mercredi, 05 avril 2006
Cortège Pour un Enterrement
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dimanche, 02 avril 2006
Le hussard du chef de l'Etat ?
Eh bien le Premier ministre vient de rentrer dans l'Histoire... des petits soldats de plomb dans une boutique de figurines du Palais-Royal, à Paris. "Il y a un peu de totalitarisme dans ce que le Premier ministre fait en ce moment, donc ça correspond bien", déclare le responsable de la boutique "Les Drapeaux de France", prestigieuse maison fondée il y a 55 ans.
Ce soldat cherche toujours preneur au prix de 200 à 230 euros.
L'autre caricature, celle de son rival Nicolas Sarkozy, serait moins réussie ...
Mais le hussard n'est pas près de nous faire marcher au pas (cliquer ici) …
16:25 Publié dans chronique à gauche, rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
A lire et à écouter sans modération ...
SANS PAPIER
J’ai pas de papier
D’après ce qu’on dit
Je vais me faire expulser
Vers ce maudit pays
J’entends même dire
Je vous jure c’est vrai
Que j’allais mourir
Si je résistais
Mettront sur le nez
Un de leur coussin
Voudront m’étouffer
Mais y sont pas bien
Pas de risque que je crie
M’auront bien scotché
La bouche et puis
Les mains les pieds
Tu sais d'où je viens
Y’a pas que des manchots
Ça frappe du poing
Même sur les marmots
Si tu gueules « j’ai faim »
On te coupe la langue
Si c’est « mort aux chiens !»
On te fou la sangle
Je croyais qu’ici
Les bras ouverts
On m’aurait dit
Respire le grand air
Je croyais qu’ici
Finis les cauchemars
Qui me réveillent la nuit
Maman !
J’ai peur dans le noir
Me voilà par terre
Dans cette église
C’est pas l’enfer
Mais ça s’éternise
Paraît que dehors
Y’a des uniformes
Qui veulent ma mort
En bonne et due forme
J’ai pas de papier
D’après ce qu’on dit
Je vais me faire expulser
Vers ce maudit pays
J’ai pas de papier
Et je sais même pas
Si je vais me faire tuer
Ici ou là-bas….
Gavroche
La rue est son univers. Guitare en bandoulière, Gavroche dénonce les injustices sociales et la part d'ombre de l'existence. La poésie de Gavroche est libre et rebelle, parfois teintée d'humour, et se déploie en chansons festives, rock, reggae et tzigane.
Deux de ses chansons à écouter : "Kouleur de la terre" et "sans papiers"
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vendredi, 31 mars 2006
ABRACADABRANTESQUE qu'il disait !
23:00 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 30 mars 2006
Le mot le plus long ?
anticonstitutionnellement ...
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mardi, 21 mars 2006
21 mars contre le racisme !!!
II est tout malheureux, le petit lapin noir
Que sa blanche maman, ce soir, a rejeté
De la communauté.
Pas de lapin noir
Chez les lapins blancs,
C’est clair, mon enfant ?
Bonsoir !
Et on lui claque au nez la porte.
Il est jeune, il fait froid, qu’importe.
Rien ne sert ici d’insister,
II faut patte blanche montrer.
Alors, le petit lapin noir,
Dans un extrême désespoir,
Mais n’ayant pas de carabine,
Va se noyer dans la farine.
La neige, en rafale, soudain,
Hélas, lui bloque le chemin
Du moulin.
Quel destin,
Dieu, quel destin, petit lapin !
Lors, toute la nuit, il attend,
Et le lendemain, au matin,
Quand sa maman le voit dans son beau manteau blanc
Et qu’il n’est plus question de le laisser dehors,
Le petit lapin noir, vraiment, est bien content,
Bien que mort.
MICHEL DEVILLE
(Poèmes zimpromptus)
Né en 1931 à Boulogne-sur-Mer, Michel Deville est connu avant tout en tant que cinéaste, pour les comédies qu’il a réalisées au cinéma comme Adorable menteuse, avec Marina Vîady (1963). Mais il a aussi publié des recueils de poèmes : Poèmes zinopinés (1972), Poèmes zinadvertants (1982) et Poèmes zimpromptus (1985).
Et un texte de mon camarade Roland Nadaus.
Peaux
Dans la tribu des Hommes, couleurs de peaux n'ont
sens : Tous nous venons de si loin - par-delà les glaciers
sans doute, les déserts.
Sang des Hommes, brûlante coulée sur les glaces -
Nil d'amour dans les déserts ! -
Une seule tribu. ( J'ai dit. )
roland Nadaus
Maire de Guyancourt (près de Versailles) pendant plus de 20 ans, il a consacré une part importante de son action municipale à soutenir la poésie et les poètes : de nombreuses rues et de nombreux bâtiments publics y portent des noms de poètes et c'est à Guyancourt Saint-Quentin-en-Yvelines que fonctionne depuis 2002 une Maison de la Poésie, avec au programme :
- L'organisation d'un festival de poésie en mars à l'occasion du Printemps des Poètes (les années impaires).
- L'organisation d'un Salon de la Poésie et du Livre d'artistes en mars/avril (les années paires).
En projet : une maison d'édition et une résidence de poètes.
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dimanche, 19 mars 2006
Quand l'ordre est injustice, le désordre est déjà un commencement de justice. (Romain Rolland)
Dans un forum de Libération, à la question "Pourquoi l'immense majorité des journalistes politique préfèrent-ils traiter des rivalités futiles entre hommes politique du même parti ou du même camp, plutôt que des programmes?" il répond "la première réponse qui me vient c'est que c'est plus facile. Cela ne nécessite pas un savoir technique très développé. Cela nécessite seulement une bonne connaissance des hommes, de leur histoire, de leur psychologie. Par cet aspect, cela se rattache donc aussi à une certaine tradition française dans laquelle la culture littéraire est davantage valorisée que la culture économique ou scientifique, même si elle se monnaye moins chèrement. Valorisée symboliquement j'entends.".Et il constate plus loin : "Dans leur immense majorité, ils (les journalistes politiques) ne travaillent pas pour leurs lecteurs, leurs auditeurs, ou leurs téléspectateurs. Ils travaillent pour leurs confrères journalistes politiques (il faut dire la même chose que les confrères, mais si possible le dire avant et le dire mieux) et pour les hommes politique (là, il faut être brillant). Ils ont oublié que le monde extérieur existe.
Selon Serge Halimi dans son pamphlet "les nouveaux chiens de garde»" "metteurs en scène de la réalité sociale et politique, intérieure et extérieure, ils les déforment l'une après l'autre. Ils servent les intérêts des maîtres du monde. Ils sont les nouveaux chiens de garde. Or ils se proclament contre-pouvoir.
Le billet réconfortant de Guy Birenbaum, essayiste et journaliste à VSD et RTL, nous donne une piste : " Nous ne comprenons plus l'opinion parce que la séparation des conditions de vie des observateurs avec ceux qu'ils sont censés sonder, scruter, entendre, comprendre, n'ont jamais été aussi fortes. (…) Grosse voiture, grand duplex, revenus très confortables, carte noire, horaires libres, etc. Je suis désormais de l'autre côté." Franchement, ce genre de lucidité est suffisamment rare, dans une presse française désormais supports de la pensée unique, pour mériter d'être salué …
Mais ce qui s'applique aux journalistes s'applique bien plus encore au gouvernement pourtant sensé représenter le peuple. Et le commentaire d'un de ses lecteurs résume assez bien "ce mal récurrent qui nous inonde quotidiennement : la séparation de la société avec ses plus hauts représentants (hommes politiques, d'Etat, chefs d'entreprise...). A force de croire et de comprendre pour tout le monde, nos décideurs ont oublié que la population qui lui est "inférieure" (au sens latin du terme) ne lui a pas forcément offert un blanc-seing. Il y a par moments des réflexes qui nous pousseraient à croire que finalement entre notre vieille démocratie et le système féodal, la frontière n'est pas si large que ça. Un roi qui décide (à la seule différence qu'il peut reculer si le peuple en masse se mobilise, encore que tout est question de nombre...), un président et un premier ministre qui imposent, un peuple qui acquiesce. Il en faut des mobilisations de tous ordres pour qu'enfin on écoute. L'aveuglement des décideurs est devenu une vertu politique. Ou comment savoir faire semblant d'écouter quand on ne veut pas entendre. Dans mon pays, il y a slogan qui n'a jamais été aussi bon et beau à écouter qu'aujourd'hui : "El pueblo unido jamas sera vencido...".
20:20 Publié dans chronique à gauche | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 15 mars 2006
MECENAT DE COMPETENCE, UN ECHANGE "GAGNANT-GAGNANT"
Lorsqu'on nous parle de mécénat d'entreprise, on pense souvent aux fondations d'entreprise qui patronnent des projets généralement culturels ou sportifs comme la Fondation Gan pour le cinéma, la Fondation La Française des jeux pour le sport ou encore la Fondation Cartier pour l'art contemporain. On pense aussi à un soutien financier pour une rénovation d'un musée, à un nom prestigieux associé à une exposition, un prix, une bourse ou un exploit. La culture restait d'ailleurs jusqu'à présent le domaine préféré des mécènes puisqu'elle représentait jusqu'à maintenant plus de la moitié du budget des mécénes.
Mais, ces dernières années, le mécénat a évolué vers une implication plus concrète dans la vie de la cité et dans des actions de solidarité de proximité, où, très souvent, le salarié est l'instigateur ou partie prenante de la démarche. Cela devient un mécénat "en nature", un mécénat technologique, un mécénat de compétence : L'entreprise met à disposition d'organisations d'intérêt général le savoir-faire professionnels de ses salariés pendant une période plus ou moins longue, pendant les heures de travail ou sur le temps libre.
Pour l'association bénéficiaire, cela permet d'acquérir à moindre coût des compétences nouvelles; et pour les entreprises, le mécénat sert à valoriser son image auprès des actionnaires, des milieux financiers ou des médias, ou aide à accompagner la pénétration commerciale de nouveaux marchés. Cela permet également des déductions d'impôts plus avantageuses depuis la loi du 1er août 2003 dont Jean-Jacques Aillagon a été l'initiateur : 60% dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaire hors taxe Les actions de mécénat sont donc désormais l'objet d'une réflexion stratégique dans beaucoup d'entreprises, qui d'ailleurs les maintiennent même en cas de restructuration.
L'exemple le plus récent de mécénat de compétence est celui de SFR, qui a lancé hier le statut de "collaborateur citoyen", dans le cadre d'un accord avec les partenaires sociaux, qui permet à un salarié de bénéficier d’absences rémunérées (jusqu’à 11 jours par an) pour s’investir dans une association engagée dans la protection de l’enfance, l’insertion des personnes handicapées ou l’aide à l’éducation et la formation Cette initiative n'est pas unique, mais jusqu'à présent elle consistait souvent à mettre à disposition à temps plein pendant 2, 3 ou 4 ans un petit nombre de salariés au service d’associations sociales ou humanitaires. Dans le cas de SFR, chaque année 50 salariés pourront bénéficier de ce nouveau statut. Il pourra être attribué pendant trois ans à une même personne. Dans le cadre du droit individuel à la formation, cette entreprise propose également des "formations citoyennes" pour devenir bénévole ou créer et développer son association. C'est donc une "dynamique" nouvelle qui peut ainsi être donnée aux engagements citoyens.
Bien sûr le mécénat n'est pas là pour faire les fins de mois d’un "Etat nécessiteux” et remplacer un gouvernement qui diminue drastiquement les aides aux associations, si vivantes et fertiles dans notre pays. Mais quand la stratégie commerciale de l'entreprise rejoint les engagements citoyens de ses salariés, on ne peut que se réjouir et souhaiter que ces initiatives se multiplient …
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vendredi, 10 mars 2006
Il y a 20 ans, Philippe Brocard
01:36 Publié dans chronique à gauche, souvenirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 08 mars 2006
Il reste encore des batailles à mener pour les femmes
12:45 Publié dans chronique à gauche, coup de coeur, femmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |