mercredi, 10 octobre 2007
L'immigration est "une véritable bénédiction" ... en Italie.
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mercredi, 03 octobre 2007
Touche pas à mon ADN
Les auteurs de la pétition appellent le président de la République Nicolas Sarkozy et le gouvernement "à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l'idée que l'on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d'un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l'immigration".
SIGNEZ VOUS AUSSI LA PETITION
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samedi, 15 septembre 2007
On peut toujours rêver ...
Pour mettre en place le plan antiglandouille de sa petite camarade Fadela, il parait que la Ministre du Logement et de la Ville a convoqué une vingtaine de préfets pour leur demander de botter les fesses des maires qui ne respectent pas l’article 55 de la loi SRU dans leur commune et de les menacer de poursuites judiciaires !!! On parle même d'employer la force publique ...
Ah bon, j'ai mal compris, ce n'est pas Christine Boutin qui a convoqué les préfets ?
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mardi, 11 septembre 2007
Une grande dame nous a quitté
En allant visiter le blog de ma camarade Marie-Noelle Lienemann, j'apprends qu'Yvette Chassagne, première femme préfète en France, est décédée il y a une semaine, à l'âge de 85 ans.
Rien, aucun communiqué sur le site national de son parti, mon parti ! dommage qu'on n'y parle de la cause des femmes qu'au moment des élections !
C'est vrai j'ai raté les articles de presse dans la rubrique "nécrologie", tel celui du Monde, daté du 9 septembre, qui saluait cette femme brillante qui, "toute son existence (elle) a joué les pionnières, n'hésitant pas à bousculer les préjugés et le machisme de l'administration française. Première femme "sous-directeur" au ministère des finances, première "conseiller maître" à la Cour des comptes, et enfin première "préfet" en 1981". Et je n'ai rien entendu aux infos, à la radio comme à la télé, trop occupés qu'ils étaient à nous parler du prix du cahier ou de la santé des rugbymen !!
Mais ce n'est pas tant à la socialiste, militante de la cause féminine, que je veux rendre hommage, mais à ma "payse", Yvette Brunetière, rédactrice auxiliaire à la préfecture de Bordeaux en 43-44 durant l'occupation allemande, qui fabriquait des faux papiers qu’elle transportait dans un sac à main à double fond, au nez de Maurice Papon, alors Préfet de la Gironde qui officiait quelques étages plus bas !!!
Heureusement, il y a quelques blogueuses, telle son amie Geneviève Tapié pour parler d'elle !
Sur la photo, on voit Yvette Chassagne en habit de préfète en 1981 (photo Richard Melloul/sygma/corbis reprise dans le Monde du 9 septembre)
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vendredi, 13 juillet 2007
L' Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) ne veut pas mourrir à 40ans !
Il y a 40 ans, le 13 juillet 1967, était crée l' Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) sur ordonnance du secrétaire d'Etat aux Affaires Sociales chargé de l'emploi, Jacques Chirac, pour organiser l’intervention publique sur le marché du travail.
Elle prend le relais des Services Extérieurs du Travail et de la Main d'Oeuvre (SETMO) mis en place au lendemain de la seconde guerre mondiale. L'ANPE, est un office autonome qui a pour mission de recenser les emplois disponibles et de venir en aide aux 300 000 chômeurs que compte alors la France en leur proposant travail ou formation.
L'an dernier ... avec 3,8 millions de demandes pour 3,5 millions d'offres collectées, l'ANPE a proposé chaque jour entre 160 000 et 310 000 offres d’emploi, presque autant que le nombre total de chômeurs en 1967 !
Oui, mais ... dans la lettre de mission adressée cette semaine à Christine Lagarde, Nicolas Sarkozy a demandé à sa ministre de l'Economie, des finances une fusion rapide de l'ANPE et de l'Unedic, pour, dit-il, procéder "sans tarder, à la création d'un grand service public de l'emploi capable d'aider les chômeurs à retrouver un travail beaucoup plus rapidement qu'aujourd'hui", en associant, le cas échéant, des partenaires privés ...
Dit comme ça, ça semble parfait, mais n'est-ce pas tout simplement le passage d'une logique de "moyens" (humains, sociaux, économiques, ...) à une logique de "résultats" et de traitement purement comptable du chômage ?
Et puis cette fusion parait complètement irréaliste. Car il n'y a que deux solutions : soit on enlève aux partenaires sociaux la gestion paritaire de l'Unedic, on l'étatise et heureusement les syndicats s'y opposent formellement. Soit c'est l'ANPE qui passe sous gestion paritaire, et on voit mal le gouvernement l'accepter. Le vrai enjeu, c'est leur complémentarité, au bénéfice des chômeurs.
En fusionnant l'ANPE avec l'Unedic, Sarkozy sera-t-il son fossoyeur en 2007?
En 1998, Anne Sylvestre chantait la "java des assediques"
les paroles sont à l'annexe !
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jeudi, 31 mai 2007
Etranges étrangers
reprise de la note du 28 février 2006
Étranges étrangers
Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel
hommes des pays loin
cobayes des colonies
doux petits musiciens
soleils adolescents de la porte d'Italie
boumians de la porte de Saint-Ouen
Apatrides d'Aubervilliers
brûleurs des grandes ordures de la ville de Paris
ébouillanteurs des bêtes trouvées mortes sur pied
au beau milieu des rues
Tunisiens de Grenelle
embauchés débauchés
manoeuvres désoeuvrés
Polacks du Marais du Temple des Rosiers
cordonniers de Cordoue soutiers de Barcelone
pêcheurs des Baléares ou du cap Finisterre
rescapés de Franco
et déportés de France et de Navarre
pour avoir défendu en souvenir de la vôtre
la liberté des autres
Esclaves noirs de Fréjus
tiraillés et parqués
au bord d'une petite mer
où peu vous vous baignez
Esclaves noirs de Fréjus
qui évoquez chaque soir
dans les locaux disciplinaire
avec une vieille boite à cigares
et quelques bouts de fil de fer
tous les échos de vos villages
tous les oiseaux de vos forêts
et ne venez dans la capitale
que pour fêter au pas cadencé
la prise de la Bastille le quatorze juillet
Enfants du Sénégal
dépatriés expatriés et naturalisés
Enfants indochinois
jongleurs aux innocents couteaux
qui vendiez autrefois aux terrasses des cafés
de jolis dragons d'or faits de papiers plié
Enfants trop tôt grandis et si vite en allés
qui dormez aujourd'hui de retour au pays
le visage dans la terre
et des bombes incendiaires labourant vos rizières
On vous a renvoyé
la monnaie de vos papiers dorés
on vous a retourné
vos petits couteaux dans le dos
Étranger étrangers
Vous êtes de la ville
vous êtes de sa vie
même si mal en vivez
même si vous en mourez.
Jacques PREVERT
(La pluie ou le beau temps)
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samedi, 26 mai 2007
Le roi de la contrebande
Brigands dans une bande,
Tous habillés de blanc,
A la mode des...
Vous m'entendez ?
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.
La première volerie
Que je fis dans ma vie
C'est d'avoir goupillé,
La bourse d'un...
Vous m'entendez ?
C'est d'avoir goupillé
La bourse d'un curé.
J'entrai dedans sa chambre
Mon Dieu, qu'elle était grande !
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main...
Vous m'entendez ?
J'y trouvai mille écus,
Je mis la main dessus.
J'entrai dedans une autre,
Mon Dieu, qu'elle était haute !
De robes et de manteaux
J'en chargeai trois...
Vous m'entendez ?
De robes et de manteaux,
J'en chargeai trois chariots.
Je les portai pour vendre
A la foire en Hollande.
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien...
Vous m'entendez ?
J' les vendis bon marché,
Ils n' m'avaient rien coûté.
Ces Messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes,
Et leurs bonnets carrés,
M'eurent bientôt...
Vous m'entendez ?
Et leurs bonnets carrés
M'eurent bientôt jugé.
Ils m'ont jugé à pendre,
Ah ! c'est dur à entendre !
A pendre et étrangler,
Sur la place du...
Vous m'entendez ?
A pendre et étrangler,
Sur la place du Marché.
Monté sur la potence
Je regardai la France,
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un...
Vous m'entendez ?
J'y vis mes compagnons,
A l'ombre d'un buisson.
Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère,
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant...
Vous m'entendez ?
Qu'elle ne me reverra plus,
Je suis un enfant perdu !
La complainte de Mandrin
Il y a un peu plus de 250 ans, le 26 mai 1755, ce bandit de grand chemin qui volait les riches pour en faire profiter les pauvres, était exécuté sur une place de Valence. Depuis 1755, l’histoire de Mandrin a été colportée de génération en génération.
Cette complainte, datant de l'année même de sa mort, est chantée sur un timbre tiré d’un air de l’opéra comique de Favart, Acajou (1744) , qui est lui-même une parodie en mode majeur d’un intermède instrumental de l’opéra de Jean-Philippe Rameau, Hippolyte et Aricie (1733), et que ce dernier avait lui-même tiré de la musique traditionnelle ... Les paroles quant à elles, sont assez proche de d’autres chansons de brigands de la fin du XVIème siècle.
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mercredi, 16 mai 2007
Ah que j'aime Victor Hugo !!!
Trois amis l'entouraient. C'était à l'Elysée,
On voyait du dehors luire cette croisée.
Regardant venir l'heure et l'aiguille marcher,
Il était là, pensif ; et, rêvant d'attacher
Le nom de Bonaparte aux exploits de Cartouche,
Il sentait approcher son guet-apens farouche.
D'un pied distrait dans l'âtre il poussait le tison,
Et voici ce que dit l'homme de trahison :
- « Cette nuit vont surgir mes projets invisibles.
Les Saint-Barthélemy sont encore possibles.
Paris dort comme aux temps de Charles de Valois ;
Vous allez dans un sac mettre toutes les lois,
Et par-dessus le pont les jeter dans la Seine. »
Ô ruffians ! bâtards de la fortune obscène,
Nés du honteux coït de l'intrigue et du sort !
Rien qu'en songeant à vous, mon vers indigné sort
Et mon cœur orageux dans ma poitrine gronde
Comme le chêne au vent dans la forêt profonde !
Comme ils sortaient tous trois de la maison Bancal,
Morny, Maupas le Grec, Saint-Arnaud le chacal,
Voyant passer ce groupe oblique et taciturne,
Les clochers de Paris, sonnant l'heure nocturne,
S'efforçaient vainement d'imiter le tocsin ;
Les pavés de Juillet criaient à l'assassin !
Tous les spectres sanglants des antiques carnages,
Réveillés, se montraient du doigt ces personnages ;
La Marseillaise, archange aux chants aériens,
Murmurait dans les cieux : Aux armes, citoyens !
Paris dormait. hélas ! et bientôt, sur les places,
Sur les quais, les soldats, dociles populaces,
Janissaires conduits par Reybell et Sauboul,
Payés comme à Byzance, ivres comme à Stamboul,
Ceux de Dulac, et ceux de Korte et d'Espinasse,
La cartouchière au flanc et dans l'œil la menace,
Vinrent, le régiment après le régiment,
Et le long des maisons ils passaient lentement,
À pas sourds, comme on voit les tigres dans les jongles
Qui rampent sur le ventre en allongeant leurs ongles ;
Et la nuit était morne, et Paris sommeillait
Comme un aigle endormi pris sous un noir filet.
Les chefs attendaient l'aube en fumant leurs cigares.
Ô Cosaques ! voleurs ! chauffeurs ! routiers ! Bulgares !
Ô généraux brigands ! bagne, je te les rends !
Les juges d'autrefois pour des crimes moins grands
Ont brûlé la Voisin et roué vif Desrues !
Eclairant leur affiche infâme au coin des rues
Et le lâche armement de ces filous hardis,
Le jour parut. La nuit, complice des bandits,
Prit la fuite, et traînant à la hâte ses voiles,
Dans les plis de sa robe emporta les étoiles,
Et les mille soleils dans l'ombre étincelant,
Comme les sequins d'or qu'emporte en s'en allant
Une fille, aux baisers du crime habituée,
Qui se rhabille après s'être prostituée !
Victor Hugo
Châtiments
Livre I
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lundi, 07 mai 2007
"Le peuple français reconnaît l'existence d'un Etre Suprême et l'immortalité de l'âme."
C'est Robespierre, inspiré par les idées des philosophes du XVIIIème siècle, qui fait adopter ce culte. Il y voit un fondement métaphysique des idéaux républicains.
Un décret du 18 floréal an II (7 mai 1794), adopté par la Convention montagnarde sur un rapport de Robespierre (Comité de salut public) instituait un calendrier de fêtes républicaines marquant les valeurs dont se réclamait la République et se substituant aux fêtes catholiques. En outre, elle établissait le culte à l'Être Suprême, qui se juxtaposait au culte de la Raison.
La fête de l'Être suprême, célébrée le 20 prairial an II (8 juin 1794), est, pour quelques heures, la manifestation de cette unanimité mystique, morale et civique que Maximilien de Robespierre envisage pour l'avenir comme condition de la paix et du bonheur.
Les fêtes civiques sont restées concentrées principalement dans le bassin parisien, en région lyonnaise et dans le couloir rhodanien.
A Paris ce jour-là, des Tuileries au Champ-de-Mars, la musique de François-Joseph Gossec et d'Étienne Nicolas Méhul rythment la marche. Robespierre précède les députés de la Convention dont il est le président.
Il avance seul, dans son rêve, et pour la circonstance il a revêtu un habit bleu céleste serré d'une écharpe tricolore, habit qu'il portera le jour de son exécution. Il tient un bouquet de fleurs et d'épis à la main. La foule immense, venue communier aussi à ce grand spectacle, est ordonnancée par Jacques-Louis David. Devant la statue de la Sagesse, Robespierre met le feu aux mannequins qui symbolisent l'Athéisme, l'Ambition, l'Égoïsme et la fausse Simplicité.
Dans la troupe des députés de la Convention, pendant la cérémonie, on se moque, on bavarde, on refuse de marcher au pas.
Mais la fête de l'Etre suprême mécontente les Montagnards et n'intéresse pas le peuple. Robespierre, à l'origine de la Terreur, sera guillotiné le 24 juillet 1794.
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lundi, 23 avril 2007
Victoire ?
On a gagné le ticket pour le second tour ! Mais les partis à gauche du PS sont en lambeau ... pas d'optimisme forcené donc.
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