dimanche, 05 novembre 2006
50 ans que ça dure !!!
Il y a 50 ans, le 5 novembre 1956, la première session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations Unies, réunie sous la présidence de M. Rudecindo Ortega pour traiter la crise de Suez, décidait par la résolution 998 de créer la première force de maintien de la paix, la FUNU (Force d'urgence des Nations Unies). Son déploiement dans le Sinaï mettait provisoirement fin au conflit Israélo-égyptien déclenché par la nationalisation du canal de Suez le 26 juillet de la même année.
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samedi, 04 novembre 2006
"Nuages d'automne" meutriers à Gaza
Les enfants de Palestine
De Christian Pierredon
Des enfants sont allés tout près de la frontière
Narguer les militaires par quelques jets de pierre
Pour crier cette haine qu‚ils ont de cette guerre
Et de ces répressions toujours plus sanguinaires
Faisant face à Gavroche la machine militaire
Protège les colonies qui ont pillé leur terre
Les hommes sont puissants, très finement armés
Et sur tous ces enfants, n’hésitent à tirer
On dit de ces gamins mais quelles sont leurs mères
Qui ont laissé leurs enfants aller jeter ces pierres
Sont-elles encore humaines, comment peuvent-elle faire
Pour les laisser ainsi mourir dans cette guerre
C‚est oublier que ces gosses depuis qu‚ils sont nés
Ils n‚ont jamais vécu dans un pays en paix
Leurs dix années sont faites de tant et tant de morts
De maisons écrasées comme unique décor
Dites-moi quel espoir peut naître de ces cendres
De ces années perdues qu’ont-ils donc à attendre
Un jour ils ont assez de cette vie qui gronde
Pour finir ils attachent à leur ventre une bombe
C’est un peuple prisonnier dans son propre pays
Durant toute l’année ils sont à la merci
Des humeurs des geôliers qui leur barrent l’accès
Aux vivres, aux hôpitaux, et à leur dignité
L’olivier, on le sait est un arbre de paix
L’armée sans retenue les a tous arrachés
Comme elle a arraché tous les rêves aux enfants
Il ne leur reste que la rage dans le coeur maintenant
Il faudra bien du temps pour soigner leurs blessures
Car ces enfants meurtris ont perdu leur âme pure
Toi l’enfant, la victime de la folie des hommes
Permets-moi de te dire ce simple mot : shalom.
L'armée israélienne a lancé mercredi une vaste opération contre Beit Hanoun appelée "nuages d'automne" … La plus importante depuis plusieurs, et qui s'annonce déjà très meurtrière.
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vendredi, 03 novembre 2006
A lire
Journal d'un médecin du travail de Dorothée Ramaut, paru aux éditions Le cherche midi en 2006
Le journal tenu par le docteur Dorothée Ramaut, de juin 2000 à mars 2006, est un témoignage unique. Il relate, au jour le jour, de l’intérieur, la vie d’une grande surface et décrit les souffrances subies par ses salariés au nom d’un mode de gestion impitoyable, qui les détruit l’un après l’autre sous prétexte d’ascension sociale puis les rejette, lorsque, épuisés ou révoltés, ils ne peuvent plus le supporter. Jadis, les entreprises licenciaient, aujourd’hui, elles torturent moralement les indésirables pour les pousser à la démission – en réalité, à la maladie. Le docteur Ramaut, scandalisée par ces méthodes qu’elle juge « contraires aux droits de l’homme », et dont elle a failli, elle-même, être victime après avoir tenté de les combattre, est le premier médecin du travail à rompre la loi du silence.
Ce récit met à nu un problème de société qui nous concerne tous. L’impact économique de la santé, de la sécurité et des maltraitances au travail coûterait à la France entre 45 et 70 milliards d’euros par an.
06:05 Publié dans chronique à gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
jeudi, 02 novembre 2006
Senza di te tornavo, come ebbro
non più capace d'esser solo, a sera
quando le stanche nuvole dileguano
nel buio incerto.
Mille volte son stato così solo
dacché son vivo, e mille uguali sere
m'hanno oscurato agli occhi l'erba, i monti
le campagne, le nuvole.
Solo nel giorno, e poi dentro il silenzio
della fatale sera. Ed ora, ebbro,
torno senza di te, e al mio fianco
c'è solo l'ombra.
E mi sarai lontano mille volte,
e poi, per sempre. Io non so frenare
quest'angoscia che monta dentro al seno;
essere solo.
Pier Paolo Pasolini
(1945-1946)
Pier Paolo Pasolini a été retrouvé 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, assassiné dans des conditions toujours mal élucidées.
23:45 Publié dans poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 01 novembre 2006
Sous les portiques
20:50 Publié dans rire | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
The 4 most famous guys in rock
Il y a 65 ans, le 1 novembre 1941 était inauguré le Mount Rushmore National Memorial
En 1923, l’historien Doane Robinson avait suggéré de sculpter une statue géante au cœur des Black Hills du Sud Dakota afin d'attirer les touristes. Il pensait à trois personnages de légende : Kit Carson, Jim Bridger et John Colter. Il fit appel au sculpteur Gutzon Borglum, ami de Rodin, qui choisit plutôt les 4 Présidents Américains pour symboliser la démocratie. 14 ans, 400 ouvriers et 1 million de dollars furent nécessaires pour ériger cette statue de 20 mètres de haut représentant de gauche à droite George Washington (pour sa lutte pour l’indépendance et 1er président), Thomas Jefferson (auteur de la déclaration d’indépendance des Etats-Unis), Théodore Roosevelt (pour la protection de l’environnement et l’ouverture au commerce mondial) et Abraham Lincoln (pour avoir mit fin à l’esclavage).
La scène inspirera Hitchcock pour son film "La mort aux trousses", où Cary Grant et Eva Marie Saint, poursuivis par l'espion James Mason, tentent de se dissimuler jusque sur le nez de Georges Washington. Vingt ans plus tard, le visage des cinq musiciens de Deep Purple remplaçait celui des quatre présidents sur la pochette d'un disque.
18:15 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
Les vies encloses
Dans les ciels de Toussaint la pluie est humble et lente!
Maladive beauté de ces ciels où des fils
Ont capturé notre âme en leurs réseaux subtils,
Echeveau qu'on croit frêle et qui nous violente!
Quel remède à l'ennui des longs jours pluvieux?
Et comment éclaircir, lorsqu'on y est en proie,
Le mystère de leur tristesse qui larmoie?
Sont-ce les pleurs du ciel - en deuil de quelle peine?
Car la pluie a vraiment une tristesse humaine!
Pluie éparse. Elle nous atteint! C'est comme afin
De nous lier à sa peine contagieuse.
Elle s'étend dans l'atmosphère spongieuse
Et, grise, elle renaît d'elle-même sans fin.
Pluie étrange. Est-ce un filet où l'âme se mouille
Et se débat? Est-ce de la poussière d'eau?
Où l'effilochement fil à fil d'un rideau?
Est-ce le chanvre impalpable d'une quenouille?
Où bien le ciel a-t-il lui-même des douleurs
Et pleut-il simplement les jours que le ciel pleure?
Alors tout s'élucide: attraction des pleurs!
La pluie apporte en nous les tristesses de l'heure;
Insinuante, jusqu'en nous elle descend;
Elle cherche nos pleurs et va les accroissant,
O pluie alimentant le réservoir des larmes!
Inexorable pluie! Apporteuse d'alarmes!
Nous n'en souffrons si fort que pour prévoir un peu
Qu'après la pluie et les heures sombres enfuies,
Même lorsque le ciel sera de nouveau bleu,
Il nous faudra plus tard pleurer toutes ces pluies.
Georges Rodenbach – 1896
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mardi, 31 octobre 2006
d'affreux braqueurs en culotte courte ...
Il y a quelques semaines, quelques gamins de maternelle étaient accusés d'être d'affreux délinquants sexuels parce qu'ils avaient voulu jouer au docteur avec leurs petite copine, aujourd'hui en Allemagne trois autres ont été arrêtés dans la voiture de leurs parents parce 'on avait confondu leur déguisement d'Halloween avec des masques de braqueurs !!! Pourvu que le père Noel ne soit pas envoyé en prison pour recel de jouets …
22:35 Publié dans rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 30 octobre 2006
on ne rigolait pas en ce temps là !
Plaque commémorant l'exécution du Duc Henri II de Montmorency le 30 octobre 1632
Cour Henri IV, Mairie de Toulouse
Lorsqu'il était gouverneur du Languedoc, le condamné s'était rendu coupable de désobéissance envers le roi Louis XIII et son inflexible ministre, le cardinal de Richelieu.
Le 30 octobre 1632, le duc de Montmorency est décapité dans la cour d'honneur du Capitole, le palais où siège le conseil municipal de Toulouse, les capitouls. On doit fermer les portes du Capitole pour empêcher les Toulousains, favorables au duc, d'entraver l'exécution.
Il ne fut point décapité par la hache mais par une sorte de cimeterre légèrement courbé. Cette arme est conservée au Capitole de Toulouse dans une gaine de maroquin garnie de velours.
14:15 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
dimanche, 29 octobre 2006
Principe de précaution mycologique?
«Ne pas ramasser un champignon s'il existe le moindre doute sur son identification". C'est ce qu'on entend sur toutes les ondes depuis que dix personnes ont été hospitalisées ces deux dernières semaines, dont une a dû subir une greffe du foie après avoir mangé des champignons toxiques ramassés dans les bois. "Ne pas consommer les récoltes qui ne sont pas contrôlées par un spécialiste", a rappelé la préfecture. Prudence donc, oui mais à qui s'adresser? Autrefois on disait d'aller demander au pharmacien … mais, principe de précaution oblige, il vous répondra de tout jeter ! Je sais, j'ai testé un jour en mélangeant à ma récolte un petit cep, certes pas en très bon état mais pas toxique du tout … et il n'a pas su le reconnaître!
Alors que faire de ma récolte du jour dans mon jardin? J'ai regardé un tas de sites spécialisés, mais échaudée par les nouvelles alarmistes des médecins, je n'ose pas les reconnaître parmi la foule de photos exposées. Chanterelles? Mais je ne reconnais pas la girole de mon enfance, plus petite et plus jaune.
C'était le seul champignon qu'enfant, j'osais ramasser quand nous allions passer le week end à la campagne, avec les cèpes bien sûr, qui poussaient nombreux dans les bois autour de notre maison, mais que nous trouvions très rarement car nous nous levions trop tard et les chasseurs étaient déjà passés par là … ils méprisaient les giroles pourtant délicieuse en omelette, car dans les landes girondines de mon enfance, champignons riment avec cèpes poêlés et parfumés d'ai et persil, qui servaient généralement d'accompagnement du lapin tiré au petit jour
Alors ces champignons vont sans doute finir dans les ordures, à moins qu'un de mes lecteurs ne m'aide à les identifier …
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