Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 10 octobre 2007

L'immigration est "une véritable bénédiction" ... en Italie.

0e4b02148bfe62050d39ee5731141b2a.jpg"Pour les entreprises, pour les travaux les moins qualifiés, pour l'assistance aux personnes âgées et aux handicapés, la présence d'immigrés, non seulement avides de travailler mais également hautement appréciés pour la qualité de leurs rapports humains, est une véritable bénédiction" a déclaré Tommasa Padoa-Schioppa, le ministre des Finances italien, lors d'un débat consacré au projet de budget 2008 devant la chambre haute. "Il nous faut garantir des conditions d'accueil et d'égalité (à ces immigrés) et à leurs enfants, naturellement dans le respect de la loi", a-t-il ajouté.
 

mercredi, 03 octobre 2007

Touche pas à mon ADN

548c4debc564e1dcd16ac82541e9ff59.jpgSOS-Racisme et Charlie Hebdo ont lancé une pétition contre la possibilité de recourir à des tests ADN comme preuve de filiation, actuellement en débat au Parlement, avec le soutien du quotidien Libération qui lui consacre sa une aujourd'hui.

Les auteurs de la pétition appellent le président de la République Nicolas Sarkozy et le gouvernement "à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l'idée que l'on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d'un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l'immigration".

 

 

SIGNEZ VOUS AUSSI LA PETITION

 

samedi, 15 septembre 2007

On peut toujours rêver ...

Pour mettre en place le plan antiglandouille de sa petite camarade Fadela, il parait que la Ministre du Logement et de la Ville a convoqué une vingtaine de préfets pour leur demander de botter les fesses des maires qui ne respectent pas l’article 55 de la loi SRU dans leur commune et de les menacer de poursuites judiciaires !!! On parle même d'employer la force publique ...

Ah bon, j'ai mal compris, ce n'est pas Christine Boutin qui a convoqué les préfets ?

mardi, 11 septembre 2007

Une grande dame nous a quitté

b934666257c2b5a65fab16f4f3de3f33.jpgEn allant visiter le blog de ma camarade Marie-Noelle Lienemann, j'apprends qu'Yvette Chassagne, première femme préfète en France, est décédée il y a une semaine, à l'âge de 85 ans.

Rien, aucun communiqué sur le site national de son parti, mon parti ! dommage qu'on n'y parle de la cause des femmes qu'au moment des élections ! 

C'est vrai j'ai raté  les articles de presse dans la rubrique "nécrologie", tel celui du Monde, daté du 9 septembre, qui saluait cette femme brillante qui, "toute son existence (elle) a joué les pionnières, n'hésitant pas à bousculer les préjugés et le machisme de l'administration française. Première femme "sous-directeur" au ministère des finances, première "conseiller maître" à la Cour des comptes, et enfin première "préfet" en 1981". Et je n'ai rien entendu aux infos, à la radio comme à la télé, trop occupés qu'ils étaient à nous parler du prix du cahier ou de la santé des rugbymen !!

Mais ce n'est pas tant à la socialiste, militante de la cause féminine, que je veux rendre hommage, mais à ma "payse", Yvette Brunetière, rédactrice auxiliaire à la préfecture de Bordeaux en 43-44 durant l'occupation allemande, qui fabriquait des faux papiers qu’elle transportait dans un sac à main à double fond, au nez de Maurice Papon, alors Préfet de la Gironde qui officiait quelques étages plus bas !!!

Heureusement, il y a quelques blogueuses, telle son amie Geneviève Tapié pour parler d'elle !

 

 

 

Sur la photo, on voit Yvette Chassagne en habit de préfète en 1981 (photo Richard Melloul/sygma/corbis reprise dans le Monde du 9 septembre)

 

vendredi, 13 juillet 2007

L' Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) ne veut pas mourrir à 40ans !

0653243574c7cbb2282158c286b211d9.jpgIl y a 40 ans, le 13 juillet 1967, était crée l' Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) sur ordonnance du secrétaire d'Etat aux Affaires Sociales chargé de l'emploi, Jacques Chirac, pour organiser l’intervention publique sur le marché du travail.

Elle prend le relais des Services Extérieurs du Travail et de la Main d'Oeuvre (SETMO) mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale. L'ANPE, est un office autonome qui a pour mission de recenser les emplois disponibles et de venir en aide aux 300 000 chômeurs que compte alors la France en leur proposant travail ou formation.

L'an dernier ... avec 3,8 millions de demandes pour 3,5 millions d'offres collectées, l'ANPE a proposé chaque jour entre 160 000 et 310 000 offres d’emploi, presque autant que le nombre total de chômeurs en 1967 !

Oui, mais ... dans la lettre de mission adressée cette semaine à Christine Lagarde, Nicolas Sarkozy a demandé à sa ministre de l'Economie, des finances une fusion rapide de l'ANPE et de l'Unedic, pour, dit-il, procéder "sans tarder, à la création d'un grand service public de l'emploi capable d'aider les chômeurs à retrouver un travail beaucoup plus rapidement qu'aujourd'hui", en associant, le cas échéant, des partenaires privés ...

Dit comme ça, ça semble parfait, mais n'est-ce pas tout simplement le passage d'une logique de "moyens" (humains, sociaux, économiques, ...) à une logique de "résultats" et de traitement purement comptable du chômage ?

Et puis cette fusion parait complètement irréaliste. Car il n'y a que deux solutions : soit on enlève aux partenaires sociaux la gestion paritaire de l'Unedic, on l'étatise et heureusement les syndicats s'y opposent formellement. Soit c'est l'ANPE qui passe sous gestion paritaire, et on voit mal le gouvernement l'accepter. Le vrai enjeu, c'est leur complémentarité, au bénéfice des chômeurs.

En fusionnant l'ANPE avec l'Unedic, Sarkozy sera-t-il son fossoyeur en 2007?

 

En 1998, Anne Sylvestre chantait la "java des assediques"


podcast
 

les paroles sont à l'annexe !

jeudi, 31 mai 2007

Etranges étrangers

reprise de la note du 28 février 2006

 

 

medium_les_4000.jpg

 

Étranges étrangers

Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel

hommes des pays loin

cobayes des colonies

doux petits musiciens

soleils adolescents de la porte d'Italie

boumians de la porte de Saint-Ouen

Apatrides d'Aubervilliers

brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris

ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied

au beau milieu des rues

Tunisiens de Grenelle

embauchés débauchés

manoeuvres désoeuvrés

Polacks du Marais du Temple des Rosiers

cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone

pêcheurs des Baléares ou du cap Finisterre

rescapés de Franco

et déportés de France et de Navarre

pour avoir défendu en souvenir de la vôtre

la liberté des autres

Esclaves noirs de Fréjus

tiraillés et parqués

au bord d'une petite mer

où peu vous vous baignez

Esclaves noirs de Fréjus

qui évoquez chaque soir

dans les locaux disciplinaire

avec une vieille boite à cigares

et quelques bouts de fil de fer

tous les échos de vos villages

tous les oiseaux de vos forêts

et ne venez dans la capitale

que pour fêter au pas cadencé

la prise de la Bastille le quatorze juillet

Enfants du Sénégal

dépatriés expatriés et naturalisés

Enfants indochinois

jongleurs aux innocents couteaux

qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés

de jolis dragons d'or faits de papiers plié

Enfants trop tôt grandis et si vite en allés

qui dormez aujourd'hui de retour au pays

le visage dans la terre

et des bombes incendiaires labourant vos rizières

On vous a renvoyé

la monnaie de vos papiers dorés

on vous a retourné

vos petits couteaux dans le dos

Étranger étrangers

Vous êtes de la ville

vous êtes de sa vie

même si mal en vivez

même si vous en mourez.

 

Jacques PREVERT

(La pluie ou le beau temps)

samedi, 26 mai 2007

Le roi de la contrebande

8c1c451fafa4ba6a18b03f185510992b.jpgNous étions vingt ou trente,

Brigands dans une bande,

Tous habillés de blanc,

A la mode des...

Vous m'entendez ?

Tous habillés de blanc

A la mode des marchands.

 

La première volerie

Que je fis dans ma vie

C'est d'avoir goupillé,

La bourse d'un...

Vous m'entendez ?

C'est d'avoir goupillé

La bourse d'un curé.

 

J'entrai dedans sa chambre

Mon Dieu, qu'elle était grande !

J'y trouvai mille écus,

Je mis la main...

Vous m'entendez ?

J'y trouvai mille écus,

Je mis la main dessus.

 

J'entrai dedans une autre,

Mon Dieu, qu'elle était haute !

De robes et de manteaux

J'en chargeai trois...

Vous m'entendez ?

De robes et de manteaux,

J'en chargeai trois chariots.

 

Je les portai pour vendre

A la foire en Hollande.

J' les vendis bon marché,

Ils n' m'avaient rien...

Vous m'entendez ?

J' les vendis bon marché,

Ils n' m'avaient rien coûté.

 

Ces Messieurs de Grenoble

Avec leurs longues robes,

Et leurs bonnets carrés,

M'eurent bientôt...

Vous m'entendez ?

Et leurs bonnets carrés

M'eurent bientôt jugé.

 

Ils m'ont jugé à pendre,

Ah ! c'est dur à entendre !

A pendre et étrangler,

Sur la place du...

Vous m'entendez ?

A pendre et étrangler,

Sur la place du Marché.

 

Monté sur la potence

Je regardai la France,

J'y vis mes compagnons,

A l'ombre d'un...

Vous m'entendez ?

J'y vis mes compagnons,

A l'ombre d'un buisson.

 

Compagnons de misère,

Allez dire à ma mère,

Qu'elle ne me reverra plus,

Je suis un enfant...

Vous m'entendez ?

Qu'elle ne me reverra plus,

Je suis un enfant perdu !

 

La complainte de Mandrin

 

Il y a un peu plus de 250 ans, le 26 mai 1755, ce bandit de grand chemin qui volait les riches pour en faire profiter les pauvres, était exécuté sur une place de Valence. Depuis 1755, l’histoire de Mandrin a été colportée de génération en génération.

 

Cette complainte, datant de l'année même de sa mort, est chantée sur un timbre tiré d’un air de l’opéra comique de Favart, Acajou (1744) , qui est lui-même une parodie en mode majeur d’un intermède instrumental de l’opéra de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie (1733), et que ce dernier avait lui-même tiré de la musique traditionnelle ... Les paroles quant à elles, sont assez proche de d’autres chansons de brigands de la fin du XVIème siècle.

mercredi, 16 mai 2007

Ah que j'aime Victor Hugo !!!

medium_nicolas-sarkozy-et-laurence-parisot-le-14-mai-2007.jpg5 - CETTE NUIT-LÀ

 

Trois amis l'entouraient. C'était à l'Elysée,

On voyait du dehors luire cette croisée.

Regardant venir l'heure et l'aiguille marcher,

Il était là, pensif ; et, rêvant d'attacher

Le nom de Bonaparte aux exploits de Cartouche,

Il sentait approcher son guet-apens farouche.

D'un pied distrait dans l'âtre il poussait le tison,

Et voici ce que dit l'homme de trahison :

- « Cette nuit vont surgir mes projets invisibles.

Les Saint-Barthélemy sont encore possibles.

Paris dort comme aux temps de Charles de Valois ;

Vous allez dans un sac mettre toutes les lois,

Et par-dessus le pont les jeter dans la Seine. »

Ô ruffians ! bâtards de la fortune obscène,

Nés du honteux coït de l'intrigue et du sort !

Rien qu'en songeant à vous, mon vers indigné sort

Et mon cœur orageux dans ma poitrine gronde

Comme le chêne au vent dans la forêt profonde !

 

medium_vincent-bollore.jpgComme ils sortaient tous trois de la maison Bancal,

Morny, Maupas le Grec, Saint-Arnaud le chacal,

Voyant passer ce groupe oblique et taciturne,

Les clochers de Paris, sonnant l'heure nocturne,

S'efforçaient vainement d'imiter le tocsin ;

Les pavés de Juillet criaient à l'assassin !

Tous les spectres sanglants des antiques carnages,

Réveillés, se montraient du doigt ces personnages ;

La Marseillaise, archange aux chants aériens,

Murmurait dans les cieux : Aux armes, citoyens !

Paris dormait. hélas ! et bientôt, sur les places,

Sur les quais, les soldats, dociles populaces,

Janissaires conduits par Reybell et Sauboul,

Payés comme à Byzance, ivres comme à Stamboul,

Ceux de Dulac, et ceux de Korte et d'Espinasse,

La cartouchière au flanc et dans l'œil la menace,

Vinrent, le régiment après le régiment,

Et le long des maisons ils passaient lentement,

À pas sourds, comme on voit les tigres dans les jongles

Qui rampent sur le ventre en allongeant leurs ongles ;

Et la nuit était morne, et Paris sommeillait

Comme un aigle endormi pris sous un noir filet.

 

medium_alain-juppe-et-michele-alliot-mari.jpgLes chefs attendaient l'aube en fumant leurs cigares.

 

Ô Cosaques ! voleurs ! chauffeurs ! routiers ! Bulgares !

Ô généraux brigands ! bagne, je te les rends !

Les juges d'autrefois pour des crimes moins grands

Ont brûlé la Voisin et roué vif Desrues !

 

Eclairant leur affiche infâme au coin des rues

Et le lâche armement de ces filous hardis,

Le jour parut. La nuit, complice des bandits,

Prit la fuite, et traînant à la hâte ses voiles,

Dans les plis de sa robe emporta les étoiles,

Et les mille soleils dans l'ombre étincelant,

Comme les sequins d'or qu'emporte en s'en allant

Une fille, aux baisers du crime habituée,

Qui se rhabille après s'être prostituée !

 

Victor Hugo

Châtiments

Livre I

lundi, 07 mai 2007

"Le peuple français reconnaît l'existence d'un Etre Suprême et l'immortalité de l'âme."

medium_Fete_de_l_Etre_supreme_vue_du_champ_de_mars.jpg
Le 7 mai 1794, la Convention crée par décret une nouvelle religion : le culte de l'Etre suprême.

C'est Robespierre, inspiré par les idées des philosophes du XVIIIème siècle, qui fait adopter ce culte. Il y voit un fondement métaphysique des idéaux républicains.

Un décret du 18 floréal an II (7 mai 1794), adopté par la Convention montagnarde sur un rapport de Robespierre (Comité de salut public) instituait un calendrier de fêtes républicaines marquant les valeurs dont se réclamait la République et se substituant aux fêtes catholiques. En outre, elle établissait le culte à l'Être Suprême, qui se juxtaposait au culte de la Raison.

medium_070504145429.vl7hw09u1_des-partisans-du-candidat-ump-nicolas-sarkozy--le-b.jpgLe "culte" de l'Être suprême se traduisait par une série de fêtes civiques, destinées à réunir périodiquement les citoyens et à « refonder » la Cité autour de "vertus civiques".

La fête de l'Être suprême, célébrée le 20 prairial an II (8 juin 1794), est, pour quelques heures, la manifestation de cette unanimité mystique, morale et civique que Maximilien de Robespierre envisage pour l'avenir comme condition de la paix et du bonheur.

medium_070507002153.fpk6bck31_les-departements-gagnes-par-sarkozy-et-ceux-par-rob.jpgLes fêtes civiques sont restées concentrées principalement dans le bassin parisien, en région lyonnaise et dans le couloir rhodanien.

 

medium_4198842389.2.jpgA Paris ce jour-là, des Tuileries au Champ-de-Mars, la musique de François-Joseph Gossec et d'Étienne Nicolas Méhul rythment la marche. Robespierre précède les députés de la Convention dont il est le président.

medium_nicolas.sarkozy.3.jpgIl avance seul, dans son rêve, et pour la circonstance il a revêtu un habit bleu céleste serré d'une écharpe tricolore, habit qu'il portera le jour de son exécution. Il tient un bouquet de fleurs et d'épis à la main. La foule immense, venue communier aussi à ce grand spectacle, est ordonnancée par Jacques-Louis David. Devant la statue de la Sagesse, Robespierre met le feu aux mannequins qui symbolisent l'Athéisme, l'Ambition, l'Égoïsme et la fausse Simplicité.

medium_070504173902.d33lsado0_le-depute-andre-santini--g--et-le-ministre-udf-gilb.jpgDans la troupe des députés de la Convention, pendant la cérémonie, on se moque, on bavarde, on refuse de marcher au pas.

 

medium_070501181354.rvgcj2w00_manifestation-du-1er-mai---marseilleb.jpg

 Mais la fête de l'Etre suprême mécontente les Montagnards et n'intéresse pas le peuple. Robespierre, à l'origine de la Terreur, sera guillotiné le 24 juillet 1794.

 

 

 

medium_terreur.jpg

lundi, 23 avril 2007

Victoire ?

On a gagné le ticket pour le second tour ! Mais les partis à gauche du PS sont en lambeau ... pas d'optimisme forcené donc.