jeudi, 04 mai 2006
Le chocolat Milka, un monde de brute contre un brin de douceur ?
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vendredi, 31 mars 2006
ABRACADABRANTESQUE qu'il disait !
23:00 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
OUI au prolongement de l'autoroute A12
La traversée de Trappes, Elancourt, Coignière, Maurepas; La verrière … par la Nationale 10, c'est :
- 70000 véhicules par jour à 50 m des fenêtres des habitations,
- Des embouteillages monstres tous les jours qui contraignent les habitants à prendre des itinéraires de délestage à travers les villes avoisinantes
- Une forte insécurité routière avec 2 fois plus d'accidents que sur les autres nationales
- 4 tués et 10 blessés graves par an,
- Des niveaux sonores importants, des pollutions graves et un environnement extrêmement dégradé contraignant des milliers de riverains à vivre "cloîtrés" chez eux,
- La coupure du tissu urbain, …
Mais lors de la troisième réunion de la commission Nationale du débat public, Mme Faucheux, Présidente de Fondaterra (Fondation Européenne pour des Territoires Durables) et de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, est venu nous expliquer que l'autoroute n'était pas nécessaire et que ces nuisances pouvaient se chiffrer en terme de "compensations" !!!
Non Madame, la santé, cela ne se monnaye pas et permettez moi de vous dire que vous avez une "drôle" de vision du développement durable!!!
Oui Madame, la vie des milliers de riverains vaut plus que celle des 14 variétés de libellules de l'étang des Noes
Il est VITAL de prolonger l'autoroute A12 par le Vallon du Pommeret,
Il est VITAL de réaménager la N10 en boulevard urbain
Il est VITAL de réexaminer la partie "tronc commun" du projet traversant Montigny pour couvrir la tranchée urbaine et ne pas reporter les problèmes des uns chez les autre
Faisons entendre notre voix lors des réunions publiques et sur le site www.debatpublic-A12.org
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jeudi, 09 mars 2006
Dénonçons la DADVSI
Le "Ministre de l'industrie culturelle" Renaud Donnedieu de Vabres a supprimé lundi soir l'article 1, pourtant validé par les députés. C'est cet article premier que les députés avaient réécrit le 22 décembre dernier en adoptant, contre l'avis du gouvernement, deux amendements identiques UMP et PS légalisant l'échange de fichiers en "peer to peer" (ou P2P) en contrepartie d'un forfait mensuel de quelques euros payé par l'internaute au fournisseur d'accès, première étape de la licence globale. Une option à laquelle le ministre est résolument opposé.
On nous avait dit qu'il était très difficile de retirer l'article sur le rôle positif de la colonisation. Pour la musique, ça ne pose pourtant pas de problème... Comme d'habitude, deux poids, deux mesures !!!
En vertu de ce premier amendement, "engage sa responsabilité toute personne éditant un logiciel, ou mettant sciemment ce logiciel à la disposition du public, sans faire toutes les diligences utiles, compte tenu de la destination principale de ce logiciel, pour en éviter l'usage pour la mise à la disposition du public non autorisée d'œuvres ou d'objets protégés par un droit voisin, lorsque ce logiciel est manifestement utilisé de manière massive pour un tel usage".
Or nombre de sites qui offrent des téléchargements avec l'autorisation des ayant droits, et donc légaux, utilisent des logiciels tels que qu'eMule et son réseau eDonkey, qui risquent de tomber sous le coup de cette loi puisqu'également utilisés par ceux qui téléchargent sans autorisation.
Il est donc important de se mobiliser!!!
J'ai trouvé une chanson contre DADVSI et la DRM à télécharger et diffuser largement !!!! Mettez le son avant de cliquer sur le lien ! http://samusic.free.fr/
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mardi, 07 mars 2006
Tous unis contre le CPE !!!
11:00 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 03 mars 2006
"Le chemin entre l'indifférence et le mépris n'est pas bien long, il est le même entre le mépris et le racisme." (Solidarité Guyane)
Les explorations de la blogosphère ont du bon, elles permettent de s'informer sur un tas de sujets que notre presse, avide de scandale plutôt que d'information, nous passe sous silence. Bien sûr il faut garder un œil critique, tout ce qui s'écrit sur Internet n'est pas à prendre comme argent comptant, et une vérification est toujours nécessaire.
Un exemple me touche puisqu'il concerne la Guyane. En allant sur le site (excellent) de "Réac de Gauche" qui s'indignait justement dans une note de l'uniformité de l'information et de la presse dite de gauche " qui se couche devant la loi des marchés qu'elle considère comme inéluctable.", j'ai appris qu'en Guyane sévissaient la maladie de Chagas, dont je n'avais jamais entendu parler malgré mes nombreux voyages professionnels là-bas ! La dengue, sorte de grippe tropicale due à des virus qui sont transmis par un moustique (Aedes aegypti).ainsi que la leishmaniose cutanée et cutanée américaine, transmise par le phlébotome, petit insecte ressemblant à un moustique, sont également présentes en Guyane, la Brucellose y est courante, ainsi que l'Hépatite A, et les Hépatites B et D y sont hautement endémiques.
Selon l'OMS les maladies infectieuses constituent la cause de 43% des décès dans les pays pauvres pour 1% dans les pays riches, les 4 facteurs influant étant l'hygiène, la nutrition, la vaccination et l'accès aux soins
Pour ce qui est de l'accès aux soins, les liens entre pauvreté et santé sont clairs dans le département français de Guyane, et l'état des lieux de la santé y est donc particulièrement calamiteux, avec une espérance de vie en moyenne 4 ans inférieure à la moyenne nationale. Bien sûr le dispositif de couverture maladie universelle assure aux plus modestes la prise en charge de la plupart des soins. Mais en Guyane le taux de CMU n’a rien à voir avec l’Hexagone, de 7.5% en métropole on passe à 42% voire 70% dans certaines communes, ce département connaît également une très forte immigration et beaucoup d'étrangers en situation irrégulière, et au final la consommation médicale moyenne d’un Guyanais est 4 fois moindre que celle d’un habitant de l’hexagone (environ 500 euros en Guyane pour 2000 euros en métropole) alors que tous les indicateurs sanitaires sont dans le rouge !
Une étude publiée par les syndicats de médecins de Guyane montre aussi que le nombre de praticiens y est 3 fois plus faible qu'en métropole. A cette pénurie s'ajoute la difficulté pour le personnel médical de couvrir l'ensemble du territoire. De plus les médicaments efficaces, en particulier contre le paludisme, traînent à obtenir les autorisations de l'administration sanitaire française, alors qu'ils sont déjà en circulation dans les pays limitrophes comme le Surinam (voir le site Tamanoir)
Mais une des solutions efficaces serait sans aucun doute la prévention des maladies infectieuses. Et les vaccins constituent de puissants outils de prévention !
Ainsi pour le paludisme qui tue 1 million de personnes dans le monde chaque année, la revue britannique The Lancet, a publié en novembre 2005 des résultats sur le vaccin RTS, S/AS02A, fruit d’un partenariat entre le laboratoire GlaxoSmithKline et l’Initiative pour un vaccin contre le paludisme (Malaria Vaccine Initiative) lancée par l’organisation humanitaire américaine Path. Testé sur 2022 enfants âgés de 1 à 4 ans en zone rurale au Mozambique, ce vaccin a permis de retarder ou d’éviter chez 30% des sujets testés un premier accès palustre. Six mois après la vaccination, la présence de parasites dans le sang était de 37% inférieure dans le groupe vacciné, et la fréquence des formes sévères de la maladie, en particulier la malaria cérébrale, réduite de 58% ! Reste à vérifier que le vaccin protège de manière durable et qu’il n’exige pas trop de rappels : les chiffres montrent que 21 mois après la vaccination, la protection des enfants traités est resté supérieure à 38,8% pour les formes sévères de paludisme. Le Dr Pedro Alonso de l’université de Barcelone qui a dirigé l'étude au Mozambique, pense donc qu'il serait "possible de mettre au point un vaccin capable de maîtriser la pandémie de paludisme". Mais d’autres professionnels sont quant à eux beaucoup plus sceptiques sur le sujet et estiment que l'efficacité est insuffisante. Le principal problème reste en effet le prix du vaccin, 5 dollars minimum... Nous voilà replongés dans l’éternel affront entre les industries pharmaceutiques et les pays pauvres, et face à cela une question : à quand l’accès aux médicaments des pays en voie de développement ?
Il est donc plus que temps de souligner le caractère particulièrement scandaleux du silence des bonnes consciences dans les pays industrialisés, où sont produits des médicaments efficaces contre la quasi totalité de ces fléaux endémiques qui continuent d'anéantir les forces vives dont les pays en développement ont tant besoin. Apparemment, les grands groupes pharmaceutiques n'éprouvent aucun intérêt à commercialiser leurs produits, à prix modéré et donc accessible, sur le marché des pays les plus pauvres !
Mais si nous n'avons pas réussi jusqu'ici à mobiliser suffisamment la conscience internationale sur les ravages de tous ces fléaux, n'est ce pas parce que, de notre côté, nous avons tendance à considérer ces maladies comme inévitable, comme une forme de fatalité sous les tropiques, et à adopter une attitude de laisser-aller, jusqu'à ce que le chikungunya fasse rage à la Réunion et s'étende dans les zones touristiques de l'océan Indien, menaçant nos vacances et le cours des valeurs hôtelières à la Bourse de Port-Louis !!!
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vendredi, 24 février 2006
Après le contrat responsable, le contrat déraisonnable ?
Le "cœur du système" sera constitué d'un réseau de 200 médecins, des "pontes" sélectionnés et cooptés par un comité scientifique, un médecin généraliste de ce réseau percevra 80€ pour une consultation, 130€ pour une visite (contre respectivement 20 et 30€ au tarif sécu). Un contrat pour les très hauts revenus qui pourrait ouvrir la voie à une médecine à 2 voire 3 ou 4 vitesses, avec des tarifs et donc des prestations fonction du niveau des revenus !!!
L'affaire risque de faire grand bruit. En effet si ces pratiques se généralisent serons-nous dans quelques années encore tous égaux devant l'accès aux soins ?
Lire la réaction du CLCV (consommation logement et cadre de vie) sur ce sujet, ainsi que l'article de Martine Marchand , porte parole de l'ADAS (Association de Défense des Assurés Sociaux)
10:25 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 03 février 2006
Ne nous trompons pas de combat
Les caricatures de Mahomet publiées dans un quotidien danois Jyllands-Posten fin septembre puis reprises le 10 janvier par le magazine norvégien Magazinet déclenchent actuellement un tollé dans toutes les capitales arabes, auquel répondent de nombreuses déclarations ou "initiatives" occidentales au nom de la "liberté d'expression"
Calmons nous !
Certes les réactions de certains musulmans sont extrémistes, voire inacceptables, mais le message caché derrière ces dessins est douteux : Mettre une bombe sur la tête d'un intégriste, c'est dénoncer le fanatisme et l'intégrisme; mais mettre une bombe sur la tête de Mahomet, c'est dire que l'Islam est criminel, que les musulmans sont criminels. Ce sont tous les musulmans qui sont visés, et cela devient du racisme. Il faut également se demander pourquoi cette affaire éclate seulement aujourd'hui avec 4 mois de retard, et donc à qui elle profite... Cette polémique renforce l'idée d'une division profonde entre deux mondes, deux civilisations dont la coexistence est impossible. Plus grave, elle nourrit les discours extrémistes des deux bords: droite xénophobe européenne et islamisme radical. Ces caricatures ne sont donc pas seulement imbéciles, elles sont dangereuses !
Le Monde a interrogé des dessinateurs et caricaturistes, et les réactions de Pierre Sadeq et de Hassan Bleibel, deux caricaturistes libanais, résument bien les réactions qui devraient être les nôtres : "Je traite de tout mais dans le respect des croyances. Je m'amuse des hommes de religion, qu'il s'agisse du patriarche maronite, du secrétaire général du Hezbollah (Hassan Nasrallah, chiite) ou des chefs religieux des communautés chiite et sunnite. Une seule fois, récemment, on m'a laissé entendre du côté du Hezbollah qu'on n'était pas content. Je leur ai expliqué que dès lors que Nasrallah est entré dans l'arène politique, je suis en droit de le caricaturer. Je réprouve les caricatures qui ont été publiées. Je n'irai jamais si loin pour ma part, quelle que soit la religion concernée." Ou encore "J'ai tendance à penser qu'il ne faut pas surdimensionner ce genre d'affaires, parce qu'on risque d'aboutir à l'effet contraire si l'objectif est précisément de dire que les musulmans sont intolérants et obtus. Cela étant dit, il existe des sujets sensibles auxquels il faut éviter de toucher en tant que caricaturiste. L'Europe est très sensible à ce qui touche la religion juive. Il n'est donc pas logique qu'elle ne tienne pas compte de la sensibilité des musulmans à ce qui touche à leur religion. L'Occident est certes chrétien, mais les Occidentaux ont pris des distances avec la religion, ce qui n'est pas le cas des musulmans. La liberté d'opinion et d'expression est bien sûr sacrée, mais elle ne doit pas franchir la ligne ténue qui la sépare de l'injure et elle doit obéir à des règles. Il existe une différence entre des hommes de religion et le symbole que peut représenter un prophète pour une religion.".
Parce qu’il est engagé dans son époque, un journaliste ne peut occulter les conséquences de ses écrits et l’impact qu’ils auront sur l’opinion publique à qui il s’adresse et que, parfois, il façonne.
Alors ne nous trompons pas de combat! Parce que chaque jour des hommes et des femmes risquent leur vie pour nous informer, que certains en sont morts ou sont emprisonnés pour avoir défendu la liberté de la presse, ne galvaudons celle-ci pour des intérêts partisans
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jeudi, 26 janvier 2006
Le produit
Qui a sa photo sur l'affiche?
Une femme.
Qui se pavane toute nue?
Une femme.
Qui est recouverte des pieds à la tête?
Une femme.
Qui a mille manières de se coiffer?
Une femme.
Qui met de la couleur sur son visage?
Une femme.
Qui a besoin de bijoux sur le nez, aux oreilles?
Une femme.
Qui porte sur le dos les marques de coups de fouets?
Une femme.
Qui a les larmes aux yeux?
Une femme.
Qui a été tuée en pleine nuit?
Une femme.
Qui sourit sur la photo?
Une femme.
Ce poème est paru dans "Femmes, poèmes d'amour et de combat" de Talisma Nasreen, aux éditions Librio (seulement 2€)
Née en 19962 au Bangladesh, Talisma Nasreen s'est rapidement révoltée contre le "cercle rouge des interdits" infligé aux femmes au nom de la tradition et de l'Islam. Issue d’une famille aisée et cultivée, elle écrit ses premiers poèmes à 14 ans. Elle fait des études de médecine et devient gynécologue. En 1990, elle publie des articles dans des journaux dont le sujet central est la critique de l’organisation patriarcale de son pays et la soumission dont la femme est victime. Très vite, ses écrits dérangent et elle ne tarde pas à être la cible des fondamentalistes et du gouvernement.
Elle ne s’arrête pas pour autant et publie un roman en 1992, intitulé « Lajja » (la honte) qui condamne les affrontements entre musulmans et hindous. Le gouvernement interdit la vente de ce livre pour « incitation à la haine interconfessionnelle ».
Un an plus tard, un groupe fondamentaliste (Le Conseil des soldats de l’Islam) émet une fatwa qui promet une prime à qui assassinera la jeune femme. Talisma Nasreen ne plie pas et continue à publier ses écrits. Le gouvernement lance un mandat d’arrêt contre elle.
Les manifestations de ses détracteurs se multiplient jusqu’à atteindre un mouvement de 100 000 personnes qui scandent « À mort Nasreen » le 29 juillet 1994.. Elle doit plonger dans la clandestinité dont elle ne sortira en août 94 que pour être expulsée après d'âpres négociations de plusieurs pays interpellés par des groupes humanistes et féministes. Elle entame alors une longue errance en occident qui débutera en Suède puis en Allemagne. Elle vit aujourd’hui à Berlin.
À propos de ses écrits, elle déclare « Il y a beaucoup de gens qui font de la littérature ; aussi je crois que je dois utiliser la littérature comme un moyen pour transmettre un message, pour dire quelque chose de plus. »
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samedi, 10 décembre 2005
Les Restos du cœur ont du mal à trouver des locaux
Alors qu'ils entament leur 21ème saison, les restos du cœur ont de "plus en plus de mal à trouver des locaux dans les centres-villes" selon Olivier Berthe, président de l’association. "L’objectif de certaines communes est de cacher la misère et de l’exporter au-delà des frontières du centre- ville" , affirme-t- il. L’association s’inquiète également de la baisse des moyens issus de l’Union européenne. Pourtant il y a dix fois plus de démunis qui fréquentent les restos du cœur qu'il y a vingt ans. Au cours de l’hiver 2004‑2005, les 43 000 bénévoles ont distribué 67 millions de repas à 630 000 personnes.
Voir le site des restos du coeur
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