mercredi, 18 octobre 2006
il y a 10 ans ...
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mardi, 17 octobre 2006
La vie commence à 60 ans
La jeunesse est pressée
Elle a ses problèmes et ses soucis
Nous les avions aussi
L'existence est une affaire de patience
Où chaque âge a ses plaisirs
Où il faut savoir vieillir
Avec le sourire
La vie commence à soixante ans
Quand on la connaît mieux qu'avant
Et que l'on a appris par cœur
Tous les raccourcis du bonheur
La vie commence à soixante ans
Quand on peut prendre enfin le temps
De répondre aux questions qu'on pose
De s'approcher plus près des choses
Les filles sont compliquées de nos jours
Elles le seront toujours
Toutes celles que j'ai connues dans le temps
M'en ont fait voir autant
Puis un jour un jour vient le grand amour
On fait le chemin à deux
Et la tendresse peu à peu
Nous rend plus heureux
Car ...
La vie commence à soixante ans
Quand on la connaît mieux qu'avant
Et que l'on a appris par cœur
Tous les raccourcis du bonheur
La vie commence à soixante ans
Quand on peut prendre enfin le temps
De répondre aux questions qu'on pose
De regarder plus près les choses
La vie commence à soixante ans
Quand on se réveille en chantant
Avec une voix toute neuve
Et un moral à toute épreuve
Quand on a encore tout à faire
Gratter ses roses être grand-père
Chaque instant est un commencement
La vie commence à soixante ans
La vie commence à soixante ans
La la ...
chanson de Tino Rossi
Paroles: J.P.Boutayre. Musique: Vline Buggy, Yves Dessca 1978
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lundi, 16 octobre 2006
un mercredi soir, banlieue de l'Ouest parisien.
Vers 9 heures, 4 ou 5 jeunes black entrent dans la salle, font un petit tour bruyant et ressortent au bout de 5 minutes. Le S.O. n'a même pas eu besoin d'intervenir.
Dehors, les gamins rigolent un peu bruyamment. Ils ne gênent personne, il n'y a là qu'un parking vide! La police interpelle pourtant les gamins, les plaque brutalement à terre. L'un d'eux proteste de son innocence, les policiers appellent du renfort. Les gamins sont embarqués menottés.
Les camarades du service d'ordre qui ont vu la scène protestent à leur tour, la police menace de les embarquer eux aussi.
C'est dangereux la nuit la banlieue, quand la police fait sa ronde! Je sais, j'y étais …
Merci à Placide
23:30 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 15 octobre 2006
Promenade du Soir
Le citoyen arménien n’a jamais pardonné
Que l’on ait égorgé son père
Sur la montagne kurde
Mais il t’aime,
Parce que toi non plus tu n’as pas pardonné
A ceux qui ont marqué de cette tache noire
Le front du peuple turc.
Nazim Hikmet
(poème partiellement censuré par le ministère turc de la culture)
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L’Est Républicain, les "outrances de la dernière guerre" ou la "barbarie nazie" ?
Le journal l’Est Républicain a refusé de publier une petite annonce pour un anniversaire de décès parce qu’elle fait référence à la "barbarie nazie".
Ce texte disait :
"Il y a 40 ans, le 11 septembre 1966, disparaissait à la fleur de l'âge, Fred Wolfsohn dit “ Volson”, des suites d'une mauvaise rencontre avec la barbarie nazie.
Ses fils, Patrick, Joël, Eric, sa sœur Paulette Slenzinski, et son ami de toujours, Marcel Chagnac vous demandent une pensée pour lui."
Et voilà la réponse faite par le journal :
" […]Nous sommes bien évidemment sensibles aux souffrances endurées par toutes les personnes qui ont subi les outrances de la dernière guerre mais comme nous vous l’avons expliqué par téléphone, nous ne pouvons pas faire paraître la formulation « des suites d’une mauvaise rencontre avec la barbarie nazie ». En effet, une déontologie s’applique à notre rubrique nécrologique dans laquelle aucune allusion politique ou idéologique ne peut s’exprimer.
Vous comprendrez bien que dans le cas contraire, le contenu de nos avis de décès serait totalement dénaturé.
Nous vous proposons trois phrases qui respectent notre déontologie et qui rappelleront cependant le contexte qui a entraîné le départ prématuré de Monsieur Fred Wolfsohn :
- suite aux traumatismes des camps de concentration,
- victime du traumatisme des camps de concentration,
- victime de ce qu’il a subi en camps de concentration."
L’Est Républicain a donc refusé de diffuser cette petite annonce parce que "son contenu polémique serait de nature à heurter ses lecteurs", arguant du fait que la référence à la "barbarie nazie" relève de la politique et de l’idéologie, et n’a donc pas sa place dans la rubrique des petites annonces !!!
Pourtant Le Monde, le Figaro, Le Républicain Lorrain, La Presse de la Manche ont publié l’annonce de la famille Wolfsohn, le plus souvent à l’initiative de personnes inconnues ou d’amis scandalisés par cette histoire. Et aucun de ces journaux n’a mis en avant une quelconque "déontologie" leur interdisant de publier cette annonce.
Outre le fait que nombre d’annonces font état de notions à caractère idéologique, comme "Le Seigneur l’a rappelé à lui" ou "Mort pour la patrie", il est stupéfiant de prétendre que la barbarie nazie relève du parti pris politique ou idéologique et non pas du fait historique. Ce fait traduit bien une dérive idéologique de l’Est Républicain, journal qui pourtant s'était sabordé en 1940 pour ne pas paraître pendant l'occupation nazie …
Pour plus d'informations, lire le communiqué du SNJ et le site de la famille Volson
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samedi, 14 octobre 2006
Winnie a 80 ans
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vendredi, 13 octobre 2006
BRCA2
"C'est fini, je crois ", disait-elle. Elle abandonnait le stylo, caressait sur la table la petite pyramide de marbre, le boîtier pour ses bagues, le socle de la lampe noire où était appuyée la carte du " génie aux fleurs " qui continuait à la protéger, les régions de bois, plus pâle et, usé où, pendant tant d'années, ses mains s'étaient posées et crispées, puis les feuillets alignés qu'elle aimait traverser de lignes portant, chacune, dans le ciel blanc, en haut de la page, un mot qui était, chaque fois, un peu de son cœur, de sa vie qui s'en allait... Elle restait là, penchée, sans pouvoir pleurer, vers les feuillets comme pour leur demander pardon de les abandonner déjà, de n'avoir plus rien à leur donner, à leur sacrifier. Il lui semblait (et elle frémissait tout entière, comme pour les ressaisir, ne pas les laisser s'enfuir) qu'ils venaient vers elle, du fond du silence de la rue du Delta, tous ses personnages, cette petite troupe ahurie, chavirée et triste, pareille à celle d'une croisière déjà finie, qui allait se séparer après une dernière photo de groupe sur un quai"
Tout est passé si vite.
Jean-Noël Pancrazi
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mardi, 10 octobre 2006
Aujourd'hui, 4ème édition de la Journée mondiale contre la peine de mort!
58 pays maintiennent la peine de mort et procèdent à des exécutions
Afghanistan, Arabie saoudite, Autorité palestinienne, Bahamas, Bahreïn, Bangladesh, Biélorussie, Botswana, Burundi, Chine, Comores, Cuba, Corée du Nord, Corée du Sud, Egypte, Émirats arabes unis, Etats-Unis d'Amérique, Ethiopie, Guinée, Guinée Equatoriale, Guyana, Inde, Indonésie, Iran, Iraq, Japon, Jordanie, Koweït, Liban, Lesotho, Libéria, Libye, Malaisie, Mongolie, Nigeria, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, République démocratique du Congo, Rwanda, Saint Kitts et Nevis, Sainte Lucie, Tchad, Vietnam, Yémen, Zambie, Zimbabwe,
6 pays appliquent un moratoire sur les exécutions :
Algérie, Guatemala, Kazakhstan, Kirghizstan, Mali, Russie
35 pays abolitionnistes en pratique (pas d'exécution depuis plus de 10 ans)
Antigua et Barbuda (dernière exécution : 1991), Barbade (1984), Belize (1985), Bénin (1993), Brunei Darussalam (1957), Burkina Faso (1988), Cameroun (1988), Congo (1982), Dominique (1986), Erythrée (aucune exécution depuis l'indépendance du pays en 1993), Gabon (1979), Gambie (1981), Ghana (1993), Grenade (1985), Jamaïque (1988), Kenya (1987), Laos (1989), Madagascar (1958), Malawi (1992), Maldives (1952), Mauritanie (1987), Maroc (1993), Myanmar - Birmanie (1988), Nauru (aucune exécution depuis l'indépendance en 1968), Niger (aucune exécution depuis l'indépendance en 1976), Papouasie Nouvelle Guinée (1957), République Centrafricaine (1981), Saint-Vincent et les Grenadines (1995), Sri Lanka (1976), Surinam (1982), Swaziland (1982), Tanzanie (1994), Togo (1978), Tonga (1982), Tunisie (1991)
11 pays abolitionnistes pour les crimes de droit commun :
Albanie, Argentine, Brésil, Chili, El Salvador, Fiji, Iles Cook, Israël, Latvia, Mexique, Pérou
Et seulement 86 pays totalement abolitionnistes
Afrique du Sud, Allemagne, Andorre, Angola, Arménie, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Bermudes, Bhoutan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine Bulgarie, Cambodge, Canada, Cap Vert, Colombie, Costa Rica, Côte d'Ivoire, Croatie, Chypre, Danemark, Djibouti, Equateur, Espagne, Estonie, Ex-Yougoslavie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Guinée, Bissau, Haïti, Honduras, Hongrie, Iles Marshall, Iles Salomon, Islande, Irlande, Italie, Kiribati, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Mauritanie, Micronésie, Moldavie, Monaco, Mozambique, Namibie, Népal, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Palau, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République dominicaine, République tchèque Roumanie, Royaume-Uni, Samoa, San Marino, Sao Tome et Principe, Sénégal, Serbie et Monténégro, Seychelles, Slovaquie, Slovénie, Suède ,Suisse, Tadjikistan, Timor Est, Turquie, Turkménistan, Tuvalu, Ukraine, Uruguay, Vanuatu, Vatican, Venezuela
09:10 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule, mobilisation | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
lundi, 09 octobre 2006
Brutale disparition!
