mercredi, 07 février 2007
j'ai eu de la chance !!!
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mardi, 06 février 2007
Corazon maldito
chanté par Inti-Illimani
Corazon, contesta,
Por que palpitas, si
Porque palpitas,
Como una campana
Que se encabrita, si
Que se encabrita.
Por que te agitas.
No ves que la noche
La paso en vela, si,
La paso en vela;
Como en mar violento
Las carabelas, si,
Las carabelas.
Tu me desvelas.
Cual es mi pecado
Pa' maltratarme, si
Pa' maltratarme;
Como el prisionero
Por los gendarmes, si,
Por los gendarmes.
Quieres matarme.
Pero a ti te ocultan
Duras paredes, si,
Duras paredes;
Y mi sangre oprimes
Entre tus redes, si,
Entre tus redes.
Por que no cedes.
Corazon, maldito,
Sin miramientos, si,
Sin miramientos;
Ciego sordo y mudo
De nacimiento.
Me das tormento.
Me das tormento
Sin miramientos.
(Violeta Parra)
(1964-1965)
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dimanche, 04 février 2007
Ca ne me vaut rien d'aller guincher
... et de boire du champagne le samedi à Conflans !
Résultat ce matin je n'avais pas les yeux en face des trous et j'ai fait le plein de ma 206HDI avec de l'essence au lieu du diesel ... et pas qu'un peu, 42 litres d'un coup! J'ai roulé une douzaine de kilomètres avant de réaliser ma bourde. Ca roulait, mais ca sentait mauvais. Direction le garagiste. Verdict dans quelques heures...
23:50 Publié dans Bavardage | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook |
jeudi, 01 février 2007
ouf, c'est ... presque fini !
18:15 Publié dans coup de coeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mercredi, 31 janvier 2007
"Notre-Dame de la Tuyauterie"
Ce mercredi, le Centre national d'art et de culture Georges Pompidou (dit Beaubourg) fête ses 30 ans. Il a été inauguré le 31 janvier 1977, par Valéry Giscard d'Estaing en présence du Premier ministre, Raymond Barre, de Mme Pompidou et de nombreuses personnalités : un bâtiment réunissant un musée d'art moderne, une bibliothèque nationale et l'Institut de rechercher et de création artistique (IRCAM) ... et des tuyaux multicolores ! L'architecture du Centre suscite en effet une vive polémique : canalisations, escaliers électriques, passerelles métalliques, tout ce qui est traditionnellement dissimulé est ici volontairement montré à la vue de tous, d'où son surnom, "Notre-Dame de la Tuyauterie". Mais cette architecture controversée démolit l'image d'un bâtiment culturel qui fait peur. Le Centre, prévu pour cinq mille visiteurs quotidiens, en accueillera finalement cinq fois plus. La plupart des 180 millions de visiteurs accueillis depuis 1977 viennent pour voir les grandes expositions sur l’art, mais la Bibliothèque publique d’information et sa médiathèque bat aussi des records d’affluence.
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mardi, 30 janvier 2007
JUSTESSE DE GEORGES DE LA TOUR
L'unique condition pour ne pas battre en interminable retraite était d'entrer dans le cercle de la bougie, de s'y tenir, en ne cédant pas à la tentation de remplacer les ténèbres par le jour et leur éclair nourri par un terme inconstant.
Il ouvre les yeux. C'est le jour, dit-on. Georges de La Tour sait que la brouette des maudits est partout en chemin avec son rusé contenu. Le véhicule s'est renversé. Le peintre en établit l'inventaire. Rien de ce qui infiniment appartient à la nuit et au suif brillant qui en exalte le lignage ne s'y trouve mélangé.
Le tricheur, entre l'astuce et la candeur, la main au dos, tire un as de carreau de sa ceinture ;
des mendiants musiciens luttent, l'enjeu ne vaut guère plus que le couteau qui va frapper ;
la bonne aventure n'est pas le premier larcin d'une jeune bohémienne détournée ;
le joueur de vielle, syphilitique, aveugle, le cou flaqué d'écrouelles, chante un purgatoire inaudible.
C'est le jour, l'exemplaire fontainier de nos maux. Georges de La Tour ne s'y est pas trompé.
René Char - 26 janvier 1966
Georges de La Tour est mort le 30 janvier 1652
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Alors comment s'appellent-elles ?
Vous les connaissez très certainement... Ce sont les trois Fées du conte de Charles Perrault de 1695, ou de celui des frères Grimm entre 1812 et 1815, mais aussi les non moins célèbres Fées du film de Walt Disney : La Belle aux Bois Dormant qui date du 29 janvier 1959.
Alors comment s'appellent-elles ?
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jeudi, 25 janvier 2007
Mis à part les cadres, tout l'ensemble ne vaut pas plus de 5 £, et seulement pour le plaisir d'en faire un feu de joie.
Il est difficile, en 1939, alors qu'une exposition du centenaire de Cézanne se fait au bénéfice d'un grand hôpital, et qu'une foule d'admirateurs, d'adorateurs soumis, se presse chaque jour dans la galerie, d'imaginer la violence des réactions que provoquèrent ces tableaux il y a moins de trente ans. Les œuvres sont les mêmes; c'est le public qui a changé. Mais le fait n'est pas douteux. Le public de 1910 fut secoué par des paroxysmes de colère et de rire.
On allait de Cézanne à Gauguin, et de Gauguin à Van Gogh, on passait de Picasso à Signac, et de Derain à Friesz, et on éclatait de fureur. C'était une plaisanterie, c'était se moquer du monde. Une grande dame exigea qu'on raye son nom du comité. Un gentleman, devant un portrait de Mme Cézanne par le peintre, se mit à rire si fort, selon Desmond McCarthy, «qu'on dut le faire sortir et l'obliger à prendre l'air durant cinq minutes.
De belles dames firent tinter un rire artificiel et argentin.» Le secrétaire dut apporter un registre pour que le public puisse se plaindre par écrit. Pas moins de quatre cents personnes par jour visitèrent la galerie, et exprimèrent leurs opinions non seulement dans le registre du secrétaire, mais aussi dans des lettres au directeur lui-même. Cette peinture était scandaleuse, anarchiste et puérile. C'était une insulte au public britannique, et l'homme qui était responsable de cette insulte était soit un idiot, soit un imposteur, soit un gredin. Des caricatures d'un monsieur à la bouche grande ouverte et aux cheveux très ébouriffés parurent dans les journaux. Des parents envoyèrent des gribouillages de leurs enfants en affirmant qu'ils étaient très supérieurs aux œuvres de Cézanne. Cette tempête d'injures inquiéta vraiment Roger Fry, dit Mr. McCarthy.
Les critiques se montrèrent naturellement plus mesurés dans leurs reproches, mais ils restaient perplexes. Un seul critique londonien, sir Charles Holmes, selon Mr. McCarthy, prit le parti des postimpressionnistes. Le plus influent, le plus écouté, le critique du Times, écrivit ceci: «Lorsque [Roger Fry] place sous son autorité une exposition de ce genre, et laisse entendre qu'il considère les œuvres de Gauguin et de Matisse comme le fin mot de l'art, il est à craindre que d'autres commentateurs moins sincères suivront ses traces, et s'efforceront de persuader le public que les postimpressionnistes sont des gens bien, et que leur art est la chose qu'il faut admirer. Ils accuseront sans doute ceux qui ne sont pas d'accord avec eux d'être des réactionnaires de la pire espèce.
Il est légitime d'aller au-devant de ces accusations, et de déclarer que nous sommes convaincus que cet art en soi est un flagrant exemple de réaction. Il prétend à la simplicité, et pour simplifier il rejette toute la technique que les maîtres du passé ont longuement acquise, développée et transmise. Il reprend tout au début - et s'arrête là où s'arrêterait un enfant... L'art vraiment primitif est séduisant parce qu'il est spontané: mais cet art-là est calculé - c'est le refus de tout ce que la civilisation a accompli, le bon comme le mauvais... C'est encore la vieille histoire de l'époque de Théophile Gautier - le but de l'artiste doit être d'épater le bourgeois et surtout pas de lui plaire! Un tel but est parfaitement atteint par le peintre Henri Matisse, de la main de qui nous avons un paysage, un portrait et une sculpture. Nous aurions pu avoir davantage, mais il paraît que toutes ses œuvres appartiennent à une riche famille parisienne, qui sans doute s'en est tellement entichée qu'elle ne veut rien prêter. Trois œuvres suffisent pour nous permettre d'évaluer la profondeur de la chute, nous ne dirons pas depuis les maîtres anciens, mais depuis trois idoles d'hier - depuis Claude Monet, depuis Manet, et depuis Rodin.» Finalement, le critique du Times en fait appel au Temps - «le seul classificateur impeccable» - qui, conclut-il assez étourdiment, confirmera son verdict. [...]"
La vie de Roger Fry de Virginia Woolf
traduit de l'anglais par Jean Pavans.
Editions Payot.
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mercredi, 24 janvier 2007
Les femmes qui lisent sont dangereuses (suite)
Modigliani est mort un 24 janvier 1920. Le lendemain, sa compagne, Jeanne Hébuterne, enceinte de quelques mois et désespérée, saute par la fenêtre du sixième étage de l'immeuble qu'elle habitait, l'une des légendes artistiques les plus sombres du siècle est née.
J'avais en mémoire nombre de ses tableaux d'une rétrospective au Sénat il y a 4 ou 5 ans, des portraits de ses amis, Soutine, Max Jacob... des nus "à poils" admirables et pourtant si décriés à l'époque, mais aussi des portraits de ses compagnes, Béatrice Hastings et Jeanne Hébuterne. Le féroce galériste et critique d'art Adolphe Basler, qui fit paraître un livre sur lui en 1931 (G.Crès et cie, Paris, collection "les Artistes nouveaux"), écrivait un peu plus tôt : "Modigliani est une sorte de Botticelli Nègre", et le peintre Jacques Emile Blanche, un de ses contemporains, voyait en lui "un descendant direct des pieux imagiers siennois", et c'est vrai que ces femmes ressemblent à des madonnes.
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lundi, 22 janvier 2007
Le Naufrageur (Barcarolle des Kerlouans Naufrageurs)
Si ce n'était pas vrai – Que je crève!
J’ai vu dans mes yeux, dans mon rêve,
La NOTRE-DAME DES BRISANS
Qui jetait à ses pauvres gens
Un gros navire sur leur grève…
Sur la grève des Kerlouans
Aussi goélands que les goélands.
Le sort est dans l'eau: le cormoran nage,
Le vent bat en côte, et c'est le Mois Noir…
Oh! moi je sens bien de loin le naufrage!
Moi j'entends là-haut chasser le nuage.
Moi je vois profond dans la nuit, sans voir!
Moi je siffle quand la mer gronde,
Oiseau de malheur à poil roux!…
J'ai promis aux douaniers de ronde,
Leur part, pour rester dans leurs trous…
Que je sois seul! – oiseau d'épave
Sur les brisans que la mer lave…
Oiseau de malheur à poil roux!
– Et qu'il vente la peau du diable!
Je sens ça déjà sous ma peau.
La mer moutonne!… – Ho, mon troupeau!
– C'est moi le berger, sur le sable…
L’enfer fait l'amour. – Je ris comme un mort –
Sautez sous le Hû!… le Hû des rafales,
Sur les noirs taureaux sourds, blanches cavales!
Votre écume à moi, cavales d'Armor!
Et vos crins au vent!… – Je ris comme un mort –
Mon père était un vieux saltin,
Ma mère une vieille morgate…
Une nuit, sonna le tocsin:
– Vite à la côte: une frégate! –
… Et dans la nuit, jusqu'au matin,
Ils ont tout rincé la frégate…
– Mais il dort mort le vieux saltin,
Et morte la vieille morgate…
Là-haut, dans le paradis saint
Ils n'ont plus besoin de frégate.
Tristan Corbière — Les Amours jaunes
(Ranc de Kerlouan – Novembre)
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Saltin : pilleur d’épaves.
Morgate : pieuvre.
Selon un officier de police anglais, des voleurs ont dérobé une partie de la cargaison du porte-conteneurs "MSC Napoli", échoué sur des fonds de faible profondeur, à environ 1.500 mètres au large de Sidmouth, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Ils auraient dérobé plus d'une dizaine de vélomoteurs pendant la nuit, alors que d'autres sillonnaient la plage en portant différents objets, de pièces de voitures à de la crème pour le visage.
23:40 Publié dans Bavardage, poèmes | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook |