vendredi, 05 mai 2006
Presque 30 ans de bons et loyaux services !!!
Pour les amoureux des étoiles, Les Rencontres Astronomiques du Printemps se déroulent chaque année durant le week-end de l’Ascension (25 au 28 mai), sur un terrain de moyenne montagne dans la commune de Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire à 70km à l'ouest de St Etienne).
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jeudi, 04 mai 2006
Le chocolat Milka, un monde de brute contre un brin de douceur ?
16:04 Publié dans coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mercredi, 03 mai 2006
A bicyclette... avec Paulette !
Des bicyclettes et des tandems sur les routes estivales, des familles découvrant la mer... les congés payés et la semaine de quarante heures, quel symbole! Il y a soixante-dix ans, le 3 mai 1936, une majorité de Front populaire emporte les élections législatives. En quelques semaines le gouvernement dirigé par Léon Blum fait voter nombre de textes qui vont marquer profondément la société française. Pour la première fois, un gouvernement est présidé par un socialiste qui va appliquer un programme directement favorable aux classes populaires.
ce matin, les Socialistes des Yvelines ont rendu un hommage à Léon Blum dans sa maison de Jouy en Josas où le leader du Front Populaire s'éteignit en 1950, après quelques années de retraite heureuse auprès de sa dernière épouse, Jeanne Blum, qui l'avait suivi et épousé en 1943 au camp de Buchenwald, et au cimetière de Jouy où il repose
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lundi, 01 mai 2006
Le muguet, l'églantine et l'arbre de mai
Au début en 1890, les manifestants du 1er Mai n'arborent pas de muguet mais un triangle rouge symbolisant leur triple revendication : 8 heures de travail, 8 heures de sommeil, 8 heures de loisirs. Cette marque est progressivement remplacée par une fleur d'églantine. En 1936 on retrouve les premières ventes de muguet à l'occasion du 1er mai, mais cette vente n'est pas encore associée à la fête des travailleurs. La chanson "il est revenu le temps du muguet ..." est aussi associée à ce jour.
A Rambouillet, dans les Yvelines, on retrouve dès 1880 les traces d’une fête organisée par la Société des fêtes rambolitaines avec cavalcades, bals et concerts, mais c’est en 1906 que voit le jour, pour la première fois, une fête intitulée alors : "Petite Fête du Muguet". L’année suivante, la fête prend de l’ampleur et, en 1909, le premier Bal du Muguet est organisé. En 1911, Fernande Deschamps, première Reine du Muguet reçoit sa couronne des mains de la reine des halles de Paris. En 1912, plus de dix mille personnes assistent aux festivités et, en 1913, elles sont plus du double. Depuis, le succès ne s’est jamais démenti, faisant de la Fête du Muguet à Rambouillet une fête quasiment unique en son genre mais aussi l’une des plus anciennes. Cette année encore, la fête aura lieu à Rambouillet les 20 et 21 mai .
Ailleurs en Europe, le 1er mai est plutôt associé à l'arbre de mai. On retrouve des arbre de mai érigés en Allemagne mais aussi dans certaines régions françaises comme en Alsace ou dans les Landes, en Belgique au Luxembourg et en juin en Suède... En Bavière, cette vieille tradition perdure et les Bavarois ne manqueraient pour rien au monde ce rassemblement champêtre où on peut déguster le Maiwein.
Il s agit de prendre du vin blanc sec et de le mélanger à une plante que l'on trouve dans les bois, l'aspérule odorante : Dans un pot en grès, mettre, 3 tiges flétries d'Aspérule odorante, 2 tranches d’un centimètre d orange, 6 morceaux de sucre et 1 verre de Cognac, et y verser 1 litre de vin blanc sec. Mélanger le tout et laisser macérer 3 à 4 jours. Filtrer sur papier et mettre en bouteilles. Ce vin se boit frais. Cette boisson est réputée pour être digestive et diurétique mais ne se conserve pas donc à boire très vite et à ne pas en abuser.
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dimanche, 30 avril 2006
" Les yeux des bêtes sont remplis des choses qu'elles ne peuvent pas dire. "
Elise va avoir 16 ans 1/2; un age canonique pour une chienne de sa taille. Duke, son vieux compagnon a lui aussi vécu plus de 16 ans avant de mourir d'une crise cardiaque il y a un peu plus d'un an. Ma maison doit être bonne pour la gente canine …
Mes nièces ont donc essayé la semaine dernière de me persuader de leur réserver un petit de Vanille, leur chienne labrador. Le père est lui aussi un champion et avec de tels parents je ne risque donc pas de dysplasie des hanches ou de tare oculaire. Mais non, pas question … j'adore les chiens, surtout les gros, mais basta, je vais souffler un peu après Elise !
Et puis comment contraindre ma "petite vieille" percluse de rhumatisme à supporter les bousculades d'un chiot plein d'énergie qui viendra sans cesse lui sauter dessus pour jouer, alors qu'elle doit souvent bander tous ses muscles pour arriver à se mettre debout, ses pattes flageolant pendant quelques secondes comme on le voit faire par un jeune veau qui se met debout pour la première fois, et sa grande queue lui servant de balancier pour ne pas tomber.
Après la mort de Duke, mon lit était devenu sa tanière et elle y passait pratiquement toutes ses journées à somnoler. Mais dès qu'elle entendait ma clé dans la serrure, elle se précipitait pour m'accueillir. Mais peu à peu, monter et descendre les escaliers était devenu une épreuve, surtout le matin quand les muscles sont engourdis, et je la voyais tourner en rond pendant de longues minutes avant de se lancer. Et puis, un jour, fini, elle avait décidé que ce n'était pas possible, qu'il valait mieux rester en bas plutôt que de prendre trop de risques! Depuis, elle ne quitte plus le canapé …
Comment lui imposer aussi un jeune compagnon glouton qui lorgnera sur sa gamelle alors qu'elle aime maintenant prendre son temps pour manger et attendre d'être bien sure que je ne vais pas lui donner quelque reste de mon assiette pour se décider à attaquer sa gamelle. Quand nous allons à Bordeaux, elle préfère d'ailleurs ne pas manger pendant quelques jours plutôt que d'engloutir sa gamelle pour éviter que Vanille et des 2 chats ne la lui chipent!
22:10 Publié dans Elise | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 21 avril 2006
A pied à l'école, à pedibus
Alors, aller à l’école à pied, saugrenue comme idée, non ? Appelez cette activité "Pédibus", mettez des chasubles fluos aux parents encadrant des groupes d’enfants allant à pied à l’école, et vous comprendrez mieux ce qui se passe dans un nombre croissant de communes depuis quelques mois ! Pas de moteur, mais des parents accompagnateurs à tour de rôle, une ligne, des arrêts, un horaire, un véritable "bus de ramassage scolaire pédestre" … Tout pour se rendre à l’école et en revenir sous surveillance, sans danger et sans polluer.
22:55 Publié dans à méditer | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
mardi, 18 avril 2006
Simplification
Le chaud, le froid, les arbres, les montagnes, les animaux, les fleurs, les rivières, les cailloux, les bulles; les hommes, les villes, les livres, les véhicules, la nourriture, les yeux, les films
Bref, si on tasse toutes ces choses dans un cube bien étanche, il restera encore :
Les balais, les roues dentées, les nids d'oiseaux, les nuages, les bébés, les routes, les courants d'air, les médicaments.
Et si on rajoute tout cela à ce qui stagne déjà dans le cube, il restera encore :
Les stylos à bille, Saturne, les coquilles d'escargot, les extra-terrestres, les futurs livres, les graines.
Et si on insiste, si on ramasse tous les objets vivants ou morts pour les fourrer dans le cube, on aura encore oublié :
Les momies, les châteaux-forts, les feuilles mortes, les plumes, les bouées, les fossiles, les écorces, les neiges éternelles.
Et si on s'obstine, si on aspire tout cela, on verra errer encore :
Les fractions d'idées, les univers calfeutrés, les horizons défaits.
Et si l'on arrive – par quel exploit! – à concentrer tout cela dans le cube, il sera toujours possible d'entendre :
Les chocs des vents contraires, les gémissements des îles, le cri de la pesanteur.
Et si – quelle performance ! – on enregistre tous ces bruits jusqu'à les neutraliser, il restera encore :
Le silence, c'est-à-dire la lourde digestion du monde.
Jean-Luc Coudray
(Nona)
éditions L'amourier
22:52 Publié dans coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 15 avril 2006
Chant sur le berceau
Je veille. Ne crains rien. J'attends que tu t'endormes.
Les anges sur ton front viendront poser leurs bouches.
Je ne veux pas sur toi d'un rêve ayant des formes
Farouches ;
Je veux qu'en te voyant là, ta main dans la mienne,
Le vent change son bruit d'orage en bruit de lyre.
Et que sur ton sommeil la sinistre nuit vienne
Sourire.
Le poète est penché sur les berceaux qui tremblent ;
Il leur parle, il leur dit tout bas de tendres choses,
Il est leur amoureux, et ses chansons ressemblent
Aux roses.
Il est plus pur qu'avril embaumant la pelouse
Et que mai dont l'oiseau vient piller la corbeille ;
Sa voix est un frisson d'âme, à rendre jalouse
L'abeille ;
Il adore ces nids de soie et de dentelles ;
Son coeur a des gaîtés dans la fraîche demeure
Qui font rire aux éclats avec des douceurs telles
Qu'on pleure ;
Il est le bon semeur des fraîches allégresses ;
Il rit. Mais si les rois et leurs valets sans nombre
Viennent, s'il voit briller des prunelles tigresses
Dans l'ombre,
S'il voit du Vatican, de Berlin ou de Vienne
Sortir un guet-apens, une horde, une bible,
Il se dresse, il n'en faut pas plus pour qu'il devienne
Terrible.
S'il voit ce basilic, Rome, ou cette araignée,
Ignace, ou ce vautour, Bismarck, faire leur crime,
Il gronde, il sent monter dans sa strophe indignée
L'abîme.
C'est dit. Plus de chansons. L'avenir qu'il réclame,
Les peuples et leur droit, les rois et leur bravade,
Sont comme un tourbillon de tempête où cette âme
S'évade.
Il accourt. Reviens, France, à ta fierté première !
Délivrance ! Et l'on voit cet homme qui se lève
Ayant Dieu dans le coeur et dans l'oeil la lumière
Du glaive.
Et sa pensée, errante alors comme les proues
Dans l'onde et les drapeaux dans les noires mêlées,
Est un immense char d'aurore avec des roues
Ailées.
Victor Hugo
L'art d'être grand-père
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vendredi, 14 avril 2006
Cheeta, un senior à part
Cheeta a fêté dimanche son anniversaire avec un gâteau sans sucre. Pour ceux qui s’en souviennent, Cheetah est la fidèle compagne de liane de Johnny Weissmuller, alias Tarzan, dans les films homonymes produits dans les années 30, avant de prendre sa retraite en 1967 à l'âge de trente cinq ans.
Habituellement, les chimpanzés vivent une quarantaine d'années à l'état sauvages, et un peu plus de 50 ans en captivité. A 74 ans, retiré à Palm Spring près de Los Angeles, Cheeta est le chimpanzé le plus vieux au monde. Pourtant dans sa jeunesse, il n'a pas toujours été sage, aimant particulièrement la bière et les cigares. Mais aujourd'hui, même s'il reste en forme, Cheeta est diabétique et doit suivre un régime composé des fruits frais, des légumes, et de pâtée spéciale, toutefois son gardien Dan Westfall lui fait parfois faire un petit tour en voiture et lui offre alors un hamburger et un coca.
L’ancien partenaire de Tarzan passe désormais son temps à jouer à des jeux pour enfants, à feuilleter des magazines, à regarder la chaîne animalière et les dessins animés, mais aussi à peindre des toiles aux couleurs lumineuses qui, certificat d'authenticité à l'appui, sont vendues 125 $ pour financer la réserve de primates dans laquelle il vit.
02:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 11 avril 2006
Boui abaisso - Quand ça bouille tu baisses!
"La bouillabaisse, c'est du poisson avec du soleil". disait Alfred Capus. Lorsque les pécheurs des calanques entre Marseille et Toulon faisaient chauffer au bord de l'eau un chaudron rempli d'eau de mer pour y faire cuire les poissons abîmés et donc invendables, ils ne se doutaient pas que les chefs de restaurants du Vieux port de Marseille dispenseraient un jour des cours de "bouillabaisse" ouverts aux autochtones pour 110 € par personne, mais aussi aux touristes de passage en anglais, en chinois et en japonais! Du choix des Rascassouiro, Escourpe, galinettes et autres fielas sur le marché aux poissons jusqu'à l'élaboration du précieux met dans l'ambiance feutrée d'un restaurant réputé du cru, les gastronomes amateurs commentent, "avé l'accen", les différentes étapes de la divine recette. Heureusement la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (ouf j'ai réussi à l'écrire !!!) impose un étiquetage avec les noms scientifiques qui permet à tout le monde de se comprendre, l'espéranto des cuisiniers en quelque sorte …
Bien sûr la soupe originelle des pêcheurs a été améliorée au fil du temps pour devenir une "bouillabaisse riche" et il y a autant de variantes que de cuisiniers à Marseille. Toutefois il y a des règles de base que l'on ne saurait transgresser sans encourir les foudres des autochtones. Selon la charte de la bouillabaisse établie en 1980, celle-ci doit comprendre au minimum 4 espèces parmi les suivantes : rascasse, rougets grondin, congre en tranches, saint-pierre, pajot, sans oublier le Chapon, la rascasse rouge dont la chair blanche et ferme est assez proche de celle du ... homard. Bien sûr on ne met pas de loup, de dorade ni de langouste ! Si vous mettez des vives, attention aux 3 petits aiguillons venimeux qu'elles ont sur le nez; le mieux est de laisser le poissonnier les retirer lui-même. En cas de piqûre, un seul et grand remède : il faut appliquer sur la plaie de l'ammoniaque pure très rapidement, même chose pour la piqûre de rascasse. Remède de bonne femme très efficace à défaut d'un médicament approprié bien évidemment.
N'oubliez pas le fenouil sec, le safran, le zeste d'Orange Séché. Certains rajoutent des pommes de terre qui doivent cuire avec les poissons dans le bouillon. Une chose est sure, le poisson doit arriver entier sur le plat et être découpé devant les convives. La bouillabaisse s'accompagne également d'une sauce : la rouille et de croûtons frottés à l'ail.
A chantonner pour faire encore plus couleur locale la chanson de Fernandel : La Bouillabaisse
Pour les cours, Renseignements et réservation à l'Office du Tourisme de marseille. Tel : 04 91 13 89 00. vite, le prochain cours est le 13 avril
11:43 Publié dans petit conte culinaire | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |