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samedi, 28 janvier 2006

Il y a 250 ans ... Mozart !


podcast

vendredi, 27 janvier 2006

Les "folles" de la place de Mai marchent pour la dernière fois pendant 24 heures

medium_folles-de-mai.jpgLes Mères de la Place de Mai, dont les enfants ont "disparu" pendant la dictature militaire en Argentine (1976-82), ont marché jeudi à Buenos Aires pour la dernière fois 24 heures d'affilée devant "la casa rosada", le palais présidentiel, mais sans pour autant renoncer à leur combat. Quelque 25 Mères ont commencé mercredi leur marathon à 18H00, au son de l'Internationale, autour de l'obélisque de la place de Mai, qui, depuis plus d'un quart de siècle, voit ces femmes manifester inlassablement contre toutes les injustices. A 07H00 jeudi matin, la plupart étaient toujours là, marchant et se reposant à tour de rôle.

C'est le 25ème, et donc l'ultime grand défilé pour réclamer justice pour les disparus sous la dictature. Hebe de Bonafini la fondatrice du mouvement, explique la décision des Mères : "C'est la dernière marche parce que l'ennemi n'est plus à la casa rosada".

L'ennemi, c'était la junte militaire qui entre 1976 et 1983 a fait disparaître 30 000 opposants à la dictature. Mais aujourd'hui, l'actuel président Nestor Kirchner est considéré comme un ami par les "Mères".

Les "folles" de la place de Mai, comme les ont surnommées les militaires argentins, ne désarment pas pour autant. Ces femmes ont entre 74 et 93 ans, elles ne sont plus qu'une quarantaine et certaines sont malades, mais elle continueront malgré tout à manifester. Chaque jeudi depuis 1977, elles marchent pendant une demi-heure autour de l'obélisque de la place de Mai et elles ont bien l'intention de continuer comme elles le font depuis presque 30 ans, pour leurs disparus, "jusqu'à ce que la dernière Mère puisse marcher", assure leur présidente.

jeudi, 26 janvier 2006

Le produit

 

medium_burka9.jpg

 

Qui a sa photo sur l'affiche?

Une femme.

Qui se pavane toute nue?

Une femme.

Qui est recouverte des pieds à la tête?

Une femme.

Qui a mille manières de se coiffer?

Une femme.

Qui met de la couleur sur son visage?

Une femme.

Qui a besoin de bijoux sur le nez, aux oreilles?

Une femme.

Qui porte sur le dos les marques de coups de fouets?

Une femme.

Qui a les larmes aux yeux?

Une femme.

Qui a été tuée en pleine nuit?

Une femme.

Qui sourit sur la photo?

Une femme.

 

Ce poème est paru dans "Femmes, poèmes d'amour et de combat" de Talisma Nasreen, aux éditions Librio (seulement 2€)

 


Née en 19962 au Bangladesh, Talisma Nasreen s'est rapidement révoltée contre le "cercle rouge des interdits" infligé aux femmes au nom de la tradition et de l'Islam. Issue d’une famille aisée et cultivée, elle écrit ses premiers poèmes à 14 ans. Elle fait des études de médecine et devient gynécologue. En 1990, elle publie des articles dans des journaux dont le sujet central est la critique de l’organisation patriarcale de son pays et la soumission dont la femme est victime. Très vite, ses écrits dérangent et elle ne tarde pas à être la cible des fondamentalistes et du gouvernement.

Elle ne s’arrête pas pour autant et publie un roman en 1992, intitulé « Lajja » (la honte) qui condamne les affrontements entre musulmans et hindous. Le gouvernement interdit la vente de ce livre pour « incitation à la haine interconfessionnelle ».

Un an plus tard, un groupe fondamentaliste (Le Conseil des soldats de l’Islam) émet une fatwa qui promet une prime à qui assassinera la jeune femme. Talisma Nasreen ne plie pas et continue à publier ses écrits. Le gouvernement lance un mandat d’arrêt contre elle.

Les manifestations de ses détracteurs se multiplient jusqu’à atteindre un mouvement de 100 000 personnes qui scandent « À mort Nasreen » le 29 juillet 1994.. Elle doit plonger dans la clandestinité dont elle ne sortira en août 94 que pour être expulsée après d'âpres négociations de plusieurs pays interpellés par des groupes humanistes et féministes. Elle entame alors une longue errance en occident qui débutera en Suède puis en Allemagne. Elle vit aujourd’hui à Berlin.

À propos de ses écrits, elle déclare « Il y a beaucoup de gens qui font de la littérature ; aussi je crois que je dois utiliser la littérature comme un moyen pour transmettre un message, pour dire quelque chose de plus. »

mercredi, 18 janvier 2006

Je vais devenir une mami gate...use !


podcast

mardi, 17 janvier 2006

Julie est née !!!

 

 

medium_grandmere.jpg"Les enfants martyrs sont ceux qu'on embrasse trop. Les grand-mères sont particulièrement recherchées pour cette tâche de tortionnaire." (Henry de Montherlant)

Eh bien à partir d'aujourdh'hui, je deviens tortionnaire, pardon …. grand-mère !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dansez, les petites filles,
Toutes en rond.
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront.

Dansez, les petites reines,
Toutes en rond.
Les amoureux sous les frênes
S'embrasseront.

Dansez, les petites folles,
Toutes en rond.
Les bouquins dans les écoles
Bougonneront.

Dansez, les petites belles,
Toutes en rond.
Les oiseaux avec leurs ailes
Applaudiront.

Dansez, les petites fées,
Toutes en rond.
Dansez, de bleuets coiffées,
L'aurore au front.

Dansez, les petites femmes,
Toutes en rond.
Les messieurs diront aux dames
Ce qu'ils voudront.

 

Victor Hugo

 

 

 

lundi, 16 janvier 2006

Deux sites coup de coeur

le site "Entre-deux" est magnifique ... belles photos de Paris (et d'ailleurs) à ne pas manquer.

Merci à une "japonaise à Paris" de regarder notre pays avec autant de talent !!!

et "au fil de soi" avec plein de poèmes et de photos ...

Starry, starry night !

medium_gogh_starry-night.jpg

Van Gogh en images et en musique ...

Il faut absolument aller voir le site de l'école élémentaire André Moncond'huy de Villers-Cotterêts !!! j'y ai trouvé un dossier Van Gogh et un diaporama de quelques unes de ses œuvres sur une chanson de Don Mclean tirée de son album starry, starry night. Un régal !!!

samedi, 14 janvier 2006

Daniel Balavoine 20 ans déjà

medium_balavoine.jpg

Partir avant les miens

Paroles et Musique: Daniel Balavoine   1983  "Loin des yeux de l'occident"

© Editions Barclays-Morris / Rougeagèvre

 

Petite foule danse
Autour d'un corps s'endormant
Douceur immense
Pour le départ d'un parent
Calmement
Peint aux couleurs de l'artifice
Des bleus lisses et roses et blancs
Et lentement
Visages tendres sur l'herbe glissent
Se sourient en chuchotant
Et sans le moindre tourment
Ils fêtent mon enterrement

Cendres folles et s'envolent
Sous les yeux pâles et contents
Et s'unissent aux lucioles
Pour vivre un dernier instant
Et à jamais
Restent en suspens

Et j'ai souvent souhaité
Partir avant les miens
Pour ne pas hériter
De leur flamme qui s'éteint
Et m'en aller
En gardant le sentiment
Qu'ils vivront éternellement
Et simplement
Qu'ils fassent que la nuit soit claire
Comme aux feux de la Saint-Jean
Que leurs yeux soient grands ouverts
Pour fêter mon enterrement

Père et mère, sœurs et frères
Je vous aime puissamment
N'adresser aucune prière
Où que j'aille je vous attends
La poussière
Vit hors du temps

Il faut rester à la lumière
Dansez, buvez en me berçant
Que je vous aime en m'endormant

 


dimanche, 08 janvier 2006

Extraits du discours d'investiture de François Mitterrand, le 21 mai 1981

medium_mitterand.jpgEn ce jour où je prends possession de la plus haute charge, je pense à ces millions et ces millions de femmes et d'hommes, ferment de notre peuple qui, deux siècles durant, dans la paix et la guerre, par le travail et par le sang, ont façonné l'Histoire de France, sans y avoir accès autrement que par de brèves et glorieuses fractures de notre société.

C'est en leur nom d'abord que je parle, fidèle à l'enseignement de Jaurès, alors que, troisième étape d'un long cheminement, après le Front populaire et la Libération, la majorité politique des Français démocratiquement exprimée vient de s'identifier à sa majorité sociale. [..]

Il n'y a eu qu'un vainqueur le 10 mai 1981, c'est l'espoir. Puisse-t-il devenir la chose de France la mieux partagée ! Pour cela j'avancerai sans jamais me lasser sur le chemin du pluralisme, confrontation des différences dans le respect d'autrui. Président de tous les Français, je veux les rassembler pour les grandes causes qui nous attendent et créer en toutes circonstances les conditions d'une véritable communauté nationale. [..]

Une France juste et solidaire qui entend vivre en paix avec tous peut éclairer la marche de l'humanité. A cette fin, elle doit d'abord compter sur elle-même. [..]

A toutes les Françaises et à tous les Français, au-delà de cette salle, je dis ayons confiance et foi dans l'avenir.

Vive la République.

Vive la France !

vendredi, 06 janvier 2006

Humour italien à ne pas rater

medium_bruno_bozzetto.2.jpg
Je viens de refaire une petite visite sur le site de Bruno Bozzetto et je me suis régalée avec une animation réalisée en 2005 sur "la liberté". L'animation sur le stress est aussi d'actualité après les incendies de nos banlieues !!!

Il y a encore pleins d'autres animations sur son site à ne pas manquer, dont une sur les différences hommes/femmes ...

Amusez vous bien !!!