piquet
La puce en colère
Lui tira les cheveux
Et lui dit : Mon vieux
Tu n'es qu'un pouilleux.
Anonyme
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mercredi, 23 août 2006
Heureusement qu’il y a de l’herbe
Il y a des chansons qui reviennent comme revient le mois de mai
Chanson d’amour vieille rengaine ou toujours rime avec jamais
Je veux sur la même musique parler du monde d’aujourd’hui
Mi souriant mi-nostalgique conclurent déclare en ceci
Heureusement qu’il y a de l’herbe dans nos villes polluées
Et que la nature est superbe quand telle pousse en secret
Et ce n’est pas demain la veille qu’on viendra nous l’arracher
Un peu d’amour et de soleil suffit à la faire pousser
Un peu d’amour et de soleil suffit à la faire pousser
Oui je voudrais en quelque strophe livrer messages et discours
Et être un nouveau philosophe en allant chanter dans les cours
Avec mon piano à bretelle j’irai de pays en pays
Répandre la bonne nouvelle et faire un peu d’écologie
Heureusement qu’il y a de l’herbe dans nos villes polluées
Et que la nature est superbe quand elle pousse en secret
Et ce n’est pas demain la veille qu’on viendra nous l’arracher
Un peu d’amour et de soleil suffit à la faire pousser
Un peu d’amour et de soleil suffit à la faire pousser
Et si part malheur je m’essouffle à vouloir tout dire en chantant
Je me mettrai dans mes pantoufles je m’arrêterais quelque temps
Mais comme revient l’hirondelle un jour à la belle saison
Je reviendrai à tire d’aile célébrer pelouse et gazon
Heureusement qu’il y a de l’herbe dans nos villes polluées
Et que la nature est superbe quand elle pousse en secret
Et ce n’est pas demain la veille qu’on viendra nous l’arracher
Un peu d’amour et de soleil suffit à la faire pousser (bis)
Heureusement qu’il y a de l’herbe elle est douce et si parfumé
George Moustaki.
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mardi, 22 août 2006
Retour de vacances
Bizarre d’écrire ça alors que je ne travaille plus, mais un été entier à la campagne, un bail que ça ne m’était pas arrivé ! et …
J’ai fait la chasse (photographique) aux papillons, et sous le prétexte de faire des tas de photos avec mon bel appareil tout neuf, j’ai acheté des baskets et renoué avec la marche à pied,
J’ai cueilli des prunes et des mures, j’ai pris mes repas assise, sur une table « mise », à des heures (presque) fixes, et … j’ai même fait des tartes et des confitures, mais j’ai aussi pris 3 kilos malgré la marche à pied !
Je me suis couchée avant le lever du soleil (sauf le jour de la fête de mon petit village du Lot …), je me suis levée tard et je faisais encore 2 heures de sieste, sans doute l’effet de la marche à pied ?
Au bout d’une semaine, je suis arrivée à ne plus chercher une borne wifi à chaque coin de rue, et en rentrant de vacances, j’ai même attendu 2 jours avant de recommencer à me shooter avec internet,
J’ai bavardé sur une brocante avec d’autres retraités débordés qui, eux aussi, avaient décidé de faire un break, j’ai acheté un lit d’enfant ancien et une vieille chaise haute pour mes deux petites puces,
J’ai dansé à la fête du village et j’ai gouté le (très bon) rosé que fabrique mon voisin, j’ai regardé des émissions débiles sur la télé qui ne fonctionne plus qu’en noir et blanc, je suis allée écouter un concert de clarinette, et j’ai vu « l’enlèvement au sérail » en plein air, même qu’on m’a vu en photos sur le canard local !
J’ai raté la réunion du blogouvernement à Bazoches mais j’ai fait un pèlerinage à Montcuq,
Et encore plein de choses que l’on ne peut pas tout raconter !
Et je suis revenue avec des tas de souvenirs, et des tas de photos pour me les rappeler quand ma mémoire sera partie …
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mardi, 15 août 2006
Les Indiens d'Amérique ont-il... une âme ?
« La discussion s'arrête soudain. Voilà donc le philosophe qui vient de lancer son premier argument réel. Las Casas l'attendait, mais il ne savait pas s'il viendrait en premier (car il connaît aussi les autres). Voici donc surgir le spectre de la juste guerre, la guerre aimée de Dieu.
Au lieu de s'opposer brutalement à ce qui, au fond de lui-même, le scandalise et l'épouvante, Las Casas préfère feindre, et répondre à une question par une question :
- Et pourquoi donc l'a-t-il permis, à votre avis ?
- Je vais vous le dire.
Le philosophe fait rapidement glisser entre ses doigts quelques pages de notes. Son argumentation commence. Il met de l'ordre dans sa pensée, à l'aide de dix secondes de silence, puis il dit :
- D'abord les Indiens méritent leur sort parce que leurs péchés et leur idolâtrie sont une offense constante à Dieu. Et il en est ainsi de tous les idolâtres. Leur attitude lui répugne. Sans doute a-t-il tenté à plusieurs reprises, dans son infinie bonté, de les éclairer, de les ramener sur le bon chemin. Cependant, ils ont persisté dans le crime. Aussi, en fin de compte, a-t-il décidé de les punir. Et les Espagnols sont le bras de Dieu dans cette guerre, comme ils l'ont été contre les Maures.
Dans l'assistance, on voit se hocher plusieurs têtes. Il ne fait pas de doute que le raisonnement de Sépulvéda, dans une assemblée aussi pieuse, ne parvienne à convaincre certains, ou à les confirmer dans une conviction commode. Il est toujours très rassurant - pour la conscience en tout cas - de mettre Dieu de son côté, et qu'il partage la victoire.
- Mais de quels péchés parlez-vous ? demande le dominicain. De quels crimes ? Et pourquoi Dieu, à qui tout est possible, aurait-il échoué dans son entreprise de les convaincre ? Pourquoi ne leur a-t-il pas envoyé son fils ? Qui est brouillé, ici ? Qui est aveugle ?
Au lieu de répondre (d'ailleurs, s'agissait-il d'une question ? ), Sépulvéda lance une autre attaque, indirecte et inattendue. Il demande à Las Casas :
- Je vous pose une question : ce jeune garçon dont vous avez parlé, à qui un soldat perça le ventre et qui tenait ses entrailles à la main, vous l'avez vu ?
- De mes yeux vu.
- Et qu'avez-vous fait dans cette occasion ?
Assez désarçonné, Las Casas répond sincèrement :
- Je l'ai rattrapé, je lui ai vite parlé de Dieu, du Christ, comme je pouvais, je l'ai baptisé, il est mort dans mes bras.
- Le salut de son âme vous a donc paru important ?
- Évidemment je ne pouvais rien sauver d'autre.
Las Casas ne voit pas encore très clairement où le philosophe veut en venir. Celui-ci s'adresse maintenant au légat, comme pour marquer un point au passage, un avantage.
- Éminence, je retiendrai d'abord ce point-là. Le salut de l'âme.
- Vous supposez donc qu'ils en ont une ? demande le légat. »
La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière
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jeudi, 10 août 2006
Que les arretz soient clers et entendibles
art. 110. Que les arretz soient clers et entendibles
Et afin qu'il n'y ayt cause de doubter sur l'intelligence desdictz arretz. Nous voulons et ordonnons qu'ilz soient faictz et escriptz si clerement qu'il n'y ayt ne puisse avoir aulcune ambiguite ou incertitude, ne lieu a en demander interpretacion.
(Soit en français moderne : Que les arrêts soient clairs et compréhensibles, et afin qu'il n'y ait pas de raison de douter sur le sens de ces arrêts, nous voulons et ordonnons qu'ils soient faits et écrits si clairement qu'il ne puisse y avoir aucune ambiguïté ou incertitude, ni de raison d'en demander une explication.)
art. 111.De prononcer et expedier tous actes en langaige françoys
Et pour ce que telles choses sont souventesfoys advenues sur l'intelligence des motz latins contenuz es dictz arretz. Nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes aultres procedeures, soient de nous cours souveraines ou aultres subalternes et inferieures, soient de registres, enquestes, contractz, commisions, sentences, testamens et aultres quelzconques actes et exploictz de justice ou qui en dependent, soient prononcez, enregistrez et delivrez aux parties en langage maternel francoys et non aultrement.
(Soit en français moderne : De dire et faire tous les actes en langue française. Et parce que de telles choses sont arrivées très souvent, à propos de la [mauvaise] compréhension des mots latins utilisés dans les arrêts, nous voulons que dorénavant tous les arrêts et autres procédures, que ce soit de nos cours souveraines ou autres, subalternes et inférieures, ou que ce soit sur les registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments et tous les autres actes et exploits de justice ou de droit, que tous ces actes soient dits, écrits et donnés aux parties en langue maternelle française, et pas autrement.)
Depuis le 10 août 1539, tous les actes légaux et notariés sont rédigés en français. L'ordonnance de Villers-Cotterêts, rédigée par le chancelier Guillaume Poyet, donnait ainsi au peuple accès aux documents administratifs et judiciaires,... sous réserve qu'il parle la «langue d'oïl» pratiquée dans le bassin parisien et sur les bords de la Loire. En fait l'unité linguistique ne sera à peu près achevée qu'au milieu du XXe siècle, sous la pression exercée par les fonctionnaires et les instituteurs de l'école laïque.
Mais près de 400 ans après, quand verrons-nous enfin des actes législatifs, administratifs ou judiciaires:
- clairs, faciles à comprendre, sans équivoque,
- simples, concis, dépourvus d’éléments superflus,
- précis, ne laissant pas d’indécision dans l’esprit du lecteur
pourtant en Europe, depuis le Conseil européen d’Édimbourg (1992), cette nécessité a été reconnue au plus haut niveau politique et celle-ci a été réaffirmée dans l’acte final du traité d’Amsterdam.
Faudra-t-il, comme autrefois dans nos campagnes, mettre un bâton dans les mains des rédacteurs surpris à "parler "compliqué", le porteur devant à son tour donner le bâton au premier camarade qu'il surprendrait lui-même à «parler compliqué», à la fin de la journée, le dernier porteur de bâton étant puni.
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vendredi, 04 août 2006
Un an déjà !!!
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