Hier matin encore tu étais avec nous tous au meeting de Pantin. J'avais pris des photos et j'ai passé un long moment cette nuit à les retoucher, en particulier celle où tu es assis à coté de Philippe .. Eh oui, sur l'une tu fermais les yeux, sur l'autre c'était Philippe qui faisait la grimace, alors je m'étais amusée à les mixer. Et comme je voulais les mettre sur notre site internet, j'avais bien peaufiné le résultat! Peut être avais tu juste un peu la "grosse tête", ce qui ne te ressemblait vraiment pas!
Et puis à midi, j'avais un message de ta femme qui me disait de ne pas oublier de t'inscrire sur le comité de soutien de Laurent.
Enfin en milieu d'après midi, la terrible nouvelle …
Alfredo, je ne sais pas si tu aimais cette musique, mais j'ai tout de suite pensé aux paroles de cette chanson !
Je suis rital et je le reste
Et dans le verbe et dans le geste
Vos saisons sont devenus miennes
Ma musique est Italienne
Je suis Rital dans mes colères
Dans mes douceurs et mes prières
J'ai la mémoire de mon espèce
Je suis Rital et je le reste
18:35 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
La sultane favorite
N'ai-je pas pour toi, belle juive,
Assez dépeuplé mon sérail ?
Souffre qu'enfin le reste vive.
Faut-il qu'un coup de hache suive
Chaque coup de ton éventail ?
Repose-toi, jeune maîtresse.
Fais grâce au troupeau qui me suit.
Je te fais sultane et princesse :
Laisse en paix tes compagnes, cesse
D'implorer leur mort chaque nuit.
Quand à ce penser tu t'arrêtes,
Tu viens plus tendre à mes genoux ;
Toujours je comprends dans les fêtes
Que tu vas demander des têtes
Quand ton regard devient plus doux.
Ah ! jalouse entre les jalouses !
Si belle avec ce coeur d'acier !
Pardonne à mes autres épouses.
Voit-on que les fleurs des pelouses
Meurent à l'ombre du rosier ?
Ne suis-je pas à toi ? Qu'importe,
Quand sur toi mes bras sont fermés,
Que cent femmes qu'un feu transporte
Consument en vain à ma porte
Leur souffle en soupirs enflammés ?
Dans leur solitude profonde,
Laisse-les t'envier toujours ;
Vois-les passer comme fuit l'onde ;
Laisse-les vivre : à toi le monde !
A toi mon trône, à toi mes jours !
A toi tout mon peuple - qui tremble !
A toi Stamboul qui, sur ce bord
Dressant mille flèches ensemble,
Se berce dans la mer, et semble
Une flotte à l'ancre qui dort !
A toi, jamais à tes rivales,
Mes spahis aux rouges turbans,
Qui, se suivant sans intervalles,
Volent courbés sur leurs cavales
Comme des rameurs sur leurs bancs !
A toi Bassoral, Trébizonde,
Chypre où de vieux noms sont gravés,
Fez où la poudre d'or abonde,
Mosul où trafique le monde,
Erzeroum aux chemins pavés !
A toi Smyrne et ses maisons neuves
Où vient blanchir le flot amer !
Le Gange redouté des veuves !
Le Danube qui par cinq fleuves
Tombe échevelé dans la mer !
Dis, crains-tu les filles de Grèce ?
Les lys pâles de Damanhour ?
Ou l'oeil ardent de la négresse
Qui, comme une jeune tigresse,
Bondit rugissante d'amour ?
Que m'importe, juive adorée,
Un sein d'ébène, un front vermeil !
Tu n'es point blanche ni cuivrée,
Mais il semble qu'on t'a dorée
Avec un rayon de soleil.
N'appelle donc plus la tempête,
Princesse, sur ces humbles fleurs,
Jouis en paix de ta conquête,
Et n'exige pas qu'une tête
Tombe avec chacun de tes pleurs !
Ne songe plus qu'aux vrais platanes
Au bain mêlé d'ambre et de nard,
Au golfe où glissent les tartanes...
Il faut au sultan des sultanes ;
Il faut des perles au poignard !
Victor HUGO
Les orientales
00:35 Publié dans Hugo...mania, poèmes | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |