jeudi, 14 septembre 2006
Un traquenard !!!
L’ouverture du marché s’est révélée un traquenard pour les entreprises qui ont choisi le tarif libre (EDF ou Suez et Poweo) pour l’électricité en 2002 : après une première baisse de 20%, les tarifs ont regrimpé de 65%, voire de 100%. Globalement le coût de l’électricité a grimpé de plus de 75% dans ce secteur libre que l’on nous a présenté comme « concurrentiel » et « par conséquence » moins cher !!! Alors que la hausse n’a été que de 10% pour le marché régulé, ce qui n’a tout de même pas empêché EDF de faire des bénéfices. On le voit la concurrence profite donc aux actionnaires, jamais aux consommateurs.
Et on voudrait nous faire croire que la privatisation de GDF est un bien pour nous !!!
11:29 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (3) | Facebook |
mercredi, 13 septembre 2006
Pas de chaise vide dans les écoles !!!
Sur les photos de classe, il risque de manquer des dizaines d’élèves, contraints à la clandestinité par les quotas arbitraires de M. Sarkozy. Ces enfants et jeunes majeurs scolarisés de familles étrangères, dont certains sont nés ici, grandissent, apprennent et préparent leur avenir avec tous nos enfants. Mais déjà des milliers de refus de régularisation, sans aucune explication, anéantissent l’espoir suscité par la circulaire du 13 juin.
Dans les Yvelines, sur plus de 600 dossiers déposés dans le cadre de cette circulaire, seulement 125 seront régularisés pour respecter les ordres de Sarkozy.
Mais nous ne tolérerons aucune chaise vide, s'il faut cacher ces enfants, on prendra ce risque !
22:05 Publié dans chronique à gauche, coup de gueule | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 12 septembre 2006
Nostalgie
10:30 Publié dans souvenirs | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
vendredi, 08 septembre 2006
Le Brésil qui a enchanté ma jeunesse
23:30 Publié dans musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
mardi, 05 septembre 2006
Ne pas oublier les gants ... et l'huile de coude
Ca y est me voilà partie pour des mois de travail … il y a 2 ans, j'avais acheté une paire de grands candélabres très "mode" assez bien sculptés, mais recouverts d'une sorte de gesso industriel et d'une fausse patine. J'ai donc décidé de les transformer en candélabres polychrome et doré. Je vais donc pouvoir mettre en œuvre les 2 techniques que je suis en train d'apprendre !
Premier boulot, le décapage !!! Le produit industriel utilisé en atelier est puissant et bien sûr j'ai oublié mes gants … heureusement Yoko me prête les siens et je passe pratiquement mes 5 heures de cours à décaper le premier chandelier! Dans un premier le gesso part assez bien, mais ça se corse pour enlever tout ce qui s'est incrusté dans les sculptures.
Finalement il me reste encore plusieurs heures de boulot pour venir à bout du premier candélabre, et j'ai encore le second à décaper … Pas question de le faire à l'atelier, je préfère apprendre la technique plutôt que perdre mon temps en cours sur ce travail ingrat mais que j'ai déjà pratiqué, j'ai donc intérêt à faire le décapage à la maison et à commencer en parallèle des petits objets, le cadre doré ou la petite console achetés pour 3 francs 6 sous en brocante, mais tous les deux dans un sale état! Ils ont bien été dorés à la feuille, mais on les a recouverts de bronzine. Là le décapage est plus facile … mais surprise, la petite console n'est pas en bois et a été cassée. La réparation était invisible mais la colle n'a pas résisté à la puissance du décapant, il va falloir recommencer la restauration. Décidemment, pour un début je n'ai pas choisi la facilité!
A suivre donc ...
14:51 Publié dans dorure | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
lundi, 04 septembre 2006
Rentrée, suite ...
J'ai aussi mis dans mon sac le luxueux cahier à la reliure cuir que FF m'a offert pour prendre des notes !
J'adore ces cahiers, où la première de couverture représente une enluminure du livre de Kells, ce chef d'œuvre médiéval irlandais dont on m'a dit que, chaque jour, une page est tournée afin que le public du Trinity College de Dublin puisse admirer les différentes sections du livre, et peut être aussi empêcher que les couleurs des pages exposées ne ternissent. Mon cahier représente la page la plus célèbre du manuscrit, le fameux "Chi-rho", ces deux premières lettres souvent entrelacées du mot Kristoz.
11:05 Publié dans Bavardage, coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |
dimanche, 03 septembre 2006
Moi aussi, lundi je rentre !!!
Eh oui, moi aussi, la semaine dernière j'ai fait un saut à Paris chez Laverdure pour acheter mes "fournitures", et cet après midi j'ai vérifié que mon sac était prêt : les madeleines (je ne connaissais pas ce nom pour ces pinceaux somme toute assez répandus … référence 136 pour ceux que ça intéresse), les brosses à apprêts, les rondins (ouah, les prix montent !!!), la queue de morue, la spatule "souple de préférence" qui étaient sur la liste que la prof a envoyée, la note est salée, et ce n'est pas fini ! Mais quand on aime, c'est bien connu, on ne compte pas ! Il va encore falloir acheter les brosses à mixtion, les brosses à assiette, les "mouilleux", les "appuyeux", le couteau à dorer, le coussin, la palette à dorer, les agates … sans compter l'or !
Car je commence demain des cours de dorure … j'y pensais déjà l'an dernier, mais je n'avais pas pu trouver de place libre. Avec l'encadrement, les cours de peinture décorative et d'enluminure, la politique et quelques créneaux que je veux garder pour mes 2 petites puces, je reprends un emploi du temps de "retraitée débordée". Fini le break de cet été … mais la boulimie reprend le dessus …
"Sont un peu artistes c'est déjà ça
[…]Ils fréquentent beaucoup les musées,
Les galeries d'art, les vieux bistrots
[…]Les bobos, les bobos
Les bobos, les bobos"
Oui, mais Renaud, y n'a pas toujours raison, nah !!!
23:53 Publié dans Bavardage, coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
samedi, 02 septembre 2006
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Je ne voudrais pas me mettre à dos les enseignants qui auraient pu croire avec ma précédente note que je leur reprochais de ne servir à rien … alors pour me faire pardonner, ce texte de Victor HUGO, écrit après la visite d'un bagne :
Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.
Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu ; le coeur
S'éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre.
La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ;
Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre,
Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.
Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit ;
Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
On a de la pensée éteint en eux la flamme :
Et la société leur a volé leur âme.
Victor HUGO
Les quatre vents de l'esprit
19:39 Publié dans à méditer, chronique à gauche, Hugo...mania | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 01 septembre 2006
c'est la rentrée ...
Le cancre
Je vis tout seul au fond d'la classe
Je dis je vis mais pas vraiment
J'ai pas d'cervelle, j'ai que d'la crasse
Faut s'faire tout p'tit, petitement
Et pendant que les purs, les vrais intelligents
Vous savez ceux qui sont toujours au premier rang
Pendant qu'ils vivent la vie des autres
La vie des bons auteurs, la vie des douze apôtres
Moi j'vis la mienne, et vive le naufrage
Moi j'vis la mienne, et vive le voyage
Un bout d'soleil tombé du ciel au creux d'ma main
Et je voyage
Un chant d'oiseau qui s'est perdu parc'que personne l'a entendu
Et je voyage
Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir et vous serez de bon adultes
Et mon frère corbeau à l'autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps
Le professeur m'a dit que j'étais intelligent, mais pas comme il le faudrait,
C'est pas d'la bonne intelligence
Je suis ce qu'on ne doit pas faire
L'exemple à ne pas retenir
Qui rit quand il faudrait se taire
Et mon avenir, ils disent que j'ai pas d'avenir
Et pendant que les autres font des sciences naturelles
Moi je pense à Margot, Margot, qui est si belle
Qui ne sait rien du tout, ni d'Iena, ni d'Arcole
Mais qui à la peau douce et douce la parole
Qui se fout du génie
Et vive le naufrage
Et qui aime la vie
Et vive le voyage
Un grand loup bleu danse dans ses yeux quand je le veux
Et je voyage
Puis il me mord au creux des reins c'était hier je m'en souviens
Et je voyage
Bouche fermé, les bras croisés, les yeux levés écoutez bien têtes incultes
Le bon savoir, le seul savoir, le vrai savoir et vous serez de bon adultes
Et mon frère corbeau à l'autre bout du champs
Chante pour lui tout seul la chanson du printemps
Apprendre à lire et à écrire, pour moi aussi c'est important
Mais après pour lire quoi, écrire quoi, ce qui les arrange les grands
Le jour de ma naissance, je suis venu dans le tumulte
Sans doute pour m'avertir que je venais dans un monde occupé par les adultes
Ca s'rait bien l'école, si au lieu de toujours parler d'hier
On nous parlait un peu d'aujourd'hui, de demain
Mais d'quoi j'me mêle moi, j'y connais rien
Pourtant j'ai l'impression que j'apprendrais mieux
Ce qui me touche un peu, ce que j'aime bien
C'est peut-être pour demain, qu'est-ce que ça s'ra chouette
Maintenant il faut qu'je rentre, la cloche à sonner
Composition d'histoire, j'aurais dû réviser
Et moi j'suis là à parler, j'perd mon temps oui
Vous savez peut-être, il y a eu un coup d'Etat au Chili
On y assassine pour un non, pour un oui
Au Portugal, il y en a eu un aussi
Au petit matin, c'était la fin de la nuit
Et il paraît qu'en Espagne, on recommence à chanter dans les rues
Mais je n'suis sur de rien, j'ai seulement entendu dire
il vaut mieux que je rentre, la cloche à sonner
Ah, composition d'histoire et j'ai encore oublié
Et pourtant c'est facile, et puis c'est important
Mais.. Mais j'm'en rappelle jamais la date de la bataille de
Marignan
Mais je sais qu'c'est facile, mais j'ai encore oublié, ah merde !
Dimanche j'vais encore être collé
Mais pourtant c'est facile, et puis c'est important, la date de la bataille
De Marignan
C'est ça qu'y est important, la date de la bataille de Marignan
Paroles: Leny Escudero. Musique: Thierry Fervant 1974 "Le Voyage"
© Créon Music
11:15 Publié dans messages perso ..., poèmes, souvenirs | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook |
l'hibiscus a donné ses premières fleurs ...
Oui, oui, la nouvelle pousse mal placée, le rejeton d'un des 2 Hibiscus "syriacus" offerts par mes ex-collègues lors de la pendaison de crémaillère il y a déjà 15 ans !
Ces 2 là n'ont pas résisté et sont morts il y a 2 ans … la canicule et la maladie ont eu raison d'eux. Un troisième, planté lui aussi dans le même coin du jardin est en mauvaise forme, pourtant les livres spécialisés disent que "c'est un arbuste très facile à vivre, doué d'une grande faculté d’adaptation". Oui, eh bien chez moi, ça ne marche pas!
Donc ce matin j'ai eu la surprise de voir lequel des 2 pieds m'a offert une descendance : 3 fleurs cette année, pas une de plus, mais blanches, avec un cœur rouge framboise, celui dont les fleurs étaient les plus belles mais aussi les plus éphémères.
Les abeilles ont déjà trouvé le chemin ...
00:39 Publié dans Bavardage | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |