mercredi, 24 janvier 2007
Les femmes qui lisent sont dangereuses (suite)
Modigliani est mort un 24 janvier 1920. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de quelques mois et désespérée, saute par la fenêtre du sixième étage de l'immeuble qu'elle habitait, l'une des légendes artistiques les plus sombres du siècle est née.
J'avais en mémoire nombre de ses tableaux d'une rétrospective au Sénat il y a 4 ou 5 ans, des portraits de ses amis, Soutine, Max Jacob... des nus "à poils" admirables et pourtant si décriés à l'époque, mais aussi des portraits de ses compagnes, Béatrice Hastings et Jeanne Hébuterne. Le féroce galériste et critique d'art Adolphe Basler, qui fit paraître un livre sur lui en 1931 (G.Crès et cie, Paris, collection "les Artistes nouveaux"), écrivait un peu plus tôt : "Modigliani est une sorte de Botticelli Nègre", et le peintre Jacques Emile Blanche, un de ses contemporains, voyait en lui "un descendant direct des pieux imagiers siennois", et c'est vrai que ces femmes ressemblent à des madonnes.
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dimanche, 21 janvier 2007
où vont les rêves
23:05 Publié dans musique, peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 17 janvier 2007
Les femmes qui lisent sont dangereuses
"Car les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits, d'appropriations, de réincorporations.
Car un texte, signé ou pas, constitue pour les femmes un puits de secrets, un vertige, une possibilité de voir le monde autrement, voire de le vivre autrement, peut donner l'élan de tout quitter, de s'envoler vers d'autres horizons en ayant conquis, par la lecture, les armes de la liberté. [...]
C'est bien pour cela que les femmes qui lisent sont dangereuses. D'ailleurs, les hommes ne vont pas s'y tromper, qui vont empêcher, encercler, encager les femmes pour qu'elles lisent le moins possible et qu'elles lisent ce qu'ils leur enjoignent de lire." (Les femmes qui lisent sont dangereuses - éditions Flammarion)
Hier, en allant acheter un journal, j'ai découvert le livre de Laure Adler et Stefan Bollman, un "beau livre", qui rassemble plus d'une centaine de peintures et de photographies dont celles de Rembrandt, Manet, Matisse, Edward Hopper, etc. ... en suivant un fil d'Ariane, des portraits de femmes face à leur livre, leur journal, ou leur lettre. Les femmes, nous avions plutôt l'habitude de les voir en maternité, en prière, en deuil, au bal, à la toilette, à l'église, au bordel, à l'atelier, et même au travail… Mais à la lecture, non ! Et pourtant les voila, nombreuses, banales, plongées naturellement dans cette activité familière, les visages rêveurs ou concentrés, les corps ramassés ou alanguis, les mains gracieuses et précises… dans des lieux qui transpirent le plaisir et même le bonheur; jardins en été, fauteuils profonds, lits, chambres, intérieurs domestiques... Nues, joliment déshabillées, parfois splendidement vêtues, les femmes qui lisent sont belles !!!
Et je prends même plaisir à compléter cette exposition ...
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mardi, 05 décembre 2006
"La couleur est mon obsession quotidienne, ma joie et mon tourment."
"Le motif est pour moi chose secondaire, ce que je veux reproduire, c'est ce qu'il y a entre le motif et moi".
"Ça n'est pas la lumière et l'ombre qui sont l'objet de sa peinture mais la peinture placée dans l'ombre et la lumière".
"Quand vous sortez pour peindre, essayez d'oublier quels objets vous avez devant vous, un arbre, une maison, un champ ou quoi que ce soit. Pensez seulement ceci: voici un petit carré de bleu, de rose, un ovale de vert, une raie de jaune, et peignez les exactement comme ils vous apparaissent, couleurs et formes exactes, jusqu'à ce qu'ils vous donnent votre impression naïve de la scène qui se trouve devant vous."
Et plus tard, avec l'apparition d'une cataracte :
“ Je vois bleu, je ne vois plus le rouge, je ne vois plus le jaune ; ça m'embête terriblement parce que je sais que ces couleurs existent; parce que je sais que sur ma palette il y a du rouge, du jaune, il y a un vert spécial, il y a un certain violet ; je ne les vois plus comme je les voyais dans le temps, et pourtant je me rappelle très bien les couleurs que ça donnait. ”
Claude Monet
Claude Monet est mort il y a 80 ans aujourd'hui, le 5 décembre 1926 et il est enterré dans le cimetière de l'église de Giverny.
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dimanche, 03 décembre 2006
Ô ma jolie Vénitienne !
La place San Marco de Auguste Renoir (1881) - Institute of Art, Minneapolis
Renoir est mort le 3 décembre 1919
Dans la cambrure du Grand Canal ,
J'ai vu fleurir des choses étranges .
Quand les dorures sont végétales ,
Ici les roses portent les anges .
Villon y dirait leurs douleurs ,
Baudelaire aimerait leurs frayeurs,
Rimbaud y tiendrait ses couleurs ,
Et ses voyelles, et mon bonheur .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
Je t'ai cherchée sur les canaux,
A l'aube , au pont du Rialto ,
Comme d'autres s'enfuient à Bornéo
Vers on ne sait quel Eldorado .
Je t'ai cherchée sur les canaux .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
A l'appel des vaporetti ,
Au départ du pont des Scalzi ,
M'enchante une fille d'Italie
Qui chaque jour refleurit ,
A l'appel des vaporetti .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
Une goutte de Bardolino
Réveilla mon coeur de Pierrot :
Larme grenat de vin sans eau .
Sous le pinceau de Carpaccio ,
Une goutte de Bardolino .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
Je t'ai rêvée à San Marco
A l'ombre d'un cappucino .
Au Florian sans nous dire un mot ,
Sous l'azur pour un boléro ,
Je t'ai rêvée à San Marco .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
Elle a remis sa bauta blême
Posant un masque à mon poème .
De ses doigts sur mes lèvres crème ,
Quand j'ai écrit les mots " Je t'aime ",
Elle a remis sa bauta blême .
Ô, ma jolie vénitienne!
Comme l'amour à l'antienne ,
Posons sur toi le bleu de Sienne ,
L'indigo des mers lontaines ,
Ô, ma jolie vénitienne !
Gérard Cotton
http://www.campiello-venise.com/souvenirs/cotton_gerard.htm
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samedi, 25 novembre 2006
Catherinette
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vendredi, 24 novembre 2006
portraits de famille (2)
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maminou aime lire au salon ...
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papilou préfère la pèche
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tonton révasse dans les champs
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tante Jeanne déjeune ...
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Tantine se réveille
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et moi,dans neufs mois !!!!
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Toulouse Lautrec est né le 24 novembre 1864
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mardi, 21 novembre 2006
portraits de famille
23:50 Publié dans peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |