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samedi, 04 février 2006

Le virus informatique fête ses 20 ans

medium_virusinfo.gifEn 1986, « Brain » provoquait la première épidémie virale informatique. En deux décennies, les virus ont gagné en variété et dangerosité.

Les virus ont vingt ans... ou presque. Il est difficile de dater avec certitude la création du tout premier virus. Mais le dénommé Brain a été le premier à marquer l'histoire informatique, en 1986, en provoquant la première épidémie à travers le monde.

A l'époque, Internet (qui s'appelait encore Arpanet) n'était utilisé que par quelques scientifiques et militaires. Les virus se propageaient alors via les disquettes, et il leur fallait plusieurs mois, sinon plusieurs années, pour se répandre à grande échelle. La dangerosité de Brain était du reste de faible intensité : il ne faisait que s'incruster sur les disquettes de démarrage, qu'il renommait en « (C)Brain ». Le virus contenait également un texte indiquant... le nom des auteurs, leur adresse et leur numéro de téléphone ! Il s'agissait de deux frères pakistanais, Basit et Amiad Alvi, qui souhaitaient ainsi faire la publicité de la société pour laquelle ils travaillaient.

Une famille qui s'est agrandie

Mais bien vite, l'idée fit des émules. En 1987, apparut Lehigh, le premier virus capable d'endommager directement les données. Puis, en 1988, les premiers canulars. Robert Morris, alors étudiant au Computer Sciences de l'université de Cornell, diffuse à travers l'Arpanet un virus, qui va infecter plus de 600 systèmes informatiques aux Etats-Unis. Il sera condamné à quatre ans de prison et 10 000 dollars d'amende.

Le phénomène ne cessera de s'amplifier jusqu'aux dernières heures des disquettes et... l'explosion d'Internet. La famille des virus s'est étendue aux vers, chevaux deTroie et autres programmes malveillants. Dernier exemple en date : une attaque phishing ciblant les utilisateurs de Yahoo! qui reçoivent un message de Yahoo! Instant Messenger les incitant à se diriger vers un site Web. Si par mégarde ils cliquent sur la mention « cliquez sur ce site », puis indiquent leurs nom et mot de passe Yahoo! Photos, ces informations sont transmises sur un serveur pirate.

En somme, les virus ont vingt ans et toujours plus de mordant.

Par Valérie Quélier , Micro Hebdo, le 01/02/2006

 

 

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vendredi, 03 février 2006

Petit conte culinaire

Les petits contes culinaires de Marc Veyrat sur France inter


podcast

et le gratin de rhubarbe

 

medium_rhubarbe1.jpgTemps préparation : 25 min.

Temps cuisson : 30 min.

 

INGREDIENTS POUR 6 PERSONNES

- 1 kg de côtes de rhubarbe,

- 500 grammes de sucre en poudre,

- 25 grammes de beurre,

- 25 cl de crème fraîche épaisse,

- 25 grammes de sucre glace,

- 3 blancs d'œufs,

- Gros sel de cuisine,

- Poivre en grains au moulin.

 

PREPARATION

Choisir des tiges de rhubarbe pas trop épaisses, bien fermes et cassantes. ler les côtes de rhubarbe et les couper en petits tronçons.

Les mettre dans une casserole, ajouter 350 grammes de sucre et mélanger. Faire chauffer en remuant sans arrêt avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le sucre soit fondu, puis porter à la limite de l'ébullition et laisser cuire pendant 20 minutes en remuant de temps en temps.

Beurrer un plat à gratin et y verser la rhubarbe cuite.

Mettre la crème fraîche très froide dans une terrine et placer celle-ci dans une terrine plus grande ou l'on aura mis des glaçons et un peu d'eau froide.

Fouetter vivement la crème, puis incorporer le sucre glace et fouetter encore quelques instants. Réserver cette crème fouettée au réfrigérateur.

Mettre les blancs d'œufs dans une terrine bien propre, les monter en neige bien ferme, puis incorporer 3 cuillères à soupe de sucre. Fouetter les blancs jusqu'à ce qu'ils soient bien brillants, puis incorporer rapidement le reste du sucre.

Préchauffer le four à 180°.

Etaler la meringue sur la rhubarbe à l'aide d'une spatule en formant une couche neigeuse bien épaisse et régulière.

Faire cuire le gratin au four 10 minutes et le servir à la sortie du four avec la crème fouettée.

Ne nous trompons pas de combat

Les caricatures de Mahomet publiées dans un quotidien danois Jyllands-Posten fin septembre puis reprises le 10 janvier par le magazine norvégien Magazinet déclenchent actuellement un tollé dans toutes les capitales arabes, auquel répondent de nombreuses déclarations ou "initiatives" occidentales au nom de la "liberté d'expression"

Calmons nous !

Certes les réactions de certains musulmans sont extrémistes, voire inacceptables, mais le message caché derrière ces dessins est douteux : Mettre une bombe sur la tête d'un intégriste, c'est dénoncer le fanatisme et l'intégrisme; mais mettre une bombe sur la tête de Mahomet, c'est dire que l'Islam est criminel, que les musulmans sont criminels. Ce sont tous les musulmans qui sont visés, et cela devient du racisme. Il faut également se demander pourquoi cette affaire éclate seulement aujourd'hui avec 4 mois de retard, et donc à qui elle profite... Cette polémique renforce l'idée d'une division profonde entre deux mondes, deux civilisations dont la coexistence est impossible. Plus grave, elle nourrit les discours extrémistes des deux bords: droite xénophobe européenne et islamisme radical. Ces caricatures ne sont donc pas seulement imbéciles, elles sont dangereuses !

Le Monde a interrogé des dessinateurs et caricaturistes, et les réactions de Pierre Sadeq et de Hassan Bleibel, deux caricaturistes libanais, résument bien les réactions qui devraient être les nôtres : "Je traite de tout mais dans le respect des croyances. Je m'amuse des hommes de religion, qu'il s'agisse du patriarche maronite, du secrétaire général du Hezbollah (Hassan Nasrallah, chiite) ou des chefs religieux des communautés chiite et sunnite. Une seule fois, récemment, on m'a laissé entendre du côté du Hezbollah qu'on n'était pas content. Je leur ai expliqué que dès lors que Nasrallah est entré dans l'arène politique, je suis en droit de le caricaturer. Je réprouve les caricatures qui ont été publiées. Je n'irai jamais si loin pour ma part, quelle que soit la religion concernée." Ou encore "J'ai tendance à penser qu'il ne faut pas surdimensionner ce genre d'affaires, parce qu'on risque d'aboutir à l'effet contraire si l'objectif est précisément de dire que les musulmans sont intolérants et obtus. Cela étant dit, il existe des sujets sensibles auxquels il faut éviter de toucher en tant que caricaturiste. L'Europe est très sensible à ce qui touche la religion juive. Il n'est donc pas logique qu'elle ne tienne pas compte de la sensibilité des musulmans à ce qui touche à leur religion. L'Occident est certes chrétien, mais les Occidentaux ont pris des distances avec la religion, ce qui n'est pas le cas des musulmans. La liberté d'opinion et d'expression est bien sûr sacrée, mais elle ne doit pas franchir la ligne ténue qui la sépare de l'injure et elle doit obéir à des règles. Il existe une différence entre des hommes de religion et le symbole que peut représenter un prophète pour une religion.".

Parce qu’il est engagé dans son époque, un journaliste ne peut occulter les conséquences de ses écrits et l’impact qu’ils auront sur l’opinion publique à qui il s’adresse et que, parfois, il façonne.

Alors ne nous trompons pas de combat! Parce que chaque jour des hommes et des femmes risquent leur vie pour nous informer, que certains en sont morts ou sont emprisonnés pour avoir défendu la liberté de la presse, ne galvaudons celle-ci pour des intérêts partisans

jeudi, 02 février 2006

Don Camillo et Peppone à Cuges-les-Pins

medium_5934.jpgLe tribunal d'instance d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) a tranché mardi un litige entre le curé et le maire communiste du village provençal de Cuges-les-Pins. Le tribunal a en effet ordonné l'inscription sur les listes électorales du père Francis Bagnéris, curé de Cuges et de Gémenos (Bouches-du-Rhône), deux petites communes situées près d'Aubagne.

Le curé a assigné en justice l'édile qui refuse de considérer qu'il vit "à temps plein" sur sa commune.

Depuis un an, le curé partage son ministère entre Gémenos et Cuges-les-Pins, deux villages distants d'une dizaine de kilomètres, au pied du massif de la Sainte-Baume.

Il loge habituellement au presbytère de Gémenos mais, n'ayant pas de permis de conduire, il s'installe trois jours par semaine dans la sacristie de l'église de Cuges-les-Pins.

Le logement de fonction destiné au prêtre du village est aujourd'hui jugé insalubre et des travaux, financés par la mairie, devraient commencer en 2007.

Le maire estime donc que le curé n'est pas nommé à "plein temps" à Cuges-les-Pins et ne peut donc être inscrit sur les listes électorales.

La justice a estimé que les justificatifs produits par le curé dans le cadre de la procédure -documents postaux, attestations sur l'honneur de résidants- mais aussi le fait que le curé reçoive dans son bureau au presbytère de Cuges et y entrepose ses archives, étaient suffisants pour faire de Cuges son logement principal.

Les 3.700 habitants du village observent cette joute d'un oeil surpris. D'un côté, certains estiment qu'un curé ne doit pas "semer la zizanie chez ses ouailles". De l'autre, les plus pratiquants dénoncent une "coup de force politique", un siècle après la loi de 1905 sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

"C'est une décision de justice, nous nous y conformerons puisque qu'elle n'est pas suspensive", a déclaré le maire, commentant l'arrêt rendu par le tribunal. Il n'exclut toutefois pas de se pourvoir en cassation.

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