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dimanche, 22 avril 2007

Un dimanche de campagne ... à la campagne

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Pour cette élection, je suis déléguée, j'ai donc passé la matinée sur les routes de la vallée de Chevreuse, pour visiter tous les bureaux de vote. Lévis saint nom, Dampierre, Senlisse, Cernay, Choisel, Chevreuse, Milon, ...Soleil magnifique, la ballade aurait été agréable s'il n'y avait pas eu des centaines de vélos ! Eh oui, le dimanche, nos routes sont envahies par des grappes de cyclistes qui croient que la route est à eux tous seuls ... Nos routes sont étroites et sinueuses, alors dans les montées on doit rouler sagement à 2 à l'heure derrière des vélos, sans oser doubler de peur de recevoir sur le capot un vélo qui viendrait en face en coupant au plus droit, et dans les descentes, les mêmes se mettent à rouler de front à toute vitesse (et tout droit comme je viens de le dire) ! Bref, les coureurs du dimanche, j'exècre !

Queue devant chaque bureau, ça vote beaucoup! Juste le temps de prendre une photo avec mon tout petit appareil... mal cadrée, de l'église de Choisel. Rentrée à 14 h pour manger un peu, une heure de sieste au soleil, café et je repars ... Saint Rémy les Chevreuse, Saint Lambert et de nouveau Chevreuse où je n'ai pas fait tous les bureaux de vote, et s'il n'est pas trop tard, retour au Mesnil par Dampierre pour prendre un pot face au château. Ce soir, dépouillement au Mesnil et soirée électorale à la fédé ... et on remet ça dans 2 semaines !

 

mercredi, 18 avril 2007

Imaginons la France d'après !

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Sans commentaire ...

vendredi, 30 mars 2007

Question chiffon ...

 

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celui de Mirabeau plutôt que Lamartine

 

 

 

 

 

 

 

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Celui de Jean Monnet et Robert Schuman

 

 

 

 

 

 

 

 

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Celui du sang du peuple ouvrier sur les pavés de la Commune

 

 

 

 

 

 

 

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Mais surtout celui arc-en-ciel des grandes marches pour la paix, de Sarajevo à l'Irak, du Kosovo à la République démocratique du Congo ...

dimanche, 11 mars 2007

« Pour la Patrie, les sciences et la gloire »

medium_Decret1794P11.jpgmedium_Decret1794P21.jpgAu début de 1794, l'Etat manque dramatiquement de cadres scientifiques et techniques. A l'instigation de quelques savants réputés, ralliés aux nouvelles idées, parmi lesquels on trouve le géomètre Monge et le chimiste Fourcroy, le Comité de Salut public confie par un décret du 21 ventose de l'an II (11 mars 1794), à Jacques-Elie Lamblardie, Gaspard Monge, et Lazare Carnot la mission d'organiser une nouvelle École centrale des travaux publics, qui deviendra l’Ecole Polytechnique.

medium_Decret1794P31.jpgmedium_Decret1794P41.jpgDans la lignée des humanistes et de la révolution française, le droit divin est remplacé par le culte de la connaissance encyclopédique, des belles lettres et des belles sciences. L'école doit permettre aux plus méritants, aux esprits les plus fins d'accéder aux plus hautes fonctions et ceci quelle que soit leur condition de naissance. Ses enseignants sont nommés parmi les plus grands noms de la science et ses élèves sont recrutés par un concours qui se déroule dans toute la France. Pour que tous ceux jugés dignes par leurs connaissances et leur intelligence d'entrer dans la nouvelle école ne soient pas gênés par des problèmes d'argent, les futurs élèves reçoivent pour se rendre à Paris des frais de route et perçoivent un salaire.

medium_207_g.jpgmedium_napoleon.gifLa mise en place au XXIXème siècle des autres grandes écoles, les Mines fondée en 1783, Normale Supérieure qui a vu a également le jour en 1794, les Arts et Métiers créée en 1803, Centrale en 1829, etc. ... correspond à cette logique de sélection et de formation élitiste. En fait, c'est un système de sélection sociale qui se met peu à peu en place, réputé pourtant particulièrement objectif car fondé sur les capacités intellectuelles des individus et sur leur volonté d'apprendre sans autre considération, d’où le système des bourses, les internats, les aides diverses qui sont mises en place pour que les plus méritants ne soient pas arrêtés par des problèmes matériels.

En fait, les besoins sociaux montrent que l'on a un plus grand besoin d'exécutants que de dirigeants, on doit donc former une minorité d'intellectuels et une très large majorité de manuels, avec un corolaire, la sélection est la condition pérenne de la stabilité du système social.qui repose sur une convention sociale particulièrement forte : Diplôme = Niveau de qualification = Emploi = niveau de salaire  Pour cela, la sélection s'opère à partir des connaissances scientifiques et littéraires, la partie « classique » de l'enseignement, les capacités à conceptualiser, abstraire, sont privilégiées. Les aspects de culture générale sont particulièrement prépondérants; le modèle mis en avant est celui de l'intellectuel cultivé, homme de « belles » lettres et de « fines » sciences. Cette organisation renforce la dualité entre l'« intellectuel », paré d'une certaine noblesse, et le « manuel », celui qui n'a pas réussi à atteindre cet idéal.

Mais cette organisation, qui a d’abord bien fonctionné et a permis à la France de réaliser sa mutation de l'agricole vers l'industriel, montre aujourd’hui ses limites. Jusqu'à la fin des années soixante, un échec scolaire n'était nullement synonyme d'échec social, et quel que soit le niveau de sortie de l'école, chaque individu trouvait un emploi, avait un salaire, était intégré socialement. Aujourd’hui la disparition des ouvriers, des chefs d'équipe, des agents de maîtrise, des cadres ou administratifs dans les usines montre que l'adaptation de l'individu à l'évolution de la société dans laquelle il vit est une nécessité permanente, un ouvrier ou un employé ne peut plus espérer aujourd’hui rester dans la même entreprise pendant 30 ou 40 ans, la perspective d’acquérir progressivement une qualification a disparu, et même avec deux ou trois années d'études supplémentaires, la jeune génération peut s'attendre en moyenne à un sort moins favorable que celui de ses parents. La promotion ne va plus de soi, l'inflation des diplômes encombre les itinéraires qui mènent au sommet ... Si «l'ascenseur social» est en panne, comme on le répète, c'est pour la raison très simple que les classes dirigeantes n'ont plus besoin, comme à l'époque de Jules Ferry et de l'essor industriel, du savoir et du savoir-faire de la majorité des citoyens : que ceux d'en bas restent donc au sous-sol ou dans les caves de la société !

Alors certes, notre pays doit continuer à former des « élites », mais le redémarrage de l’« ascenseur social » ne peut être basé seulement sur l’élitisme républicain et la proposition, comme on l’entend dans la campagne présidentielle, d’ouvrir l’accès aux classes préparatoires et aux écoles supérieures à des jeunes de ZEP ... Il est également impératif que l’ensemble des futurs citoyens puisse trouver une place où évoluer dans le monde contemporain !

 

Lire l’histoire de l’Ecole sur son site http://www.polytechnique.fr/institution/historique.php

Lire aussi un article sur le livres de Bruno Belhoste, La Formation d’une technocratie. L’École polytechnique et ses élèves de la Révolution au Second Empire (Paris, Belin, 2003) paru dans la revue les Annales historiques de la révolution française http://ahrf.revues.org/document1564.html.

Bruno Belhoste propose une analyse globale du système polytechnicien au XIXe siècle, de ses pouvoirs et de ses savoirs, et une étude détaillée des origines des élèves et de leurs destins. Il fournit ainsi une réponse documentée et argumentée à la question des origines de la technocratie française.

 

* * * 

 

medium_logox.2.jpgLe symbole de l’école, le X, viendrait de l'importance des mathématiques dans son enseignement. : « C'est de l'importance même donnée à l'enseignement de l'ana, dont toute la langue est faite d'x et d'y qu'est venu le surnom d'X, universellement admis pour désigner les polytechniciens. Tous ne sont pas des mathématiciens, mais tous possèdent une connaissance du calcul différentiel et intégral suffisante pour les applications des services publics. Disons de plus qu'aux époques troublées de notre histoire, en 1830 et en 1848, cette connaissance leur a particulièrement servi à ne pas être confondus avec tous les individus qui se déguisaient en polytechniciens pour se donner l'apparence de défenseurs de l'ordre. À ceux-là, quand on les rencontrait, on leur demandait la différentielle de sin x ou de log x, et, s'ils ne répondaient pas, on les faisait immédiatement coffrer.» (L'argot de l'X de Lévy et Pinet - 1894). D'après certains, il viendrait également des deux canons croisés, symboles de l'artillerie, qui figurent sur le blason de l'école, mais cette explication n'est pas attestée par des sources vérifiables.

 

 

 

vendredi, 12 janvier 2007

" Assassinat commis par le prince Pierre Napoléon Bonaparte sur le citoyen Victor Noir ".

medium_enterrement_victor_noir.jpg"J'ai eu la faiblesse de croire qu'un Bonaparte pouvait être autre chose qu'un assassin ! J'ai osé m'imaginer qu'un duel loyal était possible dans cette famille où le meurtre et le guet-apens sont de tradition et d'usage. Notre collaborateur Paschal Grousset a partagé mon erreur, et aujourd'hui nous pleurons notre pauvre et cher ami Victor Noir, assassiné par le bandit Pierre-Napoléon Bonaparte.

Voilà dix-huit ans que la France est entre les mains ensanglantées de ces coupe-jarrets qui, non contents de mitrailler les républicains dans les rues, les attirent dans des pièges immondes pour les égorger à domicile. Peuple français, est-ce que décidément tu ne trouves pas qu'en voilà assez ?" Henri Rochefort (le quotidien "la Marseillaise", le 11 janvier 1870).

medium_Victor_Noir.JPGVictor Noir, pseudonyme de Yvan Salmon (1848-1870), journaliste à La Marseillaise mort à l'âge de vingt-deux ans, est resté célèbre pour les circonstances de son décès et une caractéristique de sa pierre tombale … Le prince Pierre Bonaparte, fils de Lucien Bonaparte, neveu de Napoléon 1er et cousin de Napoléon III, s'estimant diffamé par un article de La Marseillaise, provoque en duel son rédacteur en chef, Pascal Grousset. Ce dernier envoie Victor Noir et un ami au domicile du prince, 9, rue d'Auteuil, en vue d'organiser le duel. L'entrevue se passe mal. Victor Noir, semble-t-il, lève sa canne sur le prince et celui-ci, se saisissant d'un pistolet, fait feu sur le jeune homme et le tue net. Pierre Bonaparte, connu pour son tempérament très violent, sera néanmoins acquitté par la Haute Cour de justice le 21 mars 1870.

Victor Noir est d'abord enterré le 12 janvier 1870 dans le cimetière de Neuilly, et l'émotion de la foule débouche sur de violentes manifestations hostiles à l'Empire et à Napoléon III. En 1885 une cérémonie commémorative a lieu et les restes de celui que beaucoup considéraient comme un martyr de la foi républicaine, sont transférés au Père Lachaise dans un tombeau payé par une souscription nationale. C'est à Jules Dalou, ancien élève de Carpeaux, que fut confiée la réalisation du monument. Avec beaucoup de réalisme, il choisit de représenter le jeune Victor Noir allongé sur une dalle, en habit de cérémonie tel qu'il avait été découvert blessé à mort. La tombe de Victor Noir jouit depuis cette date d'une popularité qui ne se dément pas ! On dit qu'aujourd'hui encore, des jeunes filles et des femmes en mal d'amour viennent, par superstition, effleurer une certaine protubérance du gisant sculpté par Jules Dalou (ce qui explique l'usure du bronze à cet endroit). Celles qui ont vu leurs vœux exaucés ne manquent pas de fleurir la tombe du "séduisant" journaliste.

 

medium_destin_de_brutus.jpg"Un passé lisse, une femme modèle, des amis précieux, une probité à toute épreuve, une implantation locale, un bon bilan, un parti à sa dévotion, une ambition... A force de manipulation et de séduction des médias, Nicolas Sarkozy s'est façonné une image d'homme politique qui sait " ce que pensent vraiment les Français " et ne se prive pas de le dire tout haut.

Aujourd'hui ministre de l'Intérieur, président de l'UMP, président du conseil général des Hauts-de-Seine et conseiller municipal de Neuilly, serait-il, en outre, l'homme providentiel capable de préserver la droite de ses vieux démons ? Certes, " Sarko " séduit. Mais il faudrait être de bien mauvaise foi pour s'imaginer qu'une telle ambition se bâtit sur des sourires et des poignées de main. Il faut beaucoup de moyens, et peu de scrupules - une méthode, un système.

C'est précisément à cette face moins apparente du personnage, rarement évoquée dans les abondantes pages que la presse lui consacre, que s'intéresse ce livre. Qu'il s'agisse des dessous de son fief des Hauts-de-Seine, de son activité d'avocat d'affaires, de ses fréquentations - pas toujours fréquentables -, de ceux qui lui sont proches ou qui le sont moins aujourd'hui, on trouvera ici tout ce qui manque à son portrait officiel.

Longtemps on a fait à Nicolas Sarkozy la réputation d'un Iago, d'un Brutus, prêt à tuer son père. Aujourd'hui, alors que ses mentors semblent passer la main. les uns après les autres, c'est à un combat fratricide qu'il se prépare. Mais Brutus est-il enfin prêt à devenir César ?" Victor Noir est le nom donné à un collectif de journalistes d'investigation à Libération et au Parisien, qui a écrit "Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus", paru en octobre 2006.

Auteuil, un journaliste symbole d’un soulèvement populaire contre l’Empire … une coïncidence ?

samedi, 23 décembre 2006

Dis-moi nico est-ce que c’est vrai

Dis-moi nico est-ce que c’est vrai

Que j’vais partir très loin d’ici

Que mes copines tous mes amis

J’les verrais plus jamais jamais

 

Si on vient m’chercher à l’école

Est-ce que j’peux garder mes poupées

Dire au r’voir aux gens du quartier

Avant que l’avion y décolle

 

Amis êtes-vous prêts à confier

Votre destin au grand vizir

Pour vos enfants et leur avenir

Un jour faudra leur expliquer

 

 

 

Ca y est, la chanson "Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa " du Putois, est en vente au format audio sur Itunes pour 0,99 cts d'euros.Cette chanson est particulièrement dédiée aux enfants sans papiers et à leurs parents menacés d'expulsions. Les bénéfices seront reversés à RESF. Vous trouverez toutes les infos et la chanson en écoute sur le site du putois http://www.leputois.com, avec la version Karaoké téléchargeable, pour les grands et les petits. 

lundi, 11 décembre 2006

Le boucher de Santiago a retrouvé ses amis dictateurs Franco, Mussolini , Ceausescu …

Pinochet a échappé à ses juges. Le monde de justice rêvé par Victor Jara n'est pas pour demain.

« On amena Victor et on lui ordonna de mettre les mains sur la table. Dans celles de l'officier, une hache apparut. D'un coup sec il coupa les doigts de la main gauche, puis d'un autre coup, ceux de la main droite. On entendit les doigts tomber sur le sol en bois. Le corps de Victor s'écroula lourdement. On entendit le hurlement collectif de 6 000 détenus. L'officier se précipita sur le corps du chanteur-guitariste en criant : " Chante maintenant pour ta putain de mère ", et il continua à le rouer de coups. Tout d'un coup Victor essaya péniblement de se lever et comme un somnambule, se dirigea vers les gradins, ses pas mal assurés, et l'on entendit sa voix qui nous interpellait : " On va faire plaisir au commandant. " Levant ses mains dégoulinantes de sang, d'une voix angoissée, il commença à chanter l'hymne de l'Unité populaire, que tout le monde reprit en chour. C'en était trop pour les militaires ; on tira une rafale et Victor se plia en avant. D'autres rafales se firent entendre, destinées celles-là à ceux qui avaient chanté avec Victor. Il y eut un véritable écroulement de corps, tombant criblés de balles. Les cris des blessés étaient épouvantables. Mais Victor ne les entendait pas. Il était mort. » Miguel Cabezas (extrait d'un article paru dans l'Humanité du 13 janvier 2000).

 


podcast

Victor Jara

"El aparecido

 

vendredi, 08 décembre 2006

Pour suivre la campagne présidentielle autrement !!!

 

Un blog (http://lemondecitoyen.com/) sur la campagne présidentiel pas mal du tout !!! où on trouve des interview-podcast !

 

 


 

 

J'ai particulièrement aimé l'interview de clémentine AUTAIN (attention, c'est un peu lourd à charger, au début ca peut bégayer ...)

 



jeudi, 30 novembre 2006

Le 30 novembre 1786 la Toscane abolit la peine de mort

medium_Sant_Egidio-logo-2.jpg"Il me paraît absurde que les lois, qui sont l'expression de la volonté publique, qui détestent et punissent l'homicide, en commettent un elles-mêmes, et, pour éloigner le citoyen de l'assassinat, ordonnent un assassinat public". Avec ces mots Cesare Beccaria, marquis de Beccaria, dénonçait dans son Dei delitti e delle pene (Des délits et des peines), publié à Livourne en 1764, la barbarie et l'inutilité de la peine de mort; quelques années plus tard, le 30 novembre 1786, sous le règne de Pietro Leopoldo, le Grand Duché de Toscane est le premier Etat à abolir la peine de mort et la torture.

Le "Rousseau des Italiens" inspire les réformes judiciaires menées en France (1780) et en Suède (1772) instaurant l'abolition de l'emploi de la torture. Les cas passibles de peine de mort sont drastiquement réduits partout en Europe entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, avant une abolition logique au XXe siècle. Beccaria est publié en 1777 aux États-Unis, où il inspire Thomas Jefferson.

543 villes de 51 pays des cinq continents, dont 34 capitales, ont illuminé ce soir un monument ou un bâtiment symbolique pour manifester leur opposition à la peine de mort dans le cadre d'une campagne intitulée "Villes pour la vie, villes contre la peine de mort" qui a lieu le 30 novembre de chaque année, et qui participe d’une stratégie d’information et de sensibilisation et même de plaidoyer pour faire cesser à terme dans tous les pays, l’existence et l’application de la peine capitale. Cette initiative, dont c'est cette année la quatrième édition, est promue par la Communauté catholique de Sant'Egidio, basée à Rome. Elle est soutenue par les principales associations internationales de défense des droits humains réunies au sein de la « World Coalition Against the Death Penalty », dont Amnesty International, Ensemble contre la Peine de Mort, International Penal Reform et la Fédération Internationale de l'Action des Chrétiens contre la Torture (FIACAT).

En France les villes qui participent sont : Paris, Ajaccio , Arnage, Arras, Besançon, Bobigny, Brest, Chaumont, Erstein, Gap, Givors, Grenoble, Jouy le Poitier, La Rochelle, Le Puy en Velay, Lille, Lyon, Millau, Montaigu, Rennes, Stains, St-Sulpice La Forêt et Tarbes

lundi, 27 novembre 2006

Qui se souvient de Marie-Charlotte Denizard ?

medium_emancipee.jpgC'est pourtant la première femme française à annoncer sa candidature à la présidence de la République en 1913. Elle avait été précédée en 1910 par les premières candidatures de femmes féministes aux élections législatives, celles de Hubertine Auclert, Marguerite Durand et Madeleine Pelletier.

Et savez-vous quel est le premier pays à attribuer le droit de vote aux femmes? C'est la Nouvelle Zélande le 27 novembre 1893, et c'est le seul pays à le faire au XIXème siècle.

Mais il faut noter qu'elle était précédée par les Îles Pitcairn en 1838, l'Île de Man en 1866 et par le Wyoming en 1869. Ce droit est obtenu après une pétition d’une impressionnante ampleur : près d’un quart de la totalité des femmes adultes du pays l’ont signée. Toutefois, les femmes ne seront éligibles qu’à partir de 1919. Il faudra attendre la Finlande en 1906, pour voir les premières femmes éligibles à l'égal des hommes. Notons cependant qu'en France sous l'Ancien régime, les veuves dotées d'un fief et les mères abbesses peuvent voter aux États Généraux.

Cette pétition néo-zélandaise de 1893 en faveur du droit de vote pour les femmes, comprend 546 feuilles de papier collées ensemble de manière à former un unique rouleau d'une longueur de 274 mètres. Une note datant de cette époque, écrite au verso de la première feuille, indique que la pétition portait 25.519 signatures lorsqu'elle fut présentée à la Chambre des représentants en 1893; le document tel qu'il nous est parvenu porte en réalité 23.853 signatures. Il est recommandé à l'inscription au Registre international de la Mémoire du monde